Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Sincèrement cela me fait mal au cœur de montrer ma déception face à ce géant de Morricone. Je lui laisserai une seconde chance!
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
mais ne faut-il pas apprécier - aussi mais surtout - cette partition dans le film ? Même si le Maestro se vante toujours de composer avant le montage ?
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
J'ignore encore de quoi parle le nouvel opus de Giuseppe Tornatore, si ce n'est que l'on devine aisément une histoire romantique. Maintenant, faudrait-il encore avoir envie de voir ce film? Au nombre de tous ceux que je rate, rien n'est moins sûr. J'aime, cependant, le cinéma de Tornatore et j'ai vu tous ses films sauf La Sconiosciuta, Baaria et La Migliore Offerta, donc trois films au total auxquels va se rajouter La Corrispondenza. Est-ce qu'un film peut faire aimer une musique? Je peux déjà te répondre que non, enfin dans mon cas personnel: elle me fera certainement comprendre la démarche du compositeur ET du réalisateur par rapport à la musique pour son film, mais c'est tout. Toutes les musiques de films que j'aime écouter, je les apprécie pour des raisons strictement musicales, tout comme je peux adorer un film sans en aimer la B.O.. Par exemple, j'adore Les Lunettes d'or de Giuliano Montaldo: j'y ai notamment beaucoup aimé la prestation de Philippe Noiret que j'avais trouvé d'une grande justesse, toute en nuance, mais avec une grande prestance en même temps. En revanche, je n'aime pas la musique qu'Ennio Morricone avait composée à cette occasion, même si elle fonctionne bien dans le film de Montaldo, au point que j'ai refourgué mon cd. Pour en revenir à la musique de La Correspondance, j'attendrai d'avoir le cd en main, et même si les deux premiers extraits postés par Leary m'ont laissé dubitatif, je l'écouterai au casque, "religieusement", comme je le fais toujours; c'est-à-dire, avec toute l'attention requise, sans rien faire d'autre à côté, et sans attentes particulières. Si elle me procure un minimum de plaisir et d'émotion à la première écoute, peu importe d'ailleurs l'esthétique employée, j'y reviendrai inéluctablement, autant de fois que le plaisir sera de mise, sinon, si je vois le temps passer pendant l'écoute, qu'il s'agisse de la première, de la seconde ou de la troisième, il finira dans ma "poubelle" à cd qui commence à être bien pleine....pas que de musiques de films, mais aussi pas mal de choses dans le contemporain, classique, jazz, rock...Walden a écrit :mais ne faut-il pas apprécier - aussi mais surtout - cette partition dans le film ? Même si le Maestro se vante toujours de composer avant le montage ?
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Eternel débat. Je ne sais pas, il me semble apprécier moi aussi une BO sur des critères purement musicaux, mais découvrir la musique dans son contexte m'a quand-même souvent aidé à l'apprécier davantage (si je n'étais pas complètement rebuté de prime abord, il est vrai). Par exemple parce que les images m'auront permis de mieux cerner sa structure thématique ou certains choix qui m'avaient laissés indifférents, en leur donnant un autre sens. Peut-être ainsi le film m'aide-t-il à effectuer un effort supplémentaire que je n'avais pas réussi à faire en écoute isolée.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Tu as parfaitement raison et je m'exprimais évidemment à titre personnel. puis, lorsque j'aime vraiment beaucoup une musique, au point d'en avoir des frissons en l'écoutant, comme avec La meilleure offre, par exemple, je cherche malgré tout à voir le film un jour ou l'autre. S"il est très réussi et qu'il me plait beaucoup, c'est toujours un plus non négligeable: ce n'est plus seulement une B.O. qui me fascine, c'est aussi un film qui me transporte. Le pied total.Leary a écrit :Eternel débat. Je ne sais pas, il me semble apprécier moi aussi une BO sur des critères purement musicaux, mais découvrir la musique dans son contexte m'a quand-même souvent aidé à l'apprécier davantage (si je n'étais pas complètement rebuté de prime abord, il est vrai). Par exemple parce que les images m'auront permis de mieux cerner sa structure thématique ou certains choix qui m'avaient laissés indifférents, en leur donnant un autre sens. Peut-être ainsi le film m'aide-t-il à effectuer un effort supplémentaire que je n'avais pas réussi à faire en écoute isolée.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Je n'ai pas encore trouvé le temps d'aller voir le dernier opus de Tarantino, en revanche l'album tourne régulièrement depuis un mois. Ennio me ravit une fois de plus cette année (dans un registre bien différent de En Mai... certes). Je serai bref, beaucoup a déjà été dit. Le thème de L'Ultima Diligenza di Red Rock est en ce qui me concerne clairement un classique instantané (la version intégrale cela va de soi) ! La lente progression en crescendo est tout bonnement hypnotique (pas au sens où elle endort hein ... plutôt où elle captive !). Le thème Neve déploie tout particulièrement l'ambiance anxiogène et quelque peu malsaine de l'ensemble pendant plus de 10 mn, je suis envouté à chaque fois. Et enfin, je souhaiterais toucher deux mots sur la piste Raggi di sole sulla montagna. Seul morceau plus apaisé de l'album (si on exclut La Lettera di Lincoln, un peu à part), j'imagine bien le soleil perçant les nuages pour éclairer des cimes enneigées... mais surtout, j'apprécie ce côté presque bucolique qui est mêlé à un motif beaucoup plus sinistre/inquiétant. Comme si les quelques éclats de beauté étaient à leur tour contaminés par le malaise régnant sur tout le reste. Cette dualité est très intéressante et extrêmement bien rendue. En résumé : bravissimo Maestro !
- Le Yéti
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
En plus la partition de La Meilleure Offre a été écrite avant le film donc...
(et c'est très très bon)
Je sais que ça choque souvent mon entourage quand j'ai écouté 100 fois un album, mais jamais vu le film. Alors parfois, je me force un peu et il y a de bonnes surprises. Parfois pas.
(et c'est très très bon)
Je sais que ça choque souvent mon entourage quand j'ai écouté 100 fois un album, mais jamais vu le film. Alors parfois, je me force un peu et il y a de bonnes surprises. Parfois pas.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
"Raggi di sole sulla montagna", je l'avais mentionné parmi mes morceaux préférés du disque, seulement, dans le film, je ne l'ai pas entendu. Je pense qu'il n'a pas été exploité à moins que ce soit moi qui n'ai pas été suffisamment attentif. Pourtant, je voulais vraiment savoir sur quelle scène du film il apparaîtrait. J'aime beaucoup le caractère ambigu de cet extrait: "Comme si les quelques éclats de beauté étaient à leur tour contaminés par le malaise régnant sur tout le reste. Cette dualité est très intéressante et extrêmement bien rendue.." C'est très bien vu et décrit, Jaweco.Jaweco a écrit :Et enfin, je souhaiterais toucher deux mots sur la piste Raggi di sole sulla montagna. Seul morceau plus apaisé de l'album (si on exclut La Lettera di Lincoln, un peu à part), j'imagine bien le soleil perçant les nuages pour éclairer des cimes enneigées... mais surtout, j'apprécie ce côté presque bucolique qui est mêlé à un motif beaucoup plus sinistre/inquiétant. Comme si les quelques éclats de beauté étaient à leur tour contaminés par le malaise régnant sur tout le reste. Cette dualité est très intéressante et extrêmement bien rendue...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Il y a des musiques que j'écoute depuis des années et des années et je n'ai toujours pas vu les films auxquels elles se rapportent. Je ne dis pas que c'est bien mais c'est comme ça. Parfois, les films sont devenus introuvables, certains visibles sur Youtube en langue étrangère...Le Yéti a écrit :Je sais que ça choque souvent mon entourage quand j'ai écouté 100 fois un album
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
En revanche, j'y reviens car je t'avoue que je bloque un peu sur ce point : Les Lunettes d'or s'inscrit dans la lignée de tellement d'autres compositions de Morricone. Je ne comprends pas du coup ce qui a pu te rebuter à ce point (à part peut-être son manque d'inventivité justement). Par ailleurs, je serais bien incapable de me séparer d'un CD de Morricone, Williams, Horner ou autres. A vrai dire, je ne me suis jamais débarrassé d'aucun CD.Janus a écrit : Par exemple, j'adore Les Lunettes d'or de Giuliano Montaldo: j'y ai notamment beaucoup aimé la prestation de Philippe Noiret que j'avais trouvé d'une grande justesse, toute en nuance, mais avec une grande prestance en même temps. En revanche, je n'aime pas la musique qu'Ennio Morricone avait composée à cette occasion, même si elle fonctionne bien dans le film de Montaldo, au point que j'ai refourgué mon cd.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Pour la petite histoire: J'ai découvert ce film de Giuliano Montaldo lors de sa sortie au cinéma, en France. Je ne me souviens plus de l'année. La musique est parue en cd bien après la sortie du film, donc, lorsque je suis allé voir Les Lunettes d'or au cinéma, je n'avais aucune idée de la B.O. d'Ennio Morricone. Comme je l'ai dit, j'ai beaucoup aimé le film et même la musique à ce moment-là ne m'a pas déplu et ai même pensé qu'elle avait contribué à mon émotion, ce qui contredit un peu, je l'admets, mon propos, plus haut, sur le fait qu'un film ne peut pas me faire aimer sa musique. Seulement, quand j'ai eu le cd entre les mains, que je lui ai accordé, d'ailleurs plusieurs fois, une écoute exclusive, je suis resté de marbre; tout tombant à plat, même le très beau souvenir du film n'y faisant rien. Je n'essaierai pas de justifier ce désintérêt par un manque de créativité ou d'éventuelles faiblesses musicales, j'ai juste trouvé ça gris et plat lors d'une écoute seule, une expérience que j'ai bien évidemment vécue avec d'autres films et compositeurs, même si c'est assez rare. Je l'ai refilé à quelqu'un qui fut heureux de l'avoir avec l'idée d'acheter le film en vidéo - maintenant je dirais en DVD - sauf que je ne l'ai pas trouvé, ne sais pas si le film existe dans ce format.Leary a écrit :En revanche, j'y reviens car je t'avoue que je bloque un peu sur ce point : Les Lunettes d'or s'inscrit dans la lignée de tellement d'autres compositions de Morricone. Je ne comprends pas du coup ce qui a pu te rebuter à ce point (à part peut-être son manque d'inventivité justement). Par ailleurs, je serais bien incapable de me séparer d'un CD de Morricone, Williams, Horner ou autres. A vrai dire, je ne me suis jamais débarrassé d'aucun CD.Janus a écrit : Par exemple, j'adore Les Lunettes d'or de Giuliano Montaldo: j'y ai notamment beaucoup aimé la prestation de Philippe Noiret que j'avais trouvé d'une grande justesse, toute en nuance, mais avec une grande prestance en même temps. En revanche, je n'aime pas la musique qu'Ennio Morricone avait composée à cette occasion, même si elle fonctionne bien dans le film de Montaldo, au point que j'ai refourgué mon cd.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Et ne crains-tu pas à ce moment de ta vie d'avoir été mal luné ? N'es-tu point désormais rongé par le remords ??
Je puis assurer que cette BO ne mérite pas l'opprobre (mais au moins tu as fait un heureux ! )
Je puis assurer que cette BO ne mérite pas l'opprobre (mais au moins tu as fait un heureux ! )
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Non, tu as raison, elle ne mérite pas l'opprobe et j'ai même dit qu'elle fonctionnait bien dans le film de Montaldo. Sinon, oui, j'ai fait un heureux car il aime beaucoup ce style-là de Morricone et cette B.O. en particulier. Donc, rien que pour cette raison-là, je ne regrette pas, même que, si c'était à refaire, je le garderais peut-être, qui sait? Puis j'étais sûr de trouver la vidéo du film (aujourd'hui DVD), étais parti du principe que je me contenterais volontiers de la musique dans le contexte d'un cinéma qui m'avait bien plu puisque sur cd, elle ne me faisait pas plus d'effet que ça. Il y a tellement longtemps que je ne l'ai pas réécoutée ni revu le film...Il faut dire qu'à cette époque, j'achetais plus qu'aujourd'hui, je prenais plus de risques, et lorsque je tombais sur des disques qui ne me plaisaient pas, j'essayais de m'en débarrasser, peu importe l'intérêt que je portais au compositeur. J'ai dû refourguer quelques "Goldsmith" et un ou deux "Schifrin"...entre autres...Leary a écrit :Et ne crains-tu pas à ce moment de ta vie d'avoir été mal luné ? N'es-tu point désormais rongé par le remords ??
Je puis assurer que cette BO ne mérite pas l'opprobre (mais au moins tu as fait un heureux ! )
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Dans mon exploration, je viens de trouver par hasard un exemple similaire de l'utilisation de la guitare électrique, où Morricone la fait sonner de la même façon que dans La Corrispondenza.
Et il ne s'agit pas effectivement d'une B.O., mais d'un morceau qui se trouve sur l'album de Zucherro (composé spécialement pour lui ?) Oro Incenso e Birra. La chanson s'appelle Libera l'Amore. Ce morceau est également présent sur" L'essentiel de Ennio Morricone" par Stephane Lerouge.
https://youtu.be/dXuO5TDepoI
Et il ne s'agit pas effectivement d'une B.O., mais d'un morceau qui se trouve sur l'album de Zucherro (composé spécialement pour lui ?) Oro Incenso e Birra. La chanson s'appelle Libera l'Amore. Ce morceau est également présent sur" L'essentiel de Ennio Morricone" par Stephane Lerouge.
https://youtu.be/dXuO5TDepoI
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Je savais qu'il avait fait un petit quelque chose pour Zucherro, mais je ne connaissais pas du tout, n'ayant pas encore pris la fameuse compilation de Lerouge que tu mentionnes... ...non non, on n'écarquille pas les yeux, je m'intéresse à beaucoup de choses en musique et fais donc des choix. Pour en revenir à la guitare électrique, je pense qu'il en a fait un usage similaire ou, du moins, dans cet esprit-là, encore ailleurs, seulement je ne sais plus où...
- Lee Van Cleef
- Inside Man
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Janus a écrit :mais je ne connaissais pas du tout, n'ayant pas encore pris la fameuse compilation de Lerouge que tu mentionnes... ...non non, on n'écarquille pas les yeux
"You cannot be serious !"
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Contrairement à Lee, je n'écarquillerai pas les yeux.Janus a écrit :non non, on n'écarquille pas les yeux, je m'intéresse à beaucoup de choses en musique et fais donc des choix.
Il faut bien aussi en garder un peu pour ses vieux jours ( ce qui n'est plus le cas de Lee qui est déjà dans ses vieux jours )
On va finir par trouver ; ça ne fait que 500CD à passer en revue, quelque chose comme ça... tu n'y mets pas du tien aussi !Janus a écrit :Pour en revenir à la guitare électrique, je pense qu'il en a fait un usage similaire ou, du moins, dans cet esprit-là, encore ailleurs, seulement je ne sais plus où...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Leary a écrit :On va finir par trouver ; ça ne fait que 500CD à passer en revue, quelque chose comme ça... tu n'y mets pas du tien aussi...
Remarque, avec Bach, mon compositeur classique de chevet et celui que j'écoute le plus, j'ai le même problème. Bon, comme je reviens régulièrement sur mes anciens disques, je finirai par m'écrier, seul dans mon fauteuil: Leary, ça y est je le tiens!
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- Yes Man
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Bonne recherche !
Bonne recherche et soyez des trouveurs, comme on dit !
Errare humanum est ! Je crois que j'ai mis chez Ennio de la guitare électrique là où c'est une sorte de synthé : par exemple Le clan des Siciliens, et Il était une fois dans l'Ouest... Je ne connais pas le titre des thèmes, mais je les ai bien en tête et après réflexion, je me suis dit que j'avais écrit des bêtises ! Sorry !
Errare humanum est ! Je crois que j'ai mis chez Ennio de la guitare électrique là où c'est une sorte de synthé : par exemple Le clan des Siciliens, et Il était une fois dans l'Ouest... Je ne connais pas le titre des thèmes, mais je les ai bien en tête et après réflexion, je me suis dit que j'avais écrit des bêtises ! Sorry !
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Tu n'as dit aucune bêtise, Daisy, dans les deux opus que tu as cités, il s'agit bien de guitare électrique, aucun doute là-dessus, du moins dans les versions originales...Je ne parle évidemment pas des reprises traficotées par divers orchestres plus ou moins laborieux.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Une question me taraude depuis un moment à propos du morceau Abolisson issu de Queimada. A la base sur l'album c'était "Abolição" semble-t-il (du portugais), mais alors d'où vient ce titre Abolisson ? Et surtout c'est quoi ? Du mauvais français pour "abolissons" ?
Accessoirement je trouve la version concert bien plus pêchue que l'originale. En live c'est quelque chose !
Accessoirement je trouve la version concert bien plus pêchue que l'originale. En live c'est quelque chose !
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- Yes Man
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- Inscription : lun. 23 nov. 2015 14:03
- Localisation : Bruxelles
Merci !
Merci pour l'info, Janus !
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Ok Janus, je viens d'attaquer l'écoute de El Greco, et je comprends d'emblée pourquoi tu as immédiatement établi un parallèle avec cette BO quand je t'ai fait part de mon énorme coup de cœur pour Prima Della Rivoluzione. Un thème comme celui-là, il aurait été criminel de ne pas lui offrir une autre vie et de nouvelles variations !
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Jaweco, je ne peux répondre à ta question pour le moment et n'ai jamais fait attention à cet orthographe.
J'avancerai même l'hypothèse non saugrenue que Morricone devait être assez fier de ce thème et qu'il ait voulu le réexploiter dans le film de Luciano Salce. C'est une hypothèse qui en vaut aussi une autre, celle que Salce aurait vu le film de Bertolucci et qu'il aurait remarqué ce passage musical au point de demander à Morricone de lui en créer un frère jumeau. Il fut plusieurs fois confronté à une telle demande. Combien de fois un réalisateur lui demanda d'écrire une musique dans le style d'Enquête sur un citoyen? Il y a une troisième hypothèse, celle que ce thème n'ait finalement pas été utilisé dans le film Prima della Rivoluzione, déconvenue qu'il lui est souvent arrivé durant sa longue carrière, cette dernière hypothèse n'annulant d'ailleurs pas la première. Bon, encore une fois, je n'affirme éviddemment rien car je n'ai jamais lu quoi que ce soit à propos de ces deux B.O.. Il reprend, soit dit en passant, un peu de ce thème, mais très brièvement, dans l'un des deux Karol, le second si je ne me souviens bien, ce qui n'a rien de choquant en soi, on croirait presque un clin d'oeil, une auto-citation, une sorte de brève ouverture...Ca fait un moment que je n'ai pas réécouté tout ça...Leary a écrit :Ok Janus, je viens d'attaquer l'écoute de El Greco, et je comprends d'emblée pourquoi tu as immédiatement établi un parallèle avec cette BO quand je t'ai fait part de mon énorme coup de cœur pour Prima Della Rivoluzione. Un thème comme celui-là, il aurait été criminel de ne pas lui offrir une autre vie et de nouvelles variations !
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Ces différentes hypothèses semblent toutes plausibles. La troisième serait facile à vérifier, mais je n'ai pas vu le film de Bertolucci. Et il faudra que je réécoute Karol maintenant que j'ai ce thème bien en tête... Je crois que je préfère son développement dans Prima Della Rivoluzione, mais en dehors de la tonalité qui n'est peut-être pas la même dans Il Greco, l'ornementation discrete de la mélodie semble lui conférer par moment une très légère touche hispanique, si je ne me leurre pas.