phénomène assez rare, voila un jeune compositeur qui a mis son métier au service de Dario Marianelli, notamment, talent prometteur dont j'apprécie la musique de concert, une forme d’idéal de musique savante jouissive, mais dont la musique de film me laisse froid...

voici donc sa pièce orchestrale SPECTRAL LIGHT, le compositeur dirige le Netherlands Radio Philharmonic

1ere partie

2de partie


pièce dont les accents a la Corigliano / a la Williams résonnent de façon tout a fait sympathiques avec moi

J'aime beaucoup son The Escapist où je découvrais un jeune compositeur prometteur. Cette partition était un beau condensé d'énergie (cymbalum, ensemble à corde, musique industrielle, etc....) et elle fonctionnait à merveille dans le film.
Malheureusement, les échos concernant ses autres scores ne m'ont pas incité à aller plus loin....

Mails il y a ça qui sort début août (apparemment qu'en téléchargement ) et avec du beau monde.



"Resonus' August 2013 release is an exciting album of concert works for solo cello by major film composers!

Talented young cellist Richard Harwood performs a programme featuring such composers as John Williams, Ennio Morricone, Miklós Rózsa, Ernst Toch & Dario Marianelli. The album also includes works written for this recording by Alex Heffes, Fernando Velázquez, Christopher Gunning & Benjamin Wallfisch.

Released August 1st!"

Comme toi, j'aime assez son The Escapist, bien que je n'ai pas vu le film, mais c'est tout ce que je connais de ce compositeur pour l'instant.

Tout pareil, je trouve que The Escapist est excellent (ainsi que le film d'ailleurs). L'exploit est d'autant plus à saluer vu le budget du film (moins de 400.000 $) prouve que le compositeur , même avec un budget aussi dérisoire, s'avère inventif et que la musique n'est jamais cheap.

A l'inverse de son abominable Hammer of Gods, qui fait bien de la peine.

J’aime bien le score Summer in February qui est plutôt très intimiste. C’est en lisant les avis de nos chers rédacteurs que je me suis lancé. Et détail amusant le score est édité par Deutsche Grammophon. C’est pas courant qu’un label de classique se lance dans l’édition de OMPS (des Bofs quoi )

Mortimer a écrit :J’aime bien le score Summer in February qui est plutôt très intimiste. C’est en lisant les avis de nos chers rédacteurs que je me suis lancé. Et détail amusant le score est édité par Deutsche Grammophon. C’est pas courant qu’un label de classique se lance dans l’édition de OMPS (des Bofs quoi )

Oui c'est vrai ! L'une des dernières BO éditée par ce label est The Banquet de Tan Dun et c'est - pour moi - un véritable chef-d’œuvre.
Et ce Love theme est tout simplement bouleversant.

Là encore, je te rejoins, Bmcready, mais j'aime aussi ce qu'il a fait sur Tigre & Dragon et Hero , un talent qui ne se limite d'ailleurs pas à la musique pour l'image mais qui se poursuit au-delà. Par exemple, 2000 Today et son Opéra Marco Polo, pour ne citer que ces deux opus, sont vraiment des oeuvres à connaître.

Quant à C. 1453, c'est du mauvais RCP.

Janus a écrit :Là encore, je te rejoins, Bmcready, mais j'aime aussi ce qu'il a fait sur Tigre & Dragon et Hero , un talent qui ne se limite d'ailleurs pas à la musique pour l'image mais qui se poursuit au-delà. Par exemple, 2000 Today et son Opéra Marco Polo, pour ne citer que ces deux opus, sont vraiment des oeuvres à connaître.

Moi aussi j'aime beaucoup ce Tigre & Dragon, un peu moins Hero....Et les œuvres contemporaines que tu as cité son d'excellentes pièces de musique. Je crois d'ailleurs qu'il ne se consacre plus qu'à sa musique de concert depuis The Banquet justement, qui fut sa dernière BO à ce jour (et qui date de 2006 !!!)

Ou comment transformer un topic sur Benjamin Wallfisch en un topic sur Tan Dun !

C'est qui Benjamin Wallfish ? oui en effet la dérive progressive vers le musicien Chinois est même incompréhensible tant les deux musiciens n'ont rien en commun, c'est le label commun qui vous a mis dedans.

C'est pas la première fois qu'un Topic dérive sur un autre sujet
Mais je m'excuse et je ne le referai plus

J'avais ouvert un topic pour parler de son Peter Pan que je trouve magistral. Je me régale à chaque écoute. ..http://www.underscores.fr/forum/viewtop ... pan#p90624

Je suis en pleine écoute de ceci :

J'ai la nette impression que Benjamin Wallfisch (j'ai cru au début que c'était pas lui qui avait composé ce score) a comme on dit "lâcher les chevaux" et c'est fait plaisir comme si il libérait enfin son inspiration pour une musique à mi chemin entre l'effroi de Christopher Young et l'aspect thriller gothique à la Danny Elfman, se score a presque réussi à m'envouter dommage que Wallfisch retombe parfois sur une texture électronique qui gâche un peu les bonnes intentions que laissait présager se score dans sa 1ère partie, qui au final, s'avère Moyen et s'en est frustrant car il a des qualités ce bonhomme...

marrant comme la présentation du CD est différente :

http://www4.screenarchives.com/title_de ... -WELLNESS/

J'explore A CURE FOR WELLNESS, LIGHTS OUT, BITTER HARVEST...j'ai encore plus l'impression que malgré son prestigieux patronyme, le petit Benjamin s'est laissé aller à la routine du soundtrack sans chercher à composer des œuvres qui sortent du lot...le passage chez Zimmer l'a t-il rendu opportuniste et paresseux ??? Je reconnais des sonorités intéressantes dans CURE, avec cette saturation sonore...il exploite bien ses ensembles, orchestre de chambre ou petit ensemble (LIGHTS OUT), il travaille beaucoup le sound design et la transformation du son, tout cela est propre mais...mais il me faudra y revenir peut-être pour avoir une meilleure impression...après tout, je souhaite lui donner sa chance car il a une bonne formation classique et sa musique de concert est séduisante...et plus intéressante que sa musique de film :

C'est un album constitué de 2 cds qui va nous arriver pour le remake de Ça ! Est-ce que cela présage du bon ? Je croise les doigts, Wallfisch me semble prometteur.

L'album complet de It, en écoute libre, légale et gratuite sur la chaîne YouTube de WaterTower Music:

A défaut de parler de subjuguante originalité (Wallfisch, sur ce coup-là, n'a pas délivré la plus remarquable invention depuis les urinoirs publics), le vieux Van Cleef veut bien reconnaître quelque vertu anxiogène à ces choeurs enfantins qui s'élèvent ici et là et qui, sans crier gare, grossissent violemment, acquièrent les bords coupants d'une lame dentelée et explosent en éructations démoniaques. C'est toujours ça de pris, disons. Car pour le reste, la musique pauvrement binaire de It, qui laisse couler deux ou trois rayons d'un soleil plus pâlichon que glorieusement estival, puis enquille les trop attendus jump scares à la cadence robotisée d'un tapis roulant industriel, n'encourage pas des masses à festoyer. Dans ce carrousel de l'horreur bien comme il faut trainaillent, ça n'a pas loupé, quelques-unes des flatulences stériles qu'ont popularisées au-delà du raisonnable Zimmer & Co, ces dernières années. Conséquence rigolote : chaque fois qu'elles se radinent, l'image (déjà pas forcément bien nette) d'un Pennywise tout sourire derrière une grappe de ballons est aussitôt laminée par les tonitruantes visions d'un essaim de Decepticons, dégringolant tout droit des cieux dans une pluie d'étincelles ! Bref, mieux vaut en rester à l'étonnant "petit" score TV de Richard Bellis, qui plane comparativement à cent belles coudées au-dessus... Ai-je dit "plane" ? Qui flotte, bien entendu, oh ! oui, comme le Grand Sachem là en bas...

Oui mais non El Viejo. je suis un fervent défenseur du score de Bellis, tu le sais (ainsi que du téléfilm qui va avec) mais sur le film et à l'écoute répétée, le score de Wallfish, même si il n'est pas exempt des scories que tu soulignes, emporte le morceau. ça marche, que dis-je... ça flotte ! et tu vas flotter avec nous ici en bas, cher Lee.

Tu pourras gratter tes belles plumes de gala pendant encore une petite éternité, au bas mot, avant de me voir laisser traîner à nouveau mes délicates oreilles dans le voisinage d'un score aussi commun que celui-là. Evidemment, je n'y couperai pas quand viendra l'heure du visionnage de la bête... Nous aviserons à ce moment, même si je vois fichtrement mal dans quelle dimension secrète les images pourraient faire basculer la très sage et très studieuse copie rendue par Wallfisch.

Laisse-toi un peu faire aussi, vieille baderne ! Moi j'étais avec ma fille et j'avais son âge pendant 2 heures.

Misquamacus a écrit :Moi j'étais avec ma fille et j'avais son âge pendant 2 heures.

Voudrais-tu dire par là que tu as gloussé sottement, bombardé tes voisins de pop-corn et piaillé à t'en démanteler les cordes vocales chaque fois qu'un greffier feulant bondissait dans le cadre ? Sans vouloir t'offenser, Grand Sachem, je préfère encore continuer à me débattre valeureusement avec mes petits problèmes énurétiques.

Aïe l'ancêtre... Tu viens de prendre un risque inconsidéré... Si ma fille (qui ne s'est JAMAIS conduite ainsi au cinéma et qui vient de fêter ses 22 ans) passe lire ta prose par dessus mon épaule, je ne te promet pas une volée de bois verts mais bien une reprise dans les valseuses. Et quand on sait qu'elle évolue dans le meilleure club de foot féminin en Europe, ça va te faire passer l'envie de la voir glousser !
Blague à part, oui je souffre du complexe de Peter Pan. C'est certainement à cause de ma proximité régulière avec les plus jeunes.
Et y'a pas de chat dans "ça" ! (la vaache pas facile à dire à haute voix... Je viens d'échouer lamentablement...)

Lee Van Cleef a écrit :enquille les trop attendus jump scares à la cadence robotisée d'un tapis roulant industriel, n'encourage pas des masses à festoyer.

Cet aspect m'a vraiment gonflé au plus haut point. J'avoue avoir vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout de l'album de It. La musique m'a semblée à la fois mécanique et prétencieuse. En tout cas, elle a complètement douché mon envie de voir le film.