Lee Van Cleef a écrit :Deux résurrections pour le prix d'une ! UnderScores n'a pas seulement sauvé du trépas ce bon vieux Leitmotiv, mais en a profité pour insuffler une vie nouvelle dans les veines flétries de Dreams to Dreams. Il y a en tout cas tout lieu d'en être convaincu, tant le panégyrique "mauricejarresque" du jour ressemble ainsi qu'un frère aux louanges galactiques dont certains doux dingues couronnèrent autrefois James Horner.
Oui bin celle-là on l'aime beaucoup avec Totof (qui n'a RIEN à voir avec un autre Christophe Lemaire Belge, je le précise. Il est beaucoup plus beau lui aussi)
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
C'est à croire que l'infortuné Ecclésiastique, en punition de quelque tort païen qu'il s'escrime à étouffer sous le silence sépulcral de l'abbaye de Saint Pierre et Saint Paul, a écopé d'un abonnement sadiquement prolongé aux scores limite bas de plafond de ce cher Maurice ! La preuve aujourd'hui encore avec Almost an Angel, où Jarre bouclait tant bien que mal une année 1990 mystérieusement dévolue aux ectoplasmes en vadrouille parmi les vivants.
C'est pas faux l'Ancien. à l'époque notre frère préféré était encore au séminaire, et nous en avons profité, sale engeance que nous sommes, pour lui refiler des fonds de tiroir. Tout ça pour nous la péter avec des "must-have". Aujourd'hui le quasi-Pape nous toise de haut sous sa belle tonsure. Bien fait pour nous. le petit Jésus nous a bien puni. Amen et filez-moi un Alléluia pour faire bonne mesure !
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Le score Almost an Angel n’a rien de honteux, bien au contraire la preuve moi je l’adore . Je préconise donc, pour ceux qui ne l’ont pas, l’excellente édition Deluxe de chez Varèse. La critique du lien de Lee mène à l’édition simple (qui n’est déjà pas mal non plus)
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
A la question : "Paris brûle-t-il ?", l'actualité toute fraîche, jumelée à un lacrimoso planétaire dont le summum tire-larmes fut certainement l'allocution pleine de trémolos de notre super-Manu de président, pousserait presque férocement à répondre par une affirmative accablée. Leitmotiv, en revanche, remue encore et toujours, et le fait savoir en secouant de vibrations péristaltiques la planche Ouija d'UnderScores.
Paris Brûle-t-il ? et maintenant, le talonnant de très près, The Night of the Generals : cette pluie battante de svastikas et de longues bottes de cuir martyrisant le pavé finirait presque par jeter sur UnderScores un sulfureux discrédit si nos gentils lecteurs ne savaient pas déjà qu'elle n'a pour but, ô combien noble et pur, de servir Maurice Jarre. Congratulons donc le Grand Sachem et ses vieux copains au lieu de les foudroyer de regards outrés.
Vavavoum ! Bien que pas spécialement rassuré par cette vrombissante expérience, Jarre fait chauffer la gomme jusqu'au seuil de liquéfaction et, miracle des miracles, parvient à enchanter nos si délicats tympans au lieu de les forer à coups de ces décibels enragés dont les arènes de la Formule 1 sont généralement saturées. Si ça, ma brave dame, ça ne s'appelle pas le talent, le vieux Van Cleef ne mérite plus de courir les ténèbres katana au clair !
Ah ! Maintenant que vous avez publié le Sommer, on y voit plus clair !
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Quand les professionnels rameutés par l'excellent Richard Brooks tombent nez à nez avec ceux que le Grand Sachem, aux heures saintes de Leitmotiv, faisait marcher à la baguette et au tomahawk, la rencontre, on l'imagine assez, tourne bien vite à la virile et tonitruante friction. A prévoir, de la casse, des flingues phalliques, du soleil qui cogne dur, des serpents à sonnette et la musique de l'irremplaçable Maurice pour formidablement rythmer les débats.
Et j'ajoute, pour la bonne bouche, un truc plus qu'improbable : Une attaque de réglisse ! (Cherchez pas, y'a rien à comprendre...)
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Voilà un morceau de texte. Son auteur très en verve tarde peut-être un tantinet à y faire intervenir Jarre, mais le regard tout embué d'émotion qu'il porte sur le cinéma de David Lean et sur Ryan's Daughter en particulier fait qu'il n'y a rien de plus facile que de lui accorder un pardon bienveillant. Lisez, habitants d'UnderScores, le vieux Van Cleef vous le somme !
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
C'était le bon temps ! Celui des éperons scintillant et tintinnabulant au talon des bottes poussiéreuses et des six-coups messagers d'une mort vrombissante, ère disparue où le vieux Van Cleef ne s'était pas encore violemment amouraché des sinistres secrets des assassins de l'ombre. Une nostalgie similaire dégouline de la plume des séides du Grand Sachem, qui chantent dans un pétaradant unisson le vieil Ouest tel que l'imaginait Maurice Jarre.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Une autre rasade de western, sans le vieux Van Cleef celle-ci, mais avec des katanas bleuissant l'air de leur givre tranchant — autant dire que nous sommes loin de perdre au change, gentlemen. Le Grand Sachem en personne s'est attelé à nous narrer les cosmopolites tribulations du grand Jarre au pays des cow-boys, des Indiens et des samouraïs hiératiques.
Ces jours derniers, les joyeux zozos de Leitmotiv causent littérature en caractères majuscules et gras — exactement comme dans un post de Scorebob, tiens, c'est marrant. Charles Dickens d'un côté, Rudyard Kipling de l'autre, excusez du peu, chacun toisant l'autre tout en fourbissant d'éblouissants arguments. Pour servir de médiateur à ces colosses ombrageux, nul autre que notre cher Jarre, qui les gâte tous deux sans parti-pris ni favoritisme de mauvais aloi. Quel homme de goût, ce Momo !
Au temps de sa splendeur délicate, le sémillant JCVD faisait péter sur commande le grand écart entre deux rails de chemin de fer. Admirable exploit sans conteste, mais de la roupie de sansonnet malgré tout si l'on compare au double programme Mandingo / Plaza Suite, lequel, de son côté, balance carrément ses jambes élastiques au faîte de deux gratte-ciel new-yorkais ! Totophe Lemaire, l'une des âmes damnées de l'illustre Grand Sachem, vous explique ici et maintenant le pourquoi du comment.
A chacun ses lubies et ses violons d'Ingres. Ceux de Maurice Jarre consistaient à régulièrement chausser de confortables espadrilles et se tartiner de crème solaire avant de se rouler en riant à gorge déployée dans les sables du désert, ce majestueux abîme dont il avait fait sa muse porte-bonheur. Et dans cette catégorie où les grains dorés roulent par millions, les vétérans de Leitmoitiv ont sorti de leur musette un vrai incontournable.
Yep ! Toujours là les vieux de la vieille ! Et c'est pas fini en plus... Merci Mr Lee de faire le relais. J'espère que ces chroniques sont appréciées, au moins à moitié moins que le plaisir que nous avons eu à les écrire à l'époque. Jadis quoi.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
J'apprécie moi aussi ses chroniques, d'autant que j'avais déjà eu l'occasion de rédiger une biographie de Jarre pour cinezik. Mais il y avait pas mal de ses musiques que je n'avais pu écouter. Faut dire que l'animal en a fait un bon paquet. The Message est incontestablement un grand cru. Le film par contre assez soporifique je trouve. Mandingo, même s'il est moins musical est également intéressant, et la réalisation de Fleischer fait mouche.
Misquamacus a écrit :Yep ! Toujours là les vieux de la vieille ! Et c'est pas fini en plus... Merci Mr Lee de faire le relais.
Mais je t'en prie, Grand Sachem. Entre pauvres ruines éboulées et mangées de lichen verdâtre, il faut savoir se serrer les coudes. Et puisqu'on parle de vieux briscards toujours sur la brèche au mépris des ans, le hippie hirsute qui squatte la rubrique aujourd'hui se pose plutôt là, tu avoueras. Jarre a d'ailleurs mis un coeur si ardent à l'ouvrage qu'il aurait amplement mérité d'être illico intronisé Treizième Apôtre.
Des adultes emmitouflés de fanfreluches tape-à-l'oeil qui ferraillent avec l'enthousiasme de grands enfants, et un gamin renfrogné qui a fait le serment de ne jamais devenir adulte : les deux derniers papiers en date de la fine équipe de Leitmotiv ne sont pas avares de contraires, que l'inspiration brillamment fourre-tout de Maurice Jarre met en vivifiante lumière.
Amen et filez-moi un Alléluia pour faire bonne mesure !
. Je préconise donc, pour ceux qui ne l’ont pas, l’excellente édition Deluxe de chez Varèse. La critique du lien de Lee mène à l’édition simple (qui n’est déjà pas mal non plus)
