Les petits carnets d'UnderScores

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Dadid
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Ouaip, c'est vrai qu'il est vite retourné dans l'ombre le gars... pourtant son Speed avait marqué à jamais les cerveaux, son très fun Twister avait confirmé avec un bel équilibre entre orchestre, guitare qui chiale et puissance bourine, sans compter ses excellents arrangements sur la version théâtrale de The Lion King... J'avais oublié ce Bad Boys, sans doute parce que le film m'avait impitoyablement broyé certains organes, et que le chanson titre avait pris le dessus dans le peu de souvenir qu'il m'en reste... Merci LEE, grâce à toi j'ai vécu à nouveau ce moment ! :D
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Pierrebrrr
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Pierrot ? Nous avons parcouru le cinquième du chemin !
Le bout du tunnel n'est pas loin !
Enfin, quand je pense qu'1% de notre grand oeuvre aura été consacrée à Mickey Bay, j'aurais bien envie de t'y laisser, dans le tunnel. T'a mis la barre très haut là, mais je sais que tu as de la ressource, et que ça pourrait monter encore de quelques crans.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen

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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Bam ! Pendant que le vieux Van Cleef faisait le zouave en compagnie des mauvais garçons de Michael Bay, Pierrot peaufinait dans l'ombre ce qui s'impose d'ores et déjà comme l'un de ses meilleurs textes. Tournant décisif (quoique pas forcément très heureux, de mon point de vue) dans la carrière du plus "mode" des cinéastes hongkongais, In the Mood for Love se dévoile à vous, heureux lecteurs, sous des atours que magnifie la prose ciselée de notre excellent compagnon. Diantre ! Ca va être coton de passer après un tel papier, là...

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Pierrebrrr
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Tournant décisif (quoique pas forcément très heureux, de mon point de vue)
Mon ami... Lire ça, au milieu d'un bouquet de compliments si rassérénants. Soupir. Tu va me dire qu'In the mood for love, c'est le film d'un cinéaste commençant à voir ses formules, prenant la pose de l'auteur, abandonnant la spontaneité sauvage de ses jeunes années pour envoyer de la poudre aux yeux d'un public occidental prêt à succomber ? Que c'est la version tranquille et bourgeoise du déchirant Happy Together ? Que tout dans le film est fait pour vendre Wong à la cinéphilie molle des festivals ? Que c'est une arnaque paresseuse remplie de ralenti facile, de hors-champs confortable et de louvoiement pour glorifier une histoire se refusant à nous montrer sa chair ? ben j'espère pas, parce que sinon t'a tout faux. Et ça, ça m'en boucherai un coin.
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Sam Lowry
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Le cinéma HongKongais et moi, ça fait deux (si ce n'est plus !). Je n'ai jamais vu un seul film de Wong. Pas même ce In The Mood For Love célébré avec maestria par l'analyse de la musique (ou, du moins, d'un morceau) de notre Pierrot. Mais tu me fais presque regretter cet état de fait. La bande-annonce avait toutefois réussi le tour de force de me faire prendre la poudre d'escampette. Oui, monsieur. Les auteurs qui prennent la pause (comme tu l'écris) ça me fait un peu faire caca mou (pardon pour l'image)... Mais je vais peut-être me laisser tenter, impulsé par ta prose et ta mise en garde qui concernait, certes, notre empyjamé de ninja qui me titille l'esprit (c'est pas Lee qui me titille l'esprit hein :mrgreen: ...).
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Pierrebrrr a écrit :Tu va me dire qu'In the mood for love, c'est le film d'un cinéaste commençant à voir ses formules, prenant la pose de l'auteur, abandonnant la spontaneité sauvage de ses jeunes années pour envoyer de la poudre aux yeux d'un public occidental prêt à succomber ? Que c'est la version tranquille et bourgeoise du déchirant Happy Together ? Que tout dans le film est fait pour vendre Wong à la cinéphilie molle des festivals ? Que c'est une arnaque paresseuse remplie de ralenti facile, de hors-champs confortable et de louvoiement pour glorifier une histoire se refusant à nous montrer sa chair ?
Pour tout avouer, tu viens de m'ôter de la bouche l'entièreté des mots auxquels j'aurais pu penser pour définir In the Mood for Love... Mais c'eût été excessif de cribler d'une telle rafale de banderoles ensanglantées la romance platonique de Wong. Disons que je reste sensible malgré tout à ses audaces discrètes mais bien réelles, qui font le pari de conter une histoire d'amour en s'attardant exclusivement sur les "creux", d'ordinaire sacrifiés par les réalisateurs avides de déclarations brûlantes et d'étreintes fougueuses. Evidemment, le danger d'un parti-pris aussi tranché était de distiller peu à peu l'ennui... ce que le film ne parvient pas à éviter sur la durée. Tantôt fascinant, tantôt ronronnant, à la lisière de l'objet décoratif, il déconcerte et engourdit même un brin après la passion convulsive des oeuvres précédentes du metteur en scène ; lesquelles, reconnaissons-le, semblaient avoir fait le tour de ses obsessions thématiques et visuelles (l'horripilant Les Anges Déchus, qui se précipite tête la première dans une impasse). Sans doute Wong avait-il estimé le temps venu de renouveler son bagage.
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Sam Lowry a écrit :Les auteurs qui prennent la pause (comme tu l'écris) ça me fait un peu faire caca mou (pardon pour l'image)... Mais je vais peut-être me laisser tenter
Pour être franc, mon vieux Sam, tu m'as souvent donné l'impression de plutôt faire partie de ces zigues pas toujours de bon conseil pour lesquels, en-dehors du cinéma de genre et de ses affidés plus ou moins déguisés, il n'existerait point de salut. Mon vieux coeur saigne encore au seul souvenir de mon papier sur la collaboration Sarde/Sautet, à propos duquel tu avais déboulé pour assassiner sans aucune sorte de procès ce grand cinéaste... Crois-moi, tenter de t'infliger la vision d'In the Mood for Love, que l'on se situe du côté enflammé de Pierrot ou du mien, plus mesuré, n'est définitivement pas la meilleure idée qui pourrait germer dans tes deux cervelets. Et pendant que nous y sommes, je crois même que tu devrais carrément faire l'impasse sur la Séquence du Béophile la semaine prochaine, qui, j'en ai bien peur, risque de suivre à son tour le sillon intimiste creusé par Pierrot. Bon sang, si même le vieux Van Cleef commence à jouer les tafioles battant des cils, maintenant ...!
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Krull
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Lee Van Cleef a écrit :...jouer les tafioles...
Voilà bien une expression que, jamais au grand jamais, j'aurais crû voir émerger du clavier pourtant prolixe du Vieux.
N'empêche que je vous kiffe vous deux, toi la Momie et toi Pierrot le Fou-fou, vos billets, bien que focalisés, étant on ne peut plus parlants sur le langage audiovisuel que nous adorons 8-)

Et qui sait, je vous rejoindrai un de ces quatre, ça vous fera une pause ;)
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Krull a écrit :N'empêche que je vous kiffe vous deux, toi la Momie et toi Pierrot le Fou-fou, vos billets, bien que focalisés, étant on ne peut plus parlants sur le langage audiovisuel que nous adorons 8-)
Te savoir aux avant-postes depuis les temps premiers de notre peu banale aventure m'honore profondément, mon Krullito, et m'encourage à ne surtout pas lever le pied. Ceci étant, quelle chose mystérieusement désobligeante (ma main cadavéreuse à couper que c'est ça !) peux-tu bien sous-entendre par cette histoire de billets "focalisés", dis-moi ?
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Krull
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Je faisais simplement allusion à votre manière de parler de musique de film au travers d'une séquence en particulier, que je trouve en l'occurence ludique et intelligente :)
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Tout s'éclaire, compagnon. Fidèle à moi-même, je n'avais pu m'empêcher d'imaginer un truc nettement plus retors... Qu'on m'y reprenne à douter à nouveau de ta chevaleresque camaraderie !
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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"Ouais, bon, Lelouch, à part foutre des travellings circulaires dans tous les sens, hein..." Le vieux Van Cleef, pour sa livraison hebdomadaire, espère être parvenu à voir un tantinet plus loin que ces griefs ô combien éculés (mais pas sans fondement pour autant, il faut l'avouer) à l'encontre du réalisateur du merveilleux Un Homme et une Femme. Aussi mégalomane ait-il pu se montrer au fil des ans, il mérite tout de même mieux. Tout comme, d'ailleurs, son compositeur d'élection, pas mal souillé de fiel lui aussi par les langues bifides ("Ouais, bon, Francis Lai, à part servir la même soupe grumeleuse à Lelouch, hein...").

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Sam Lowry
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

Message non lu par Sam Lowry »

Beau texte que voilà mon cher Van Cleef ! Même si je ne suis pas, je l'avoue, un franc admirateur de l'oeuvre de Francis Lai et encore moins de celle de Lelouch. Deux personnages qui jouissent selon moi d'un statut un peu usurpé... mais qui ont, bien entendu, leur place dans le panthéon du grand public.
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Julien
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Oulah oui, un gros moment d'ennui pour moi aussi ce film, même si Lelouch peut quand même se vanter d'avoir deux grandes réussites dans sa filmographie : L'Aventure c'est l'Aventure et La Bonne Année. En fait je me demande si c'est pas la ritournelle de Lai qui a rendu le film aussi populaire. Avec une musique plus insignifiante peut-être que le film serait passé inaperçu ! (Toujours la plume aussi experte Lee. J'aimerais bien pouvoir écrire comme ça !)
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Sam Lowry a écrit :Même si je ne suis pas, je l'avoue, un franc admirateur de l'oeuvre de Francis Lai et encore moins de celle de Lelouch.
Ah ça, il te sera ardu de prétendre que je ne t'avais pas mis en garde la dernière fois, mon vieux Sam ! Pierrot et moi, on fait un peu nos midinettes alanguies, en ce moment. C'était probablement une question de survie après un Bad Boys résolu à prouver que c'était lui, et personne d'autre, qui avait la plus grosse... Cela dit, tu devrais cesser de retenir ta respiration d'un air aussi crispé. Car très franchement, il y a une sacrée belle lurette que Lai et surtout Lelouch ont été culbutés hors de leur piédestal, dégringolant loin, très loin du strass et des paillettes dont ils avaient eu jadis plus que leur content. A telle enseigne qu'on a peine à croire aujourd'hui qu'ils aient pu conquérir une Palme d'or durant leurs vertes années.
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

Message non lu par Sam Lowry »

Lee Van Cleef a écrit :Ah ça, il te sera ardu de prétendre que je ne t'avais pas mis en garde la dernière fois, mon vieux Sam !
Je le confesse bien volontiers. Après ton ode sévèrement burnée au génie combiné de Mark Mancina et de Michael Bay, je ne m'attendais tout de même pas à cela ! :mrgreen: Mais c'est d'autant plus méritoire pour vous que de savoir passer du coq à l'âne en balayant ainsi un large spectre d'émotions. Mon allergie relative au style de Lelouch et à la musique sucrée (à la limite du diabète !) de Francis Lai n'est néanmoins pas un obstacle au plaisir que j'éprouve à vous lire hebdomadairement ! :)
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Notre Pierre (qui êtes au mieux) nous file les frissons de l'angoisse avec son décryptage d'une scène de THE ENTITY dans laquelle la belle Barbara Hearshey apprend à ses dépens que les plaisirs saphiques peuvent être brutaux dès qu'il s'agit d'être aux prises avec un esprit frappeur un rien libidineux...
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Pierrebrrr
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

Message non lu par Pierrebrrr »

... d'autant plus que la pauvre n'a rien demandé ! Un rien libidineuse, l'entité ? C'est plutôt une psychopathe sans limite aucune. Pas eu la place dans l'article, mais je crois que Verhoeven se souviendra du film de Furie lorsqu'il filmera les abus de son homme invisible.
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Lee Van Cleef
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Pierrebrrr a écrit :Enfin, quand je pense qu'1% de notre grand oeuvre aura été consacrée à Mickey Bay, j'aurais bien envie de t'y laisser, dans le tunnel. T'a mis la barre très haut là, mais je sais que tu as de la ressource, et que ça pourrait monter encore de quelques crans.
Quand Pierrot contre-attaque, il ne fait pas de prisonniers ! Le divin Michael hier, Sidney J. Furie aujourd'hui ! Bien sûr, mon honorable confrère rétorquera probablement que le gaillard n'a pas réalisé que des Iron Eagle et Superman IV de peu reluisante mémoire. Preuve en est justement cet Entity qui vaut tout autre chose que sa réputation de sous-Poltergeist (qu'il précède, pourtant). Pas mal snobé lui aussi, Charles Bernstein y fait des étincelles. Voilà qui méritait bien un décryptage rentre-dedans (bah quoi ? J'ai dit une connerie ?).
Sam Lowry a écrit :la belle Barbara Hearshey apprend à ses dépens que les plaisirs saphiques peuvent être brutaux dès qu'il s'agit d'être aux prises avec un esprit frappeur un rien libidineux...
Saphiques, dis-tu ? Et dire que je m'étais toujours représenté l'entité invisible sous l'apparence ô combien mâle d'un des monstres affamés de stupre d'Urotsukidoji... Qu'importe. Il y a plus grave dans nos insignifiantes existences terrestres. Comme par exemple, ami Sam, le fait que ta brillante présentation soit dépourvue de la traditionnelle petite image-qui-va-bien :

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Sam Lowry
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Lee Van Cleef a écrit :Et dire que je m'étais toujours représenté l'entité invisible sous l'apparence ô combien mâle d'un des monstres affamés de stupre d'Urotsukidoji...
Ah mais l'un n'empêche pas l'autre mon cher Lee !! :mrgreen:
Lee Van Cleef a écrit :Comme par exemple, ami Sam, le fait que ta brillante présentation soit dépourvue de la traditionnelle petite image-qui-va-bien
Ah oui, mes excuses. Mais il faut dire que je ne voulais pas te voler la vedette dans cet exercice où tu excelles ! ;)
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Janus a écrit :
Lee Van Cleef a écrit :Tiens, ça fait plaisir de te retrouver dans le coin, ami Janus ! Serait-ce une manière subtilement tendancieuse de m'exhorter à écrire au plus tôt un article sur une scène musicalisée par Morricone ? J'y pense, compagnon, j'y pense de plus en plus sérieusement...
J'espère bien! :mrgreen:
Pierrebrrr a écrit :Il n'y a qu'à écouter une compil' de westerns italiens pour se rendre compte de l'avant/après Morricone.Mais ça, c'est presque le pré carré de mon vieux compagnon, et je ne doute pas qu'un jour très prochain, il nous régale d'un prolongement à l'italienne à mon ouverture sur le film de cow-boy.
Dans l'esprit du lecteur habile et sagace, le recoupement de ces deux anciens messages devrait donner une indication précieuse, pour ne pas dire décisive, quant à l'identité du Zigomar de la Semaine. Vous pensiez peut-être à la truculente farce musicale d'Occhio alla Penna ? Audacieuse tentative, mais couronnée du plus cuisant insuccès : le vieux Van Cleef s'est plus classiquement reporté sur un titre phare du western all'italiana. Hâtez-vous donc de prendre place, certain pistolero aux yeux d'azur est sur le point de faire l'Histoire...

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Re: Les petits carnets d'UnderScores

Message non lu par Sam Lowry »

Ta critique, mon cher Lee, de cette scène "mythique" fait non seulement naitre en moi, simple lecteur, des images pleine de fureur mais également m'a donné envie de revoir ce western italien ! Merci.
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

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Y'a pas de quoi.
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

Message non lu par Lee Van Cleef »

Si l'irremplaçable Lino Ventura n'avait quitté depuis longtemps cette vallée de larmes, il aurait sans doute grommelé à propos du vieux Van Cleef et de Pierrot qu'ils osent tout, et que c'est même à ça qu'on les reconnait (ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils soient cons, hein). A charge pour mon facétieux compère d'en administrer l'énième preuve, à grand renfort, ce coup-ci, de rap bringuebalant dans une Chine médiévale éclaboussée de bleu électrique !

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Dadid
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Re: Les petits carnets d'UnderScores

Message non lu par Dadid »

Exxxxxxxxxxxxxcellent choix ! Séquence culte pour moi, mais ce n'est pas la version chantée que je connaissais par cœur, celle-ci est-elle en cantonnais ou mandarin ?
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