En écoute : vos coups de coeur du moment

[Scorebob]

Le Crépuscule des aigles c'est une marotte des producteurs il me semble car en effet les albums précédents étaient de bonne qualité déjà mais on ne va pas leur repprocher un réenregistrement de ce genre d'oeuvre, puis il y a les compléments de programmation maousse pour cette belle édition.

The Don is Dead te révéllera son charme vénéneux progressivement je pense , quant aux Thrillers c'est du Goldsmith en roue libre , donc très appréciables scores.

[Mortimer]

"Si c'étaient vraiment des Américains ils auraient jetés Sheen par dessus bord et mis leur misère aux Japs ! Paradoxe temporel ? m'en fout !"

DT

C'est quoi ça ?
En fait Martin Sheen n'arrivera pas à convaincre personne puisque Douglas donnera finalement l'ordre d'attaquer la flotte japonaise. C'est uniquement parce que le tunnel temporel s'est rouvert qu'il va faire rappeler tous ses avions. Tu as vu le film ?

[Scorebob]

Tu fais bien de me le rappeler car j'avais oublié , Kirk c'est un vrai patriote ça madame, D.T. c'est une citation imaginaire de Donald et sa façon de réécrire l'histoire :

, « en tant que leader, j’ai dû le faire, je savais qu’il y avait un danger, mais je devais le faire. J’étais en première ligne », a-t-il dit dans la seconde vidéo. « Et maintenant je vais mieux, je suis peut-être même immunisé, je ne sais pas », a-t-il ajouté.

Celle-là elle est vraie.

[Nameless1138]

Justement reçu The Final Countdown hier. Je l'avais déjà écouté quelques fois, et j'avais gardé un bon souvenir de la musique dans le film, en l'ayant vu ado, mais sans savoir de qui elle était à l'époque. Vraiment ravi de l'avoir enfin en CD celui-là. J'espère que d'autres réédition de Scott suivront, ainsi qu'éventuellement un enregistrement de son Robin Hood, comme dit sur son topic, ce serait bien si un label s'y intéressait à celui-là !

[Scorebob]

Mais il était encore disponible avant a un prix délirant quand même , ils n'ont changés que la couv.

[Mortimer]

Grosse déception avec The film music of Mario Nascimbene de chez Quartet. D'abord le son est moyen voir médiocre par moment; mais en plus il ne se passe rien ou pas grand chose. Pourtant le CD démarre fort avec le Dies iræ achi connu avec une batterie de tambours pour les Commandos. Et puis un thème sympa pour Done Senza Paradiso. Mais après c'est le vide sidéral, la musique ne sachant pas trop ou aller. Et puis ce son..J'ai jeté l'éponge à la moitié du disque. Je n'en pouvais plus. Je vais réessayer demain mais ça m’entonnerais que je change d'avis.
Je vais me réécouter les Vikings tiens !

[Mortimer]

Je reviens sur mon avis sur le CD Nascimbene. Je n'aurais jamais du écouter ce disque aussi tard. Car en fait après une écoute ce matin la musique n'est pas mal, et aurait surement été meilleure avec un son moins daté. Car il y a un peu de tout sur ce CD, De l'action, de l'épique et même une sorte de concerto pour piano. Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je fais mon méa culpa. Par contre pour la qualité sonore, mon avis critique ne change pas. C'est quand même étonnant, car j'ai des musiques de ces années-là qui sont bien meilleures. 1968 pour les Commandos et le reste 1962. Du coup, j'ai baissé le niveau sonore pour une écoute plus agréable. Pour la musique seule je mettrais entre 4 et 5/5 suivant les morceaux. Pour le son un 2/5

[Ratatouille]

https://www.youtube.com/watch?v=jdNoNKr ... aAJaGPQOds

Je m'en lasse pas... malgré les "pastiches", "clins d'oeil"... Conrad Pope... plus qu'un orchestrateur

[Lee Van Cleef]

Le savoir prométhéen dont fait montre le camarade Stéphane tout au long de son dernier coup de maître (vous ne l'avez pas encore lu ? Par ici, mauvaise troupe) n'incite pas qu'à se replonger séance tenante dans l'intégralité d'une discographie "goldsmithienne" tentaculaire (même Mr. Baseball ? Oui, tudieu, même ce furoncle suintant d'un ichor pétrolier), mais également à écumer la galaxie des compositeurs sans lesquels le jeune et ambitieux Jerrald ne serait peut-être jamais devenu maître Jerry. Première étape de ce trek évidemment passionnant, une nouvelle écoute de l'homérique La Noche de los Mayas de Revueltas, qui flanque un petit et antédiluvien film mexicain disparu depuis beau temps des écrans radar.

Ce monstre-là, j'avais eu l'impolitesse, doublée d'une triste faute de goût, de ne plus lui accorder le moindre bout d'oreille depuis ma découverte pourtant très enthousiaste de son imposant caractère, cinq ans auparavant. Cette fois, histoire de varier les délices, j'ai opté pour la spectaculaire interprétation donnée à la Philharmonie, pleine de fureur et d'étincelles, notamment grâce à un aréopage de percussions enflammées où semblent s'ébaucher les plus furieux remous de Planet of the Apes. Sans compter (#Metoo absolument pas compatible) qu'au ravissement des oreilles s'ajoute le plaisir des yeux, procuré par l'expressivité digne d'une actrice du muet et le sourire mutin d'une Alondra de la Parra tout simplement irrésistible à la baguette. Que n'ai-je honoré la noble salle de mon ossature proéminente, ce soir-là !

[Dadid]

Nous étions plusieurs (deux ? ) ici à avoir assisté à ce concert, et en effet ça castagnait. En plus de la sensualité inhérente aux musiques de ces contrées du sud... Que calor !

[Ratatouille]

https://www.youtube.com/watch?v=msoYLS9Qazs

Un grand Goodwyn !

[Julien]

Nous étions plusieurs (deux ? ) ici à avoir assisté à ce concert, et en effet ça castagnait. En plus de la sensualité inhérente aux musiques de ces contrées du sud... Que calor !

On en avait même parlé ici

Dommage qu'il n'y ait plus la rediffusion intégrale du concert sur le site de la Philharmonie parce que le reste du programme était également de haut niveau.

Sans compter (#Metoo absolument pas compatible) qu'au ravissement des oreilles s'ajoute le plaisir des yeux, procuré par l'expressivité digne d'une actrice du muet et le sourire mutin d'une Alondra de la Parra tout simplement irrésistible à la baguette. Que n'ai-je honoré la noble salle de mon ossature proéminente, ce soir-là !

Je précise d'ailleurs que les meilleurs emplacements à la philharmonie, quand il s'agit surtout d'oeuvres symphoniques, sont sur les côtés car ils permettent justement de voir le visage du chef d'orchestre. En plus ces places ne sont pas très chères !

[Le Yéti]

Hier c'était Philippe Sarde, et ce soir c'est le vénéneux Sliver de Howard Shore dont je n'attendais pas grand chose jusqu'à en entendre un bout dans ce podcast nord-américain un poil vide, mais qui propose de longs extraits. Quand je dis vide : la mise en contexte est très légère, peu ou pas d'analyse, c'est parfois un peu expédié… Mais bref.

Sliver. C'est sublime. On sent tout le Shore qui sort de l'univers de Cronenberg pour s'approcher de celui de Fincher. On y retrouve un motif de Panic Room d'ailleurs, parfois du saxophone et des percussions un poil datées que je trouve charmantes. Je dis double miam. Les pistes de Young à la fin du disque sont assez étonnantes, elles semblent vraiment hors-sujet ce qui est amusant quand on sait qu'elles ont été composées exprès pour le nouveau montage.

[Misquamacus]

"The Intern" J'avais vu cette comédie lambda à l'époque sans en garder aucun souvenir. Par contre quand c'est repassé à la téloche, dès le générique du début je me suis bien souvenu de la musique de Shapiro, compositeur que je connais assez peu. Magnifique courte BO qui flirte avec les grandes heures des comédies des années 80/90 et des compositeurs comme Horner, JNH, Shaiman, Randy Newman ou encore Grusin. Excusez du peu. Un p'tit bonbon acidulé d'une trentaine de minutes à ne pas rater.

[Le Yéti]

Je n'ai écouté que quelques pistes de l'album WORLD SOUNDTRACK AWARDS: TRIBUTE TO THE FILM COMPOSER (https://www.musicbox-records.com/fr/cd- ... esults=934) et… je pense que c'est une compilation aussi éclectique que passionnante. La suite de TROY est vraiment superbe, l'orchestre n'a pas le poids et l'énergie de l'enregistrement original (mais je soupçonne que Yared a doublé les cuivres pour arriver à ce son aussi massif). L'ouverture du morceau avec le thème romantique à la harpe, j'étais en PLS de bonheur, c'est su-bl-i-m-eeeee. La piste de Desplat n'est pas son meilleur thème (THE IMITATION GAME), mais l'orchestration est très réussie. De même pour "The Homecoming" de Goldenthal, tiré du film COBB, une musique souvent oubliée, mais centrale dans l'écriture de mon chouchou.

Il y aussi du Burwell ou du JNH (la superbe ouverture de RED SPARROW, sans doute le morceau le plus complexe et intéressant qu'il ait écrit depuis quinze ans)… Bref, allez, j'y retourne.

[Nameless1138]

Je termine l'écoute de The Witches de Silvestri, et j'avais prévu d'enchaîner avec le World Soundtrack Awards justement.
Le Silvestri, rien de vraiment nouveau, au début j'ai même trouvé ça un peu long et pas très inspiré, et puis au bout d'un moment, je ne sais pas, ça se réveille, et même si on reste en terrain connu, ben ça fait plaisir à entendre, c'est vif, c'est bien orchestré.
Un CD est-il prévu pour ce score d'ailleurs ? Pas réussi à trouver l'info...

[Fabthelaw]

La suite de TROY est vraiment superbe, l'orchestre n'a pas le poids et l'énergie de l'enregistrement original (mais je soupçonne que Yared a doublé les cuivres pour arriver à ce son aussi massif). L'ouverture du morceau avec le thème romantique à la harpe, j'étais en PLS de bonheur, c'est su-bl-i-m-eeeee.

A défaut de seoir au film pour lequel elle a été composé (selon certains du moins), j'ai toujours pensé que l'on pourrait tirer de la musique de Yared une formidable oeuvre de concert. Content que l'on ait pris cette direction grâce à cet album qu'il me tarde d'écouter.

Je termine l'écoute de The Witches de Silvestri, et j'avais prévu d'enchaîner avec le World Soundtrack Awards justement.
Le Silvestri, rien de vraiment nouveau, au début j'ai même trouvé ça un peu long et pas très inspiré, et puis au bout d'un moment, je ne sais pas, ça se réveille, et même si on reste en terrain connu, ben ça fait plaisir à entendre, c'est vif, c'est bien orchestré.

J'ai un ressenti proche du tiens. On ne peut guère parler de nouveauté, mais ces réminiscences des Judge Dredd, Predator et autres bonbons de la fin du siècle se révèlent tout de même bien affriandantes.

[Le Yéti]

J'adore la musique de Yared pour TROY. Est-ce qu'elle est moderne ? Non. Est-ce qu'elle colle au film ? Objectivement, pas sûr non plus.

Après je trouve le film très raté et la musique originale aurait pu donner un côté daté, très golden age, qui je pense aurait pu produire quelque chose de différent. En l'état, Horner a fait du pilotage automatique (il a eu aussi 3 semaines pour tout faire je crois, et y'a de la musique d'un bout à l'autre) et ça colle bien à un film un peu mort, un peu mou.

Mais oui, la musique de Yared mériterait une sorte de poème symphonique, 30 minutes condensées, moins répétitives peut-être. Bref. L'histoire a été écrite, on ne peut pas revenir en arrière.

[Fabthelaw]

Bien d'accord. La musique me suffit, je laisse à le soin à mon imagination de broder autour d'elle le péplum parfait

EDIT: bon dieu qu'elle est bonne cette suite troyenne !

[Lee Van Cleef]

J'adore la musique de Yared pour TROY. Est-ce qu'elle est moderne ? Non. Est-ce qu'elle colle au film ? Objectivement, pas sûr non plus.

D'un côté, nous autres béophiles vindicatifs n'avons jamais de mots assez saumâtres pour agonir les pontes hollywoodiens, coupables de tuer à petit feu la grâce musicale en laissant proliférer en buissons touffus le persil qui obstrue leurs oreilles. De l'autre, lorsque ces tristes sires sacrifient sans la moindre vergogne une partition de haute volée au bénéfice d'un succédané bien moins inspiré, nous semblons régulièrement partir de l'étrange principe qu'ils ont raison sur toute la ligne. Cette dichotomie m'est toujours apparue assez cocasse, et Troy ne fait pas exception, au contraire. A dire vrai, un malentendu à la peau dure persiste au sujet de l'hénaurme bestiau de Yared, dont on porte les qualités dites "old-fashioned" en étendard, à la fois pour se pâmer devant son herculéenne force de frappe et arguer de sa soit-disant incompatibilité avec un blockbuster moderne. Pourtant, ni Waxman ni Rozsa, hérauts tutélaires du péplum à l'ancienne manière, ne me semblent avoir fait office de modèles écrasants — un rôle qu'après mûre réflexion j'attribuerais à... John Debney ! Pour être exact, celui de Lair, qui était parvenu, dans une véritable éruption créatrice, à mêler une idée désuète et perdue du grand spectacle symphonique aux lourds ostinati et aux plaintes pseudo-arabisantes qui faisaient alors (et font toujours) la loi à Hollywood. Jugez donc par vous-mêmes, gentlemen, jetez bas vos réflexes pavloviens, puis allez encore prétendre machinalement que Troy version Yared "ne fonctionne pas dans le film".

[Fabthelaw]

Si j'y vais de mon modeste avis, je dirais que oui, le fonctionnement est possible. A la condition, bien sûr, de remonter entièrement le film autour de la musique inaltérée, façon Spielberg/Williams sur la séquence de poursuite finale de E.T.

[Lee Van Cleef]

Vous avez dit l'âge de raison ? C'est assez tentant d'y croire, à la seule vue des poches d'ombre affublant de cernes bistres le disque où Nuit d'Or et L'Argent des Autres, formidables tous deux, psalmodient dans un lugubre ensemble. Mais si Les B.O. Introuvables se sont finalement décidées à faire sauter de leur trogne quelques vilains comédons, pour rien au monde elles ne renonceraient aux petits plaisirs diantrement peu coupables qui ont assis leur réputation dégingandée. Les hors-d'oeuvre distillent des joies simples et ensoleillées, méditerranéennes même, auxquelles la morosité qui fait ployer nos épaules comme sous de pesants parpaings confère bien sûr un vernis d'autant plus précieux. Mais le morceau de choix bis, celui qui assaille les glandes salivaires d'un incoercible émoi, est haut la main Parole de Flic, qui s'impose, en osmose absolue avec la démonstration dans-ta-face de l'égo mastodonte de Delon, comme un chef-d'oeuvre de ringardise apte à annihiler les réticences malvenues. Chansons imbitables gangrenées par le pire (et donc le meilleur. Obligé) des eighties et synthés qui serrent deux rangées de crocs étincelants, rien ne manque à la déliquescence ravie de cette chose d'un autre âge. Deux ans plus tard, John Woo et son acolyte fidèle David Wu, ensorcelés par tant de grâce, firent main basse sur quelques tortillons de suspense et remous simili-rock pour vêtir les coups de flingue de Ying Hong Boon Sik II (Le Syndicat du Crime 2). C'est dire si Parole de Flic, c'est du jouissif !

[Mortimer]

Même si le son n'est pas encore au top, cette nouvelle édition de Army of Darkness de LoDuca est vraiment un score jouissif. Entre "musique de Palace" ou avec des chœurs ténébreux, il n"y a pas une minute d'ennui. Et puis cette "marche des morts" de Elfman qui est un peu la cerise sur le gâteau. Le genre de score qu'on aurait tendance à négliger et qui vaut vraiment le détour.

[Scorebob]

Le film qu'elle illustre de même, drôlatique pochade infiniment moins horrifique que les deux premiers opus , La scène du cimetière maudit vaut son pesant de cacahuètes .

[Shardar]

Je n'ai vu le film qu'une fois, en VF, à sa sortie, mais je me souviens de quelques dialogues hilarants, comme "À mort, les morts!" (Moi, ça m'amuse beaucoup).