Isao TOMITA

Discussions autour de la musique de film, de télévision et de jeu vidéo
Scorebob
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Isao TOMITA

Message non lu par Scorebob »

Je crois bien que le célèbre compositeur Japonais décédé le 05-08-2016 n'a pas eu la faveur d'un topic dédié, voilà qui est fait , j'ai personnellement découvert le talent du monsieur à travers deux séries animées de quand j'étais minot et je trouve toujours sa musique épatante après tant d'années :

Princesse Saphir:





Le Roi Léo



Un film basé sur les prophéties de Nostradamus et qui annonçait la grande catastrophe en... 1999 , space non?:
Orchestral et électronique.



Un documentaire: Storm from the East:





The Twilight Samurai (2002):



Le fameux compositeur était aussi connu pour ses reprises aux synthés et adaptation et compositions telles que Snowflakes Are Dancing:

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Lee Van Cleef
Inside Man
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Re: Isao TOMITA

Message non lu par Lee Van Cleef »

Nostradamus, cette vieille ganache, ce roublard ! Prévenant jusqu'à l'ultime degré, le monsieur Irma des temps jadis prenait grand soin d'assaisonner ses fameuses prophéties d'une marge commode, genre quelques siècles, voire quelques millénaires, ceci afin qu'aucun esprit suspicieux ne pût l'accuser de son vivant d'affabuler au pifomètre. Et le super-devin, au fil des époques comme au gré des humeurs changeantes de l'humanité, de se volatiliser puis d'apparaître à nouveau sur toutes les lèvres, tel un serpent de mer... Dans les années 70, en tout cas, il semblait avoir suffisamment le vent en poupe pour légitimer que le Japon dédiât un film entier, le bien nommé Nosutoradamusu no Daiyogen (Catastrophe 1999 par chez nous), à ses prédictions un chouïa alarmistes. A la musique, Isao Tomita, en fier fils spirituel qu'il a toujours été de Wendy Carlos, confie essentiellement aux bons soins de son armada électronique souvent space un unique thème, réellement entêtant sur la durée. Histoire de varier son ordinaire entre deux complaintes synthétiques, il livre de-ci de-là le leitmotiv de la Fin de Tout à des trombones m'as-tu-entendu de la meilleure veine, et nous régale de quelques décoctions pop on ne peut plus seventies. De quoi faire amplement passer la pilule loin d'être rédhibitoire des quelques longueurs et autres périssologies parsemant les contes de l'apocalypse.
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