Écoute(s) du jour

[Le Yéti]

Le dernier Mission: Impossible est disponible sur les internets.

Vous voyez quand il y a des trailers de Star Wars et qu'il y a ces drôles de remix des thèmes de John Williams à l 'orchestre synthétique avec des grosses basses et des percussions à chaque fin de mesure ? Eh bien Lorne Bafle a fait pareil sur M:I Fallout. J'ai écouté que la première demi-heure et c'est exactement ce qu'on pouvait attendre de l'écurie Zimmer… mais sans Zimmer. J'attends de voir ce que ça va donner sur la suite, mais bon…

[Alien7]

Concernant le MI6 FALLOUT de Balfe, j'ai apprécié les variations harmoniques sur le thème de Schifrin, c'est différent de ce qu'on a entendu précédemment
et j'aime bien l'idée d'avoir rendu le thème dramatique et puissant, on sent qu'il y a un côté "ultime aventure" dans la musique qui correspond bien
effectivement au ton crépusculaire de "Dark Knight" bien que ça m'ait surtout fait penser davantage à "Inception". Curieusement, je préfère
que ce soit Balfe qui fasse la musique plutôt que Zimmer qui serait encore parti dans un délire conceptuel/expérimental qui tient surtout la route
sur papier...donc pour le moment, à part le côté répétitif et mécanique de la musique, je n'ai aucun problème particulier avec le score de MI6 FALLOUT,
mais je dois être le seul au vu des réactions courroucées des autres membres furibards...

[Indiana]

Rassure toi j'aime bien aussi.
Pas autant que les opus de Giacchino mais dans le film ça fonctionne très bien. Même si parfois quelques relans d'Inception et The Dark Knight se font ressentir.
Je n'attendais rien de ce score et Balfe ma surpris. Notamment dans les passages les plus calmes ou même lors des passages percussifs.

[Le Yéti]

Je suis presque traumatisé. J'ai écouté ce matin Genius: Picasso de Lorne Bafle et… c'est pas mal du tout. Pour du. Lorne Bafle c'est même carrément bien. Je suis sur le cul !

[Edern]

Quand il ne fait pas dans le bourrin, Balfe peut s'avérer très agréable. J'ai un bon souvenir de American Hero et Dough par exemple. C'est surtout son travail sur les "grosses musiques" que je trouve excessivement médiocre (les jeux Assassin's Creed, les séries Sons of Liberty et The Crown, Terminator Genisys, Geostorm, 12 Strong, Pacific Rim: Uprising...). Il n'y a finalement que son Lego Batman que j'apprécie dans ses trucs bruyants, aidé peut-être par le ton au second degré ?
Les quelques extraits que j'ai entendu de son travail sur Mission: Impossible - Fallout me laissent penser que ce n'est pas demain la veille que je vais apprécier ses musiques d'action.

[Le Yéti]

Je déteste pas Assassin's Creed parce que je ne peux rien détester de Assassin's Creed, mais je suis vraiment très surpris par ce Genius: Picasso où il semble avoir eu idée par piste ou presque.

Après, on sent bien le temp track parfois : le saxophone de "Stroke of Genius" ou de "Distorted Portraits" c'est Catch Me If You Can de Williams par exemple.

[Edern]

Après, on sent bien le temp track parfois : le saxophone de "Stroke of Genius" ou de "Distorted Portraits" c'est Catch Me If You Can de Williams par exemple.

C'est une grosse tendance chez Balfe, j'ai l'impression. À croire qu'il est une sorte de McNeely/Debney à la sauce RCP. Il recycle à tour de bras les musiques de Zimmer pour Nolan aussi (Inception, Dark Knight et Interstellar notamment).

[Inpou]

"The Last Boy Scout" - Michael Kamen (La La Land Records)

[Dadid]

A tale of love and darkness, de Nicholas Brittel (2015).

Achat opportuniste car trouvé à -60% dans les soldes FNAC. Bonne surprise ! Mis à part "La mer" de Charles Trenet qui tombe là-dedans comme un cheveux dans la soupe (et vite poussé hors de l'assiette), tout le reste est bien dans l'esprit du titre, versant intimiste. Musique "psychologique" au ton souvent ambivalent, peu d'instruments, textures à base de cordes, piano, du cymbalum et une voix ici ou là, un enregistrement parfait qui parachève l'ambiance. On peut penser à certains Desplat, Beltrami, Pemberton ou Greenwood, et bien d'autres... Une musique volontairement discrète, faite pour soutenir le film et envouter par ses sonorités plus que par sa composition, mais en CD elle sait aussi faire valoir de la beauté dans son dépouillement... Il me semble que quelqu'un ici en avait déjà parlé, mais je n'ai pas retrouvé qui.

[Le Yéti]

Curieux de voir de quoi Pinar Toprak — annoncée sur Captain Marvel — était capable, j'ai testé The Lightkeepers et c'était chiant à mourir. Du sous-Portman, avec une dose de sous-Thomas-Newman. Très peu pour moi. On va écouter le reste, et espérer qu'elle voit la LUMIÈRE pour le prochain Marvel.

[Sam Lowry]

Ecoute son WIND GODS, c'est une musique symphonique pour un documentaire qui aurait plu à Basil. C'est pas mal du tout.

[Mortimer]

Je confirme ! L'autre CD sorti chez Caldera, The River Murders n'est pas mal non plus.

[Le Yéti]

Je vais tester ces deux titres alors

[Mortimer]

Concernant The Lightkeepers je confirme aussi ZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

[Le Yéti]

De toute façon à part Portman et Wiseman… généralement les scores de comédies romantiques anglaises m'ennuient mourir. Le hautbois ça va deux minutes quoi, c'est bon.

[2flicsamiami]

Meg de Harry Gregson-Williams : une partition mineure, le compositeur ne semblant pas avoir été spécialement inspiré par le sujet. Néanmoins, pour qui aime et apprécie le style de HGW - comme cela est mon cas - ce score se révèle agréable et surtout très digeste, parvenant à greffer une nouvelle fois avec succès des éléments orchestraux à un environnement électronique.

Christopher Robin de Jon Brion et Geoff Zanelli : une partition melliflue, propre sur elle mais au final sans génie, inférieure à celle proposée l'an passé par Carter Burwell pour l'autre biopic consacré au créateur de Winnie l'Ourson. J'ai des difficultés à identifier la patte de Jon Brion dans cette affaire. Une deuxième écoute s'impose.

[Sam Lowry]

THE EQUALIZER 2 de Harry Gregson-Williams : franchement, là, je vais vous faire un post des plus utiles : je ne sais fichtrement pas quoi penser de cette musique... c'est tantôt pas mal foutu et tantôt impersonnel et générique au possible ! D'habitude, j'écoute toujours deux fois mais là je ne sais même pas si j'ai envie d'y revenir... je suis quand même globalement déçu parce que le gars a en principe plus que ça à offrir. On sent qu'il a été bridé. Dommage.

[Lee Van Cleef]

D'habitude, j'écoute toujours deux fois

Tu veux dire... absolument tout ? Même les plus indigestes rogatons dont l'UnderScorama suinte de toutes parts chaque mois ?

[Sam Lowry]

Quasiment... oui ! A moins que dès la première écoute, mes oreilles aient expurgé 100% de ce qu'elles ont du subir... Là, elles imposent un veto non négociable à mon cortex.

[Dr Evil]

Comme certains confrères, petite journée HGW.

Concernant The Equalizer 2, c'est à peu près comme le premier, mais un peu moins gras du bide! Faut dire qu'après l'abominable Mission Impossible : Fallout, mes oreilles s'avèrent fort indulgentes.

Quand à The Meg, contrairement à ce qui a été dit un peu plus haut, ce qui n'engage que moi bien sûr, c'est une bonne surprise.

Pas le score de l'année, mais le compositeur se sort un peu les doigts de là où je pense et sort de sa routine post Man On Fire.

Au programme, une BO tout à fait plaisante, dotée de morceaux d'action corrects, un dépaysement de pacotille mais pas génant et quelques morceaux plus mélodieux. Je ne sais pas si le monsieur a été motivé par la perspective d'illustrer un genre neuf en ce qui le concerne, soit il kiffe les meganodons ou Statham, voir les 2.

Encore une fois, pas de quoi crier au génie, mais tout de même plus apréciable que la tambouille qu'il nous sert depuis un bon bout de temps.

[Lee Van Cleef]

Dans le coffret des incunables confectionné par Music Box, les douceurs succulentes ne manquent pas, c'est indiscutable. Seules les têtes de lard accoutumées à faire la fine bouche (le vivant portrait du vieux Van Cleef, c'est à s'y méprendre) ne trouveront pas leur bonheur parmi cette myriade de thèmes, tous du genre à vous trotter sournoisement dans la tête. De mon côté, j'avoue un faible pour la mélancolie coriace d'Antoine et Sébastien, face à laquelle j'ai presque immédiatement déposé les armes — katana, shuriken, naginata et toute la foutue panoplie. Mais tout n'est pas si rose, trois fois hélas... Un séquençage souvent calamiteux s'acharne à saper la séduction musicale bien de chez nous, entre redondances à foison et pistes éclairs d'où ruisselle le sentiment qu'on les a amputées de leur début comme de leur fin. Un seul disque, bâti par exemple sur le modèle des anthologies à la Stéphane Lerouge, eût certainement mieux convenu que ce triple album balançant ainsi qu'une outre pleine sa panse lourdement proéminente.

[Inpou]

"Ricochet" (Alan Silvestri - Varese Sarabande)

"Volcano" (Alan Silvestri - Varese Sarabande Club)

"MouseHunt" (Alan Silvestri - Varese Sarabande)

[Sam Lowry]

SKYSCRAPER de Jablonsky : je n'ai qu'un truc à dire : où est passé le compositeur de STEAMBOY ?? Je vais finir par croire que ce n'était pas lui qui avait composé pour ce dessin animé ! Ce SKYSCRAPER est une infâme mixture de tout ce qui se fait actuellement dans l'action/suspens scoring... c'est à dire, transparent, sans thématique et au final chiant à mourir...

[DarkCat]

"Into the Wild" de Geoff Zanelli.
Je ne m'attendais à rien de spécial, même si j'ai aimé certains scores du bonhomme. Mais pour le coup, c'est vraiment une bonne surprise. C'est clairement le genre de score de séries TV qui peut fonctionner en écoute seule, hors des images. Je suis donc bien content de cet achat.

[Dadid]

En visionnage, plutôt : Deux hommes en fuite (Figures in a landscape) mis en musique avec économie par Richard Rodney Bennett, et ça ne verse pas dans le mélo, loin s'en faut. On a là du Bartók / Schönberg quasi "goldsmithien" par moments, si je peux me permettre d'inverser les influences. Un score rare et bon !