Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Il parait que les séries TV policières, dans le Japon des années 70 et 80, étaient particulièrement corsées, amoncelant passages à tabac, poursuites en bagnole échevelées et flingages de western avec une boulimie telle que l'on s'amuse parfois à les comparer aux yakuza eiga électriques de Kinji Fukasaku, ou aux outrances du polar transalpin enfanté par les tristement fameuses années de plomb. Alléchant programme, que je n'ai jamais pu vérifier sur pièces. En revanche, les musiques de ces shows restés très populaires pourraient tout aussi bien, après avoir flanqué le feu à mon lecteur, faire office de certificat d'authentification. Il y a quelque temps, Seibu Keisatsu, écrit à plusieurs mains (dont celles, ô combien dynamiques, de Kentaro Haneda), avait inondé mes veines d'adrénaline. A présent, c'est au tour de Daigekito Mad Police '80, où sévit cette vieille ganache de Yuji Ohno, de dispenser à mes narines palpitantes son musc testostéroné. Le thème file à toute blinde, à l'image de morceaux de bravoure gavés de punch, et un peu de mélancolie virile, suintant langoureusement, fait aussitôt surgir l'image de petits bars solitaires, dans la pénombre desquels les superflics aux lunettes noires éclusent sans mot dire une bière consolatrice.
Rork
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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J'ai entendu ça récemment aussi... A quand un concert en France? Ben quoi, on peut rêver, non?
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DarkCat
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Camarades, que pensez-vous des BOF suivantes et laquelle me conseilleriez-vous en priorité ?

Koukyokumikyoku Saibougu 009
CYBORG SOLDIER 009 Cho Ginga Densetsu
Mado-King Granzort
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Bin alors, tous les Japonobéophiles sont partis en vacances ? Ou sont simplement terrassés par le soleil et le pastaga ? :lol:



En attendant, je viens de craquer et de me commander le nouveau CD de Naoki Sato, intitulé "Rudorufu To Ippai Attena". Aussitôt découvert aussitôt commandé (2500 yens tout de même... dur dur [dead] )!! Mais comment pouvais-je résister à la musique présente dans ce genre de film d'animation ? =^..^=
Scorebob
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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A la limite je peut comprendre que tu en pince pour le chat mouraï mais chat casse pas des briques non plus :lol:
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Qu'il est bête, ce Bob ! :mrgreen: :lol:
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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DarkCat a écrit :Bin alors, tous les Japonobéophiles sont partis en vacances ? Ou sont simplement terrassés par le soleil et le pastaga ? :lol:
Te connaissant comme j'ai aujourd'hui la pleine certitude de te connaître, mon vieux chat du Cheshire, tu peux t'épargner un dilemme inutilement cornélien en faisant tomber tous ces disques, sans exception, au fond de ta gibecière ! Et si tu continues malgré tout à éprouver quelques réticences, j'ai là de quoi les faire voler en morceaux, qu'en dis-tu ?
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Dadid
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Il mesure 50 mètres, crache du feu atomique, trimbale d'un pas lent son caractère grognon en plus du poids de ses écailles... et je viens de le trouver dans ma boîtes aux lettres!

Image

Le voilà à l'écoute depuis quelques minutes seulement, ce nouvel enregistrement du Japan Century Symphony Orchestra dirigé par Kaoru Wada, que je ne résiste déjà plus à l'envie d'en toucher un mot. Déjà, l’emballage est bien fait, et le CD (venant pourtant du japon) est nickel - ça change des Intrada et consorts qui pètent de partout à la première ouverture. Un détail, mais bon... Puis, le CD à peine lancé, voilà que la bête nipponne déboule dans mon salon, écrase ma table basse et salit de ses grosses papattes mon beau sol en véritable faux bois. Cool ! Cette version musicale de 1954 n'a pas pris une ride, et l'excellent enregistrement fait le reste... c'est à dire très plaisir ! :D
Jordan_TokuScope
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Salut à tous,

Je vous dérange quelques instants pour vous présenter "Génération Tokusatsu", un album regroupant les génériques français (et musiques additionnelles) des différentes séries de San Ku Kai à Jetman en passant par Spectreman et Winspector, totalisant ainsi 28 titres, sur lequel j'ai eu la chance de collaborer (au niveau de la tracklist et du choix des titres).

Le CD sera tout d'abord disponible à partir du 1er octobre sur la page Facebook de l'éditeur (Télé80) au prix de 15 euros (paiement Paypal), avant de se retrouver à partir du 25 novembre dans les bacs. Il est également disponible en pré-commande chez MusicBox Records.

La jaquette : http://www.generikids.fr/wp-content/upl ... rikids.jpg

La tracklist est la suivante :

1. Ouverture (Eolia Theme)
2. San Ku Kai
3. La Guerre
4. Les Trois Etoiles (Space View)
5. Eolia
6. Spectreman
7. Spectreman contre Docteur Gori
8. X-Or
9. Bioman (Générique Canal+)
10. Bioman, Géant de l'Esperance
11. Bioman (Générique TF1)
12. Maskman - Dis-moi Bioman
13. Liveman - Bioman est de Retour
14. Flashman
15. Sharivan
16. Capitaine Sheider
17. Jaspion
18. Ultraman 2080
19. Ultraman 80
20. Spielvan
21. Giraya
22. Metalder
23. Turbo Rangers
24. Jiban
25. Winspector
26. Fiveman
27. Jetman
28. Eolia 2016 (Remix by Parallax)

Et des extraits sont disponibles ici :
http://www.generikids.fr/#/tele-80-gene ... tokusatsu/
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Je me rappelle d'une fois, où le chat du Cheshire avait demandé au sagace Janus s'il avait la moindre idée des influences d'Ennio Morricone, au début des années 60, quand l'heure était arrivée pour lui de révolutionner le son du vieil Ouest. Et toujours d'après mes souvenirs de bric et de broc, Janus, exégète d'airain du Maestro, n'avait trop su que répondre, stupéfiant mais vrai ! Après mûre cogitation, l'idée m'est venue qu'il suffisait peut-être tout simplement de loucher du côté de la source où Sergio Leone lui-même avait puisé son eau miraculeuse : Yojimbo. En 1961, l'insolence avec laquelle Kurosawa avait maculé de boue le kimono trop rutilant du chambara allait de pair avec la musique de Masaru Sato, qui pouvait faire mine de gratifier la tradition d'une profonde génuflexion pour mieux, la seconde suivante, lui décocher un facétieux pied de nez.

Sept ans après ce titre crucial, le compositeur faisait toujours autant des siennes avec Kiru (Kill, la Forteresse des Samouraïs), que Cinema-Kan, heureux label, vient de sortir. Evoquons de suite les trucs qui chagrinent : comme c'est fréquemment le cas avec les albums naphtalinés en provenance de l'Archipel, cette édition n'a en rien été pensée pour le petit confort duveteux du béophile et, au lieu de suites charpentées avec adresse, nous assène quantité de pistes culs-de-jatte. Irréductible à l'extrême brièveté de la plupart des morceaux, le charme opère pourtant, au diapason du formidable film tragi-comique de Kihachi Okamoto.
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Janus
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Je connaissais les influences de Leone et essaierai d'écouter la musique de YOJIMBO. En revanche, j'avais déjà jeté mon dévolu sur des suites de musiques de films de Masaru Sato, or ça ne m'avait pas emballé plus que ça, du moins à l'époque. Je ne me souviens plus s"il y avait des extraits de YOJIMBO dedans. J'avais refourgué assez rapidement l'objet. :oops: A ma décharge, il faut dire qu'à cette époque j'étais en pleine découverte de Toru Takemitsu, aussi bien par sa musique de film que de concert. Il demeure à mon oreille le plus grand compositeur japonais, malgré mon exploration toujours plus large de la musique nippone depuis des années. Il est de ce côté-là de la planète ma référence majeure.
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Pas question de sourire, cette fois. Au contraire de Kiru, vous ne décèlerez pas l'ombre d'un frémissement sur les lèvres du génialissime Tatsuya Nakadai dans Dai-Bosatsu Tôge (Le Sabre du Mal), qui délivre du fameux bretteur Ryunosuke Tsukue une vision ô combien noire et sanglante. Toujours aux avant-postes, Masaru Sato fait don à ce ténébreux personnage d'un thème particulièrement sinistre, qui étouffe entre ses anneaux de glace jusqu'à la plus insignifiante velléité de légèreté dont les instrumentistes auraient pu témoigner. On tient encore là un fort joli morceau de disque, paru lui aussi sous les fières oriflammes de Cinema-Kan, dont le vieux Van Cleef compte bien dès à présent guetter avidement les sorties futures.
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Il m'aura suffi d'en parler... Je sors de la page régulièrement actualisée par le valeureux Starfe où sont recensées les dernières parutions. Et la toute nouvelle salve de Cinema-Kan y figure justement ! Trois titres, dont une oeuvre du talentueux Yasushi Akutagawa, surtout connu par le vieux Van Cleef pour avoir apporté de très belles choses aux superbes drames criminels réalisés dans les seventies par Yoshitaro Nomura.
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Dadid
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Je viens de découvrir sur le Tube cet arrangement de Godzilla pour quatuor à cordes. Pas mal !

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DarkCat
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Effectivement sympa. :D
A quand la version bignou ou yukulele ? Remarque bien que ça doit sûrement déjà exister.

Sinon, en provenance de ce beau pays, je viens juste de recevoir "Cobra, the Space Pirate - Complete soundtrack", dont je rêvais depuis sa sortie en 2004. J'suis vraiment un mec patient, y'a pas à dire. :lol: Je sais ce que je vais écouter cet après-midi. 8-)
Par contre, ils font vraiment chier avec leurs boîtiers hyper spécifiques. Si tu le casses, t'es bien dans la mouise pour le changer. :-C

Et en complément, j'ai aussi pris "Megumi Hayashibara: Duo", un coffret 3 CD sorti cette année. Que de souvenirs...
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Denshaotoko
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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DarkCat a écrit :dont je rêvais depuis sa sortie en 2004. J'suis vraiment un mec patient, y'a pas à dire. :lol:
Mauvais topic, tu devais poster ça sur celui où on se plaint du temps de livraison! (2004, quand même…! Ça fait long, comme délai!)
Rork
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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C'est un très bon double CD, tu vas te régaler. La piste "Shi no kôshin", qui finissait certains épisodes marquants, est sur le second CD.
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DarkCat
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Je sais depuis depuis longtemps que Kentaro Haneda est un grand compositeur, mais je viens de découvrir que c'est en plus un homme de bon goût... du moins si j'en juge d'après la jaquette de ce CD. :D
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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En occident, le visage émacié et la tignasse rebelle de Yusaku Matsuda ne doivent leur familiarité lointaine qu'au dernier film de l'acteur, Black Rain. Au Japon, malgré sa disparition prématurée à l'âge tendre de 39 ans, des suites d'un foudroyant cancer de la vessie, il fut une immense star. L'anthologie Yusaku Matsuda Chronicle '73~'89, bien évidement au parfum, n'hésite pas à miser le paquet sur une notoriété que les ans n'ont pas même réussi à égratigner. "This compilation album will be your eternal treasure !" clame ainsi la pochette d'un air conquérant. C'est sans nul doute l'entière vérité pour les fans inconsolables du comédien, auquel on dira plus volontiers merci qu'aux différents compositeurs ayant croisé sa route. Car musicalement parlant, ce disque n'a pas tout à fait l'impact de la secousse sismique annoncée. Au gré des genres explorés par Matsuda, et dont le polar fait figure de corne d'abondance, nous passons d'un groove plutôt traîne-patins à d'interminables rubans de pseudo-country, d'un saxophone confondant langueurs hypnotiques et mollesse coupable à des vocalises au panache en berne. Allez savoir pourquoi, cette compilation de bric et de broc, au lieu d'embraser l'antipathie, ne se départit jamais bien longtemps d'un petit et très bizarre cachet de séduction. Inexplicable magie de la pop japonaise !
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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On pourrait parler de résurrection sans que les accusations de futile hyperbole ne pleuvent. Après la relative timidité de ses débuts en 2013, Cinema-Kan s'était muré dans un long silence, synonyme, y avait-il tout lieu de croire, d'une mort prématurée. Et puis tout à coup, cette année, bang ! Les titres ont fait florès, pour le meilleur comme pour le pire. Représenté en abondance, Masaru Sato sort grand vainqueur de ce tsunami éditorial inattendu. Derrière lui, jouent des coudes et des pieds plusieurs scores faisant en comparaison plutôt chétive figure. Il en va ainsi de l'une des plus récentes fournées, composée de deux albums hétéroclites. Karate Daisenso ne s'en tire pas trop mal, même s'il vaut mieux ne point trop s'attarder sur ses répétitions monolithiques ni sur l'irruption pataude de synthés n'embellissant guère ses allures fauchées. Par contre, pas de pitié pour Furueru Shita (Writhing Tongue), sur lequel je m'étais enhardi à parier toutes mes billes. Les noms du réalisateur Yoshitaro Nomura et du compositeur Yasushi Akutagawa, unis en une mélodieuse harmonie au fil de leurs projets communs, d'après ce qu'il m'avait été précédemment offert de juger autant sur disque qu'à l'image, avaient à eux seuls suffi à creuser mon appétit. La dégringolade n'en fut que plus douloureuse. Furueru Shita est un calvaire, un enfer électronique bidouillé à l'orée des années 80 et tristement annonciateur des scores les plus cheap dont cette décennie vit l'acnéique éruption. Si j'avais su, j'aurais pas venu...
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Ouillouillouille, ça ne donne pas envie. Les risques du métier, et de la curiosité...
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Dadid a écrit :Ouillouillouille, ça ne donne pas envie.
Par cette petite mine chiffonnée, compagnon, j'espère que tu fais référence à ce Furuera Shita tellement décevant et non au très bel extrait de Kichiku (L'Eté du Démon) que je n'ai pu résister au plaisir de partager avec la petite galaxie d'UnderScores ! Une superbe partition composée pour un non moins excellent film, que je t'encourage d'ailleurs, si ce n'est déjà fait, à découvrir yeux et oreilles au garde-à-vous. Mais pour en revenir à l'objet de ma mortification... Je me demande malgré tout ce que cette mixture si épaisse peut donner à l'écran, puisqu'elle sert un film réputé particulièrement dur, narrant à la façon d'un film d'horreur le cauchemar d'une fillette gangrenée par le tétanos. Oui, je m'interroge...
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Dadid
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

Message non lu par Dadid »

Lee Van Cleef a écrit : Par cette petite mine chiffonnée, compagnon, j'espère que tu fais référence à ce Furuera Shita tellement décevant et non au très bel extrait de Kichiku (L'Eté du Démon) que je n'ai pu résister au plaisir de partager avec la petite galaxie d'UnderScores ! Une superbe partition composée pour un non moins excellent film, que je t'encourage d'ailleurs, si ce n'est déjà fait, à découvrir yeux et oreilles au garde-à-vous.
Belle musique et beau film, découvert comme tant d'autres grâce à Wild Side. Tout comme Le Vase de sable, avec son mélange d'enquête policière réaliste et de mélo, qui reste un de mes chouchous !
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Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

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Ah, Suna no Utsuwa (Le Vase de Sable, donc) ! Je me souviens avec émotion de cette période frénétique, vieille de quelques années, où je m'étais fixé pour mission sacrée d'en imposer le visionnage à toute la confrérie d'UnderScores... Pas sûr que mes pieuses exhortations aient été couronnées de succès, d'ailleurs. A l'époque, je me disais que l'idée serait chouette d'écrire un papier sur ce film et sa musique, sans l'appui fondamental de laquelle il cesserait tout bonnement d'exister. Et maintenant que j'y repense, je me rends compte que mon avis est demeuré identique.
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Mathilias
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique

Message non lu par Mathilias »

N'est ce pas là, être touché par la grâce de la magnificence musicale ? Félicitation Miss Yoko Kanno !!! Une bien belle année 2017 que voilà avec un album d'une richesse instrumental et orchestral qu'il sera difficile d'égaller ce chef d’œuvre. [love] [love] [love]
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