Michael Giacchino

[Gdemonta]

aaaaahhh (cri d'horreur). Je viens de lire que ce n'est pas Giacchino qui composera Mission Impossible 5, mais un sombre inconnu: Joe Kraemer... Je suis degoute: ils nous enlevent deja Arnold de Bond, maintenant Giacchino de Mission Impossible... manque plus qu'ils nous enlevent Williams de Star Wars, et mon mois de decembre 2015 est foutu...
Je vais quand meme aller ecouter Jack Reacher pour voir mais je suis super decu. Et vous?

[Hellboy]

aaaaahhh (cri d'horreur). Je viens de lire que ce n'est pas Giacchino qui composera Mission Impossible 5, mais un sombre inconnu: Joe Kraemer... Je suis degoute: ils nous enlevent deja Arnold de Bond, maintenant Giacchino de Mission Impossible... manque plus qu'ils nous enlevent Williams de Star Wars, et mon mois de decembre 2015 est foutu...
Je vais quand meme aller ecouter Jack Reacher pour voir mais je suis super decu. Et vous?

Super content, moi : Kraemer est un excellent compositeur, et ses scores pour Jack Reacher et Way Of The Gun sont très bons.

[Starfe]

nouveau réalisateur qui impose son compositeur habituel. et heureusement pour nous, c'est un bon. que l'on entend malheureusement pas assez souvent. donc pas une mauvaise nouvelle. et j'espère qu'ils continueront d'utiliser la musique de Schifrin !

[Starfe]

manque plus qu'ils nous enlevent Williams de Star Wars

hum, comment dire...

[Gdemonta]

manque plus qu'ils nous enlevent Williams de Star Wars

hum, comment dire...

disons qu'il est vieux... chaque fois que je vais sur underscores j'ai peur de lire LA mauvaise nouvelle...
par contre tout le monde sait qui le remplacera sur Star Wars si jamais ca arrivait... indice: son nom est dans le topic!

Super content, moi : Kraemer est un excellent compositeur, et ses scores pour Jack Reacher et Way Of The Gun sont très bons.

je m'en vais ecouter ca!

[Edern]

nouveau réalisateur qui impose son compositeur habituel. et heureusement pour nous, c'est un bon. que l'on entend malheureusement pas assez souvent. donc pas une mauvaise nouvelle. et j'espère qu'ils continueront d'utiliser la musique de Schifrin !

Il me semble avoir vu une image postée par Kraemer sur Twitter où on pouvait voir sur une partition quelques mesures d'une adaptation de The Plot

[DarkCat]

Bande de salauds, vous me donnez vraiment envie d'acheter ce CD.
Il n'existe bien qu'en version double CD ?

[Pazu]

aaaaahhh (cri d'horreur). Je viens de lire que ce n'est pas Giacchino qui composera Mission Impossible 5, mais un sombre inconnu: Joe Kraemer... Je suis degoute: ils nous enlevent deja Arnold de Bond, maintenant Giacchino de Mission Impossible... manque plus qu'ils nous enlevent Williams de Star Wars, et mon mois de decembre 2015 est foutu...
Je vais quand meme aller ecouter Jack Reacher pour voir mais je suis super decu. Et vous?

Super content, moi : Kraemer est un excellent compositeur, et ses scores pour Jack Reacher et Way Of The Gun sont très bons.

Pareil, Kramer fera plus que bien le job, ça va apporter un peu de sang neuf là-dedans. Je suis même assez impatient d'écouter ça. Puis bon Giacchino fait Jupiter Ascending, Jurassic World & Tomorrowland, ce qui donne bien plus envie que ces scores de M:I. Faut en laisser aux autres

[Nameless1138]

Bande de salauds, vous me donnez vraiment envie d'acheter ce CD.
Il n'existe bien qu'en version double CD ?

A priori oui. Je n'ai pas entendu parler d'une autre version en tout cas, à part le Varese qui aura pour seule différence un livret plus fourni si j'ai bien compris.

[Wyatt Earp]

Bande de salauds, vous me donnez vraiment envie d'acheter ce CD.
Il n'existe bien qu'en version double CD ?

Pour te faire un avis tu peux aussi l'écouter sur YouTube ou aller voir le film, hein. Enfin, réflexion faite, non, écoute-le sur YouTube.

[Malastrana]

Bon, le film est raté mais c'est un ratage des Wachowsky, ça signifie donc qu'il y a quand même plein de petits éléments qui laissent entrevoir un bon film, mais beaucoup (énormément) de défauts sont inédits dans le cinéma bien ciselé des deux frangins. C'est dommage et j'aimerais bien un making of sans langue de bois pour comprendre cette différence brutale entre les intentions ambitieuses et le résultat qui pêche sur trop de tableaux, surtout que le montage vu au cinéma semble validé par les W bros.

[Scorebob]

Un beau ratage qui se laisse regarder avec un certain plaisir tout de même.
Et la musique alors! wouf!

[Forrester]

Un ratage à la hauteur de Cloud Atlas (que je n'ai pas réussi à terminer)?

[Misquamacus]

Alors tu risques d'aimer alors... Parce que j'adore "Cloud Atlas" !

[Malastrana]

C'est différent, car Cloud atlas n'est pas raté. J'avais aimé au cinéma, je me suis ennuyé à le revoir, mais intrinsèquement le film n'est pas raté ni mauvais, c'est simplement que ça plait ou non suivant son implication émotionnelle et sa sensibilité à chaque histoire contée (le thème général étant quant à lui identique à celui que l'on trouve dans tous les films du duo). Dans tous les cas, ça reste du cinéma intéressant qui propose quelque chose d'inédit. Pour Jupiter ascending, l'ADN original est plus difficile à déceler à cause d'une somme de petits (quelques maquillages limites, un montage pas toujours heureux) et gros (la narration répétitive, le manque d'inventivité de mise en scène, et le jeu assez nul de Mila Kunis) défauts. J'ai du mal à le conseiller car je n'ai pas aimé, mais suivant ce que l'on en attend on peut tempérer sa déception.

[Starfe]

ouais, Jupiter Ascending est plutôt un mauvais film mais que l'on peut apprécier si on aime le cinéma des Wachowski et la SF. une déception mais loin d'être une purge non plus.

[Lee Van Cleef]

J'écoute en boucle JUPITER ASCENDING depuis hier

Chapeau bas! J'ai réussi à tenir une demi-heure non sans mal avant de jeter Bob! Pour moi, la boucle est déjà bouclée.

Dans quelle galère es-tu encore allé te fourrer, malheureux Janus ! Pour ma part, j'ai quelques réserves envers le dernier-né de Giacchino, qui manque un peu d'appuis thématiques forts et s'autorise, dans l'emploi des cordes, quelques facilités rythmiques dont le gars Mickey n'a pourtant jamais été le consommateur le plus compulsif. Ce qui n'empêche pas le résultat de fréquemment impressionner et d'écraser d'un air souverain la concurrence, pas très féroce il est vrai, dans le domaine du divertissement pétaradant. Mais j'ai du mal à voir ce que tu espérais trouver là-dedans, camarade. Une oreille nonchalamment jetée à quelques courts extraits aurait dû suffire à te convaincre qu'en ce qui te concernait, l'affaire était perdue d'avance.

[Janus]

J'écoute en boucle JUPITER ASCENDING depuis hier

Chapeau bas! J'ai réussi à tenir une demi-heure non sans mal avant de jeter Bob! Pour moi, la boucle est déjà bouclée.

Dans quelle galère es-tu encore allé te fourrer, malheureux Janus ! Pour ma part, j'ai quelques réserves envers le dernier-né de Giacchino, qui manque un peu d'appuis thématiques forts et s'autorise, dans l'emploi des cordes, quelques facilités rythmiques dont le gars Mickey n'a pourtant jamais été le consommateur le plus compulsif. Ce qui n'empêche pas le résultat de fréquemment impressionner et d'écraser d'un air souverain la concurrence, pas très féroce il est vrai, dans le domaine du divertissement pétaradant. Mais j'ai du mal à voir ce que tu espérais trouver là-dedans, camarade. Une oreille nonchalamment jetée à quelques courts extraits aurait dû suffire à te convaincre qu'en ce qui te concernait, l'affaire était perdue d'avance.

Tu as totalement raison mais, que veux-tu, ma curiosité a été plus forte que mon intuition et, effectivement, j'ai trouvé ça terriblement chiant et surfait...Donc quand je lis ici que certains l'écoutent en boucle, je suis impressionné de voir à quel point le malheur des uns fait le bonheur des autres!

Puis, aimer la musique, ce n'est pas seulement aller vers ce qui nous caresse dans le sens du poil...

[Dadid]

Dans un sens, messieurs, ça m'ennuie de vous suivre sur cette pente négative, mais Giacchino ou pas Giacchino ce Jupiter... ne m'envoie pas plus en orbite que vous… C'est l'âge ? Car, à peine rendu au bout du CD 1, il me reste l'impression générale d'un papier peint sonore à deux textures, l'une uniformément transparente au point de côtoyer le vide (les passages reposés) et l'autre uniformément rythmée de la manière la plus basique… Le tout avec des qualités, c'est vrai; mais répondant surtout aux exigences actuelles sans laisser rien dépasser - apparemment pensé pour envelopper l'image et le reste de la bande son tout en restant à sa place : le troisième plan. Quelle horreur ce serait, de la musique que l'on remarque autrement que par son volume sonore ! Comme dans un vieux Star Wars, tiens ! Car; si c'est cette comparaison faite plus haut avec le grand œuvre de Williams qui a exacerbé ma curiosité naturelle pour Giacchino, du coup quelle déception ! Bon, je ne vais pas reprocher à un artisan talentueux comme Ciacchino de satisfaire aux impératifs de son métier - que je les aime/comprenne ou non... Mais du coup, aucun moyen pour moi d'établir une parenté musicale entre ce Jupiter certes bien fait et pas exempt de belles ivresses bourrines, mais si uniforme et simpliste, avec les partitions de Williams – elles, dignes d'œuvres de concert, riches, opératiques, et évocatrices à chaque minute… Si quelqu'un peut m'expliquer la comparaison je suis preneur, car d'un point de vue musical, pour moi il se passe plus de choses en trois minutes des premiers Star Wars qu'en un CD de Jupiter Ascending (c'est un peu différent pour les épisodes 1 à 3, d'un style plus fonctionnel parfois, mais l'écart reste tout de même énorme).

Ne croyez pas que ça m'amuse de le constater ou que je veuille en dégouter les autres, d'ailleurs je vais poursuivre mon écoute et éventuellement me concentrer sur les morceaux d'action les plus généreux et ceux plus tranquilles avec voix solistes, qui m'accrochent pas mal…

[Taboulez]

..Donc quand je lis ici que certains l'écoutent en boucle, je suis impressionné de voir à quel point le malheur des uns fait le bonheur des autres!

Si quelqu'un peut m'expliquer la comparaison je suis preneur
(...)
Ne croyez pas que ça m'amuse de le constater ou que je veuille en dégouter les autres

Je crois que le problème vient du fait que d'une manière générale, et ce sur tous les sujets d'ailleurs, à mesure que perdure avec insistance une situation, beaucoup de gens finissent par s'acclimater à (presque) tout, y compris au pire, au point parfois de ne même plus avoir conscience de leur propre résignation.
On aurait donné du Giacchino ou du Desplat à des béophiles des années 70 ne jurant que par Williams, Schifrin et Legrand, ils les auraient relégué aux oubliettes aussitôt écoutés tant ils sont fadasses et transparents en comparaison.
Seulement depuis les années 80 le déclin est si progressif et subtil dans sa déliquescence * que beaucoup d'auditeurs ont accompagné le mouvement sans même s'en rendre compte. Dans un premier temps ils ont concédé une première perte de raffinement esthétique, de profondeur, et d'ambition technique avec la génération des Silvestri et des Poledouris, puis un peu après progressivement ont concédé encore un petit peu de terrain avec les suivants et ainsi de suite jusqu'à se retrouver aujourd'hui à cautionner du Jackman, Powell et compagnie. Au final le glissement est tellement progressif que l'auditeur ne sait pas vraiment à quel moment il faut dire stop ou se demande à quel moment il aurait déjà du dire stop. Et lorsqu'il fait le bilan de ce qu'il a perdu en 30 ans, là paraît alors dans toute son ampleur le gouffre qui sépare ce qu'il aurait toléré à l'époque et ce qu'il tolère désormais, seulement voilà il est trop tard, il a déjà baissé les armes depuis longtemps, sans même qu'il en ait pris conscience au moment où il le faisait.
Alors pour se donner un ultime semblant d'exigence la personne en question va taper sur des cibles cent fois trop faciles telles Ramin Djawadi, Tyler Bates ou Alexandre Azaria un peu comme on tape lâchement sur la téléréalité et les fastfood, bref il va enfoncer des portes grandes ouvertes, explosées au bazooka et éparpillées façon puzzle... Quelle audace !


Bon tout ceci est sans compter d'ailleurs le renouvellement des générations de béophiles qui ne prennent pas tous la peine de se pencher sur ce qui se faisait avant leur naissance. Mais ceci est une autre histoire.



* en tous cas pour ce qui relève de la production acoustique, car vous me direz qu'au plan synthétique les Moroder, Vangelis et autre Faltermeyer sévissaient déjà à l'époque avec le simplisme qu'on leur connait

[Dadid]

Merci de donner ton avis aussi nettement Taboulez ! Je le partage en partie même si je te trouve un peu dur : car au-delà du talent des compositeurs, il y a aussi des questions de style et d'esthétique qui sont très subjectifs. Par exemple tu cites Desplat. Je ne sais pas à quel point je l'aurais apprécié dans les années 80, mais aujourd'hui je ne chercherais pas à le comparer à Williams car pour moi le grand spectacle n'est pas son terrain de jeu privilégie – c'est plutôt l'homme des tensions psychologiques et des sentiments subtils, et si sa musique est parfois transparente, ça peut être au bénéfice d'un film qu'un score "à la Williams" aurait écrasé…. Son Tree of Life reste une de mes plus belles découvertes de ces dernières années, un album que j'ai appris à savourer petit et petit jusque dans ses "transparences" justement. Pour Giacchino, je peux citer des scores comme Ratatouille, qui ne doivent rien à Williams et ont un style propre… originalité et variété que je ne retrouve pas dans Jupiter Ascending, et c'est bien mon problème.

Alors oui, et là je te rejoins, ne pas percevoir le gouffre stylistique qui sépare le Williams des premiers Star Wars et ce 'Jupiter' me semble… abyssal !

[Forrester]

Pour Desplat, ce que tu dis n'est pas faux mais peut-être devrais tu jeter une oreille sur le 1er titre de l'album de Firewall ou sur Rise of the Guardians, il ne s'en sort pas si mal!

[Dadid]

Merci, je ne connaissais pas Firewall. Mais Rise of the Guardians très bien, et en effet Desplat y recherche clairement le style mélodique fanfaronnant hérité de Korngold via Williams et ses successeurs, sans doute pouvait-il se le permettre s’agissant d'un film d'animation ? Avec tout de même le côté massif et martelé typique des compositeurs actuels... On est dans le haut du panier, et même si je suis sensible à plus de légèreté, je dois avouer que Guardians en concert ça fait plaisir à entendre ! Ce n'est d'ailleurs pas tant la lourdeur qui me "choque" dans Jupiter (pour en revenir au sujet) que la monotonie.

[Leary]

Je n'osais pas trop le dire, mais je suis assez d'accord avec Dadid, alors que moi aussi, par ailleurs, j'ai de l'affection pour Giacchino. Sans doute pour les raisons qu'avance Taboulez dont je partage l'analyse : Giacchino fait partie du haut du panier actuellement, mais dans un contexte où le niveau a considérablement chuté depuis 20 ans (Je n'achète quasiment plus aucun CD de musique de film contemporaine depuis 15 ans, à part ceux de plus en plus rares des derniers grands monstres sacrés). Malgré tout, il y a quand même du potentiel: Up, Ratatouille, Cloverfield, Let me in ou même John Carter ont su m'enthousiasmer, et surtout le style personnel qu'il a développé avec Lost.

Alors considérant:
1) les premières comparaisons et commentaires élogieux lus ici même,
2) le procédé d'écriture confortable (50% de musique composée en amont, procédé qui aurait censément dû libérer sa créativité, notamment d'un formatage inhérent au temp track ),
3) les titres prometteurs attribués aux morceaux (1er, 2eme, 3eme et 4eme mouvement) évoquant des développements et une construction classique dignes des versions concert de Williams, Morricone et autres anciens,
eh bien... je m'attendais quand-même à quelque chose de nettement plus inspiré...

Déjà pendant le film, évidemment j'ai trouvé ça fonctionnel mais mon oreille n'a retenu quasiment que le thème associé à Balem Abrasax, pas follement original (qui m'évoque je crois un motif de Williams dans le 3ème Harry Potter), et à l'écoute du CD, je n'ai pas été beaucoup plus accroché. L'impression d'avoir entendu ça un million de fois. Et c'est vrai que j'ai du mal à comprendre comment les vieux de la vieille peuvent encore sauter au plafond.

[Scorebob]

Parce qu'avec tous les jeunes cons qui font de la soupe a l'hectolitre on pensait que la bonne recette avait été perdue.