Mais pourquoi donc la musique d'Andrea MORRICONE n'est-elle qu'une pâle imitation de la musique de son père ?
ici, une preuve flagrante :
HYMN TO FAITH by ANDREA MORRICONE for Solo Clarinet and Orchestra
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Je ne connais pas assez bien sa musique pour porter un vrai jugement, mais à en juger par cet extrait, on a l'impression en effet qu'il reprend la boutique.
- Bonjour Monsieur, je voudrais 3mn30 de Morricone ! Il vous en reste ?
- Mieux que ça Madame, nous en fabriquons encore ! Vous en voudriez à la flute, au violon, ou au hautbois ?
Enfin, ceci pour le côté nostalgique et "commercial", car pour le côté plus expérimental ou parfois aride de son père, ça m'étonnerais déjà plus... Ce serait donc du Morricone demi-sel...
Walden a écrit: Mais pourquoi donc la musique d'Andrea MORRICONE n'est-elle qu'une pâle imitation de la musique de son père ?
Pas systématiquement quand même. Toutefois, dans le registre mélancolique/nostalgique avec soliste et orchestre, Andrea n'est pas le seul à avoir imité son père, mais, s"il y a le savoir-faire, il manque de toute évidence ce quelque-chose en plus qui existe chez Ennio Morricone et ne se retrouve pas chez lui. L'emprise du père aurait-elle été un peu castratrice? En partie, je pense que oui. En tout cas, c'est ma première impression. La seconde c'est qu'il semble davantage s'éclater dans la direction. Il faut savoir qu'il dirige d'autres compositeurs, même classiques comme Mozart et Beethoven, ce que son père s'est toujours refusé de faire. D'ailleurs, chacun remarquera que dans la direction d'orchestre, le fils n'a rien à voir avec son paternel. Côté composition, il y a quelque-chose qui n'est pas héréditaire et qui ne se transmet pas. C'est inné à l'individu.
Walden, essaie cette Ouverture pour orchestre où la filiation avec son père est moins évidente et surtout moins plombante que dans l'oeuvre que tu as présentée.
En effet, il m'est déjà plus sympatrique ainsi ! Comme l'a sous-entendu Janus, le tempérament d'Andrea n'est pas celui d'Ennio, peut-être celui de sa mère puisque le chat noir nous a rappelé cette évidence.
PJ30 a écrit :La première fois que j'ai vu cette vidéo l'année dernière ça m'a fait rire! je trouve qu'il en fait trop.
la charmante brune le regarde en souriant.
Sur ce point-là, force est de constater que ce n'est pas le fils de son père. C'est le même morceau posté par Walden mais dans une interprétation différente. Le clarinettiste me semble quand même meilleur ici.