En écoute : vos coups de coeur du moment

[Lee Van Cleef]

Tiens, Lee, prends ça dans les oreilles. Tu ne m'avais pas vu venir sur ce coup.

Le chat du Cheshire a encore frappé — et cette fois, les bas quartiers d'UnderScores où ses actes de vandalisme musical demeuraient heureusement cloitrés n'ont pu contenir sa perfidie. Belzébuth ait pitié de nous tous ! Un unique remède m'apparaît viable : opposer à ce tsunami de glucose et de minauderies haut perchées de plus viriles éructations.

[DarkCat]

Double coup de coeur avec deux CD très différents:
- "Shogun" du grand Maurice Jarre. Un score au croisement de l'Occident et de l'Extrême-Orient. Et comme, j'adore la musique traditionnelle japonaise, je suis évidemment au comble du bonheur.
- "La Decima Vittima" (Piero Piccioni) et "That Man In Istanbul" (Georges Garvarentz). Un double programme cohérent et bien groovy. Garvarentz est tout de même un excellent compositeur.

[Sam Lowry]

Oh punaise, quel pied ! Ce MISSION IMPOSSIBLE expanded de Danny Elfman a tenu toutes ses promesses ! Quel score !

[DarkCat]

C'est aussi bien que "Joker" ?

[Inpou]

Oh punaise, quel pied ! Ce MISSION IMPOSSIBLE expanded de Danny Elfman a tenu toutes ses promesses ! Quel score !

+1

Il a toujours fait partie de mes scores préférés.
J'écoute l'édition LLL en boucle depuis une semaine!

[Sam Lowry]

Très très jolie musique de Gabriel Yared pour le biopic sur Judy Garland, sobrement intitulé JUDY. Malheureusement, il ne semble pas y avoir de cd en prévision...

[Bmcready]

Beau score. Très Mancinien dans son approche.

[Sam Lowry]

Exact. C'est aussi la remarque que je m'étais faite. D'ailleurs, j'aurai du la mettre dans ma notule pour décembre...

[PJ30]

Gros coup de coeur pour le CD Quartet: Zoo Folle/ Gli Animali...
je m'aperçois que Zoo Folle était sur Youtube.
c'est beau,planant, nostalgique etc...
ils étaient forts ces musiciens italiens d'autrefois! des minis morricones oubliés aujourd'hui.

[Lee Van Cleef]

ils étaient forts ces musiciens italiens d'autrefois! des minis morricones oubliés aujourd'hui.

Effectivement, n'eût été autrefois la plaisante écoute de Non si Deve Profanare il Sonno dei Morti, le dénommé Giuliano Sorgini serait pour ma part totalement inconnu au bataillon. Sa discographie, après vérification, n'a pas l'air de peser bien davantage qu'une cosse de haricot desséchée... Raison de plus pour prêter une oreille curieuse au lien fourni à titre gracieux par l'ami PJ. Bonne pioche, semblerait-il : les premières mesures de Zoo Folle, que je savoure en ce moment même, me réjouissent déjà par leur caractère pop faussement dépenaillé, que viennent corser de chouettes saillies pseudo-tribales.

[PJ30]

ils étaient forts ces musiciens italiens d'autrefois! des minis morricones oubliés aujourd'hui.

Effectivement, n'eût été autrefois la plaisante écoute de Non si Deve Profanare il Sonno dei Morti, le dénommé Giuliano Sorgini serait pour ma part totalement inconnu au bataillon. Sa discographie, après vérification, n'a pas l'air de peser bien davantage qu'une cosse de haricot desséchée... Raison de plus pour prêter une oreille curieuse au lien fourni à titre gracieux par l'ami PJ. Bonne pioche, semblerait-il : les premières mesures de Zoo Folle, que je savoure en ce moment même, me réjouissent déjà par leur caractère pop faussement dépenaillé, que viennent corser de chouettes saillies pseudo-tribales.

Maître! ça m'a pris un peu de temps mais voici ce qui est dit dans le petit livret du CD Quartet au sujet de Giuliano Sorgini,Bonne lecture Maître.

As a self-described "twililght composer", Giuliano Sorgini is one of the more underrated and lesser-known maestros of the italian silver age. Though he was immensely productive in writing scores, library and production music for alls sorts of major labels, half of his commercially available film scoring work is now featured on this CD: Zoo folle and Gli animali...che simpatia. Having graduated in 1967, Sorgini's firt major connection to the world of media was the job of becoming a musical assistant at RAI in 1969, Where his job consisted of measiring the intro of newscasts. While he left the network after six months of the soul-crushing job, he did establish a number of connections, including Mino Amato, Luigi Turolla, Gianni Mina, and of course, Riccardo Fellini. The two remained friends until Fellini's passing and Sorgini had scored most of his documentaries. For most of his scores, Sorgini recorded his music in his own studio which he had just started renting in 1972 and kept up until the late '90. The so-carred Cat and Fox Studio as well as Piero Umiliani's Sound Work Shop was Sorgini's main headquarters while laying down the electronic basics of the score, including bass,drums,percussion, Moog, Hammond C3, Synthi and Arp. However, when it came to recording Zoo folle the small studio didn't have enough place for the rest of the orchestra , so the 16 first violins, 16 second violins, 6 violas, 4 celli, 2 double basses, the harp, the flute, the clarined, the english horn and the bassoon were recorded at the FonoRoma and the international Recording Studio. The list of soloists engaged for individual tracks included flutist Nino Rapicavoli on "Mad Town", percussionist Enzo Restruccia on the bongos of "Ultima caccia" and the unmistakable Edda Dell'Orso on "Red , Old Skies". Gli animali...che simpatia follows in the same vein, creating pictures of various critters in the grand tradition of Camille Saint-Saens' The Carnival of the Animals. This release marks the first ever CD presentation of these two Sorgini scores on CD. Zoo folle was previously released in 1974 by Ricordi (SMRL 6141) and had a limited LP re-ussue in 2016 by Four Flies Records (FLIES 07). Gli animali...chi simpatia. was originally released in 1975 by RCA Records (SP 10063) and was reissued in France as part of the RCA Sound library LP series (ZL 39110) with no reference to the documentary it was written for. Despite their scarce availability, Sorgini's scores are some of the most indemand scores for collectors, much to the joy of the composer as he explained in one of his record liner notes. "Today I am always very surprised to find out that my music from that era is so sought after. I received messages from fans all over the world that that compliment me for my soundtracks and point out that my name is among the most esteemed in the world of record collectors. Of course, I am very pleased to find out that young people rediscover my work and appreciate my albums so much to give them this great value."

Giuliano Sorgini est l'un des maestros les plus méconnus et les moins connus de l'âge de l'argent italien, se décrivant lui-même comme un "compositeur à deux voix". Bien qu'il ait été extrêmement productif dans l'écriture de partitions, de musique de bibliothèque et de production pour toutes sortes de grandes maisons de disques, la moitié de son travail de musique de film disponible dans le commerce est maintenant présenté sur ce CD : Zoo folle et Gli animali...che simpatia. Diplômé en 1967, Sorgini est d'abord entré en contact avec le monde des médias en devenant assistant musical à la RAI en 1969, où son travail consistait à mesurer l'introduction des journaux télévisés. Bien qu'il ait quitté le réseau après six mois d'un travail écrasant, il a établi un certain nombre de connexions, dont Mino Amato, Luigi Turolla, Gianni Mina, et bien sûr, Riccardo Fellini. Les deux sont restés amis jusqu'à la mort de Fellini et Sorgini a marqué la plupart de ses documentaires. Pour la plupart de ses partitions, Sorgini a enregistré sa musique dans son propre studio qu'il venait de commencer à louer en 1972 et qu'il a gardé jusqu'à la fin des années'90. Le très soigné Cat and Fox Studio ainsi que le Sound Work Shop de Piero Umiliani ont été le siège principal de Sorgini tout en posant les bases électroniques de la partition, y compris la basse, la batterie, la percussion, Moog, Hammond C3, Synthi et Arp. Les 16 premiers violons, 16 seconds violons, 6 altos, 4 violoncelles, 2 contrebasses, la harpe, la flûte, la clarinette, le cor anglais et le basson ont été enregistrés au FonoRoma et à l'International Recording Studio, mais le petit studio n'avait pas assez de place pour les autres musiciens de l'orchestre. Parmi les solistes engagés pour des morceaux individuels, on peut citer le flûtiste Nino Rapicavoli sur "Mad Town", le percussionniste Enzo Restruccia sur les bongos de "Ultima caccia" et l'incontournable Edda Dell'Orso sur "Red, Old Skies". Gli animali...che simpatia s'inscrit dans la même veine en créant des images de diverses créatures dans la grande tradition du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. Cette sortie marque la toute première présentation sur CD de ces deux partitions de Sorgini. Zoo folle a déjà été publié en 1974 par Ricordi (SMRL 6141) et a eu une réédition limitée en 2016 par Four Flies Records (FLIES 07). Gli animali...chi simpatia. est sorti à l'origine en 1975 chez RCA Records (SP 10063) et a été réédité en France dans le cadre de la série LP (ZL 39110) de RCA Sound library sans référence au documentaire pour lequel il a été écrit. Malgré leur rareté, les partitions de Sorgini comptent parmi les partitions les plus demandées par les collectionneurs, à la grande joie du compositeur, comme il l'explique dans l'une de ses pochettes de disques. "Aujourd'hui, je suis toujours très surpris d'apprendre que ma musique de cette époque est si recherchée. J'ai reçu des messages de fans du monde entier qui me complimentent pour mes bandes sonores et me font remarquer que mon nom est parmi les plus estimés dans le monde des collectionneurs de disques. Bien sûr, je suis très heureux d'apprendre que les jeunes redécouvrent mon travail et apprécient tellement mes albums pour leur donner cette grande valeur."

[DarkCat]

Merci PJ.
Une chose est certaine : posséder l'intégrale CD de Sorgini ne devrait pas trop encombrer nos étagères.

[DarkCat]

"Snofall" de Henrik Skram - Le compositeur multiplie les jolies musiques, qu'il assemble pour un rendu des plus charmants. Il a en effet réussi à faire un mignon et coloré Skrambook, auquel il est difficile de résister.
Mon seul petit reproche est que le score ne fait finalement pas si Noël que ça... ce qui est un peu bizarre à la vue du sujet. C'est beau, c'est bon, c'est Dubonnet Snofall !

[Sam Lowry]

De mémoire, je l'avais notulé celui-là. Je crois que j'en avais dit du bien. Pas hyper top mais sympathique avec un petit côté nostalgique étrange pour ce genre de production de Noyel...

[DarkCat]

J'avoue avoir une certaine affection pour les arrangements de musiques de films signés par Geoff Love.
Alors oui, des fois c'est un peu étrange au premier abord, mais je trouve qu'il se dégage un certain charme de ses musiques, qui s’avèrent finalement être le reflet d'une époque.
C'est d'ailleurs souvent easy-listening, genre que j'aime beaucoup.
Pour le coup, je viens de m'écouter le double CD "Star Wars & Other Space Themes / Close Encounters of the Third Kind and Other Disco Galactic Themes", qui ne plaira évidemment pas aux puristes (surtout le trip disco ).
Bien sûr, ces albums n'ont rien d'indispensable et s'apprécient plus comme de simples petites confiseries musicales récréatives.

Dr. Who: Main Theme
Space 1999: Main Theme (Season One)
The Quatermass Experiment: Main Theme
Close Encounters of the Third Kind: Main Theme

[DarkCat]

J'adore aussi les albums de librairie musicale, car on y trouve souvent d'excellentes choses.
Pour l'heure, j'achève l'écoute de "The Hustlers: Dramatic music from the Chappell Library (1970-1977) et j'ai passé un excellent moment musical.
Lee Mason - Top Gear
Ray Henderson - Movie Theme
Pierre Dutour & Jack Arel - Walking Together
Roger Webb - The Bright Lights
James Clarke - Super Travel

Sur ce, je passe au fameux Get a Grip d'Aerosmith, que je n'avais pas encore. Oui, je sais, c'est honteux ! Mais je viens donc de réparer cette honte, tout en comblant un vide sur mes étagères.

[DarkCat]

J'achète beaucoup moins de CD, mais j'achète mieux.
Au final, quasiment chaque CD acheté correspond à un moment de bonheur.
Encore ce jour, avec la découverte du superbe "Jacques Brel & François Rauber - Chansons Et Musiques De Film".
Hélas, hormis cet album, on trouve fort peu de CD contenant des musiques de films signées François Rauber. A priori, il y a juste "Les B.O. Introuvables - Volume 1" et "Tintin Au Cinéma" (je laisse tomber les compilations multi-compositeurs).
J'ai tellement bien aimé, que je viens de me commander "Suites d'Orchestre", qui ne semble pas super courant, n'ayant trouvé qu'un seul exemplaire à prix l'honnête (même si le port l'était moins). J'ai hâte de le recevoir.

[Lee Van Cleef]

J'achète beaucoup moins de CD, mais j'achète mieux.

A la bonne heure ! L'âge de raison se sera longtemps fait désirer, mon vieux chat du Cheshire ! Aux oubliettes, enfin, l'ère des écoutes boulimiques et sans discernement, qui chamboulaient ton estomac au même titre que les gluantes boules de poil tuméfiées par tes incessantes toilettes !

[DarkCat]

Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une soixantaine d'albums (dont des coffrets 4 CD) en attente d'écoute.
Et ce mois-ci, entre les chants de Noël et l'UnderScorama, ça ne risque pas de diminuer.

[Misquamacus]

Finalement tout à fait convaincu par le travail de Lorne Balfe sur la série "His Dark Materials" dont j'apprécie l'adaptation par ailleurs (il me manque encore 2-3 épisodes à visionner)

[Nameless1138]

Je n'ai pas encore réussi à écouter le double album du score en entier, mais j'aime beaucoup la musique dans la série effectivement, je trouve qu'il y a vraiment de beaux passages et que les thèmes sont assez marquants. J'attends d'avoir fini la série et je retente une écoute isolée. Très bonne adaptation effectivement.

[Jaweco]

Ah oui ? C'est plus réussi que le film sorti il y a quelques années, dont je ne retiens que la musique de Desplat ? J'aime beaucoup les bouquins et je trouve la nouvelle trilogie (The Book of Dust) très intéressante (du moins sur les deux tomes parus à ce jour). Si même Balfe a pondu un truc sympa, ça donne envie de s'y mettre !

[Misquamacus]

J'adore les bouquins, la version ciné était clinquante et complètement foirée dans le ton. Pas le cas de cette série qui prend son temps et n'occulte rien ! Je voulais tenter la version Anglaise du Tome 2 de la nouvelle trilogie mais je ne maîtrise pas assez et ça sort le 15 avril, alors...
J'ai adoré "La belle sauvage", il y a d'ailleurs un clin d’œil à la fin du bouquin au début de la série.

[Edern]

Le compositeur Howard Goodall ne reprend pas (sauf erreur de ma part) les thèmes de Shearmur ou Eshkeri mais en écrit un qui est à la fois sympathique, cocasse et aventurier.

Je viens tout juste d'y jeter une oreille (bonjour le retard !), et le thème qu'on entend dans Opening Titles est basé sur le thème du premier Johnny English... qui était co-signé Howard Goodall & Edward Shearmur ! Qui sait, ce sont peut-être ses notes à lui qu'il a repris comme base pour son nouveau thème ?

[Lee Van Cleef]

Il fallait bien rendre à César les lauriers ceignant de droit divin son front de marbre pur. L'enivrant Love Theme de La Comtesse Noire (ou des Avaleuses, pour citer de la bluette vampirique de Jess Franco un titre alternatif qui ne pourra qu'obtenir les faveurs gluantes de certains de mes peu recommandables compagnons) avait certes déjà été spolié par le disque du Lac des Morts-Vivants, fleuron sans le moindre sou vaillant de l'horreur à la mode de chez nous. Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce sont bien les déambulations parmi d'épais bancs de brume d'une Lina Romay tous mamelons dardés qui soufflèrent à Daniel J. White ce doux ruissellement de romantisme, dont mes oreilles frémissent encore avec émotion. Ô ! transport bienheureux, cette courte mais très belle partition se double sur l'album mitonné par monsieur Omega d'un autre délice mono-thématique, Des Frissons sur la Peau, qui se pelotonne au creux d'un registre similaire avec la même aura séductrice que son acolyte aux canines effilées. Alors, même si ledit sieur Omega, lors de ses récents passages dans la citadelle d'UnderScores, a dû subir les désagréments de quelques pelures d'orange et trognons de pomme noircis jetés en travers de la figure, force est d'admettre que ce cri d'amour au travailleur des bas-fonds Daniel J. White fait partie de ses plus belles réussites.