Son nom éclate à mes oreilles comme un riff de West Side Story, ce qui n'est pas étonnant puisqu'il en fut un des orchestrateurs. Mais à part ça, en effet... Merci pour ton lien qui permet de confirmer au moins cela : quelle que soit la décennie, ce monsieur avait le sens du groove.DarkCat a écrit : Je ne connaissais pas ce Sid Ramin (contrairerment à Alan Tew) qui a fort peu composé pour le cinéma, mais j'espère que ses rares travaux finiront par être édités.
Tu me fais penser tout à coup à Carry on Spying, musicalisé celui-ci par le vieil habitué Eric Rogers, que j'avais songé un court laps de temps à inclure à la copieuse carte de ma foutrakédélique série Spy Connection où se télescopent des dizaines de James Bond à la mie de pain. Mais ce titre, comme d'ailleurs beaucoup d'autres, n'a pas survécu aux rigueurs d'un indispensable tri sélectif.DarkCat a écrit :Hop, encore un petit score anglais des plus agréables et divertissants. "What A Carry On !" propose 21 morceaux issus de 15 films de cette longue franchise, forte de plus de trente films entre 1958 et 1992. Les titres ont été interprétés par le Royal Ballet Sinfonia, spécialement pour l'album en 2004.
Puis, dés la seconde ou troisième (bon des fois, dés la première ) écoute, le charme opère peu à peu. Et au final, je me dis : "En fait, c'est bien sympa ce petit score !. 
adhère donc à ce score deangelisien. C'est pas dit ! A des milliers d'encablures de Keoma, le grand oeuvre tragique et baroque du doué Castellari, Te Deum porte telle une croix hérissée d'échardes la réputation d'être l'un des plus consternants "westerns nouilles" jamais endurés dans l'enceinte de Cinecittà. Autant dire que Maumo et Guigui, les frères Pétard du bis cafouillant et des comédies capharnaüm, n'ont pu s'ébattre en ces eaux saumâtres qu'avec la grâce d'un mérou en rut qui a toujours été la leur !DarkCat a écrit :Alors, je ne suis pas certain que cette musique fonctionne bien dans le film
OOOOOOOhhh...Lee Van Cleef a écrit :Autant dire que Maumo et Guigui, les frères Pétard du bis cafouillant et des comédies capharnaüm, n'ont pu s'ébattre en ces eaux saumâtres qu'avec la grâce d'un mérou en rut qui a toujours été la leur !
Et ça, ce n'est pas d'une grâce infinie, d'une beauté ineffable ? Tu as littéralement arraché de ma bouche les mots sur le point d'en jaillir, extatiques et tout engorgés d'un sang brûlant. Faut-il n'être composé que de pierre grise pour ne pas être saisi de vertige face aux yeux pers de Carole André, ces deux lacs miroitants dans les enivrantes profondeurs desquels l'intrépide Sandokan se sent voluptueusement couler ?Dadid a écrit :OOOOOOOhhh...
Elle l'est, n'en doute pas une seconde, compagnon. Je n'ai d'ailleurs jamais cessé de précieusement la choyer, malgré ce deuxième disque boursouflé de coutures malhabiles et faisant tout juste office, comme tu l'as noté toi-même, de pis-aller.Hutch a écrit :Je ne savais plus si cette édition était officielle
C'est malheureusement le cas de tous les scores de Jones parus chez d'autres labels que le sien ces dernières années (Nate and Hayes tirés d'un master de vinyle, tout comme The Sender mais avec une qulaité sonore franchement pas terrible, Loch Ness ou encore Cliffhanger)...Dadid a écrit :Si elle est apparemment officielle juridiquement parlant, elle n'est pas avalisée par le compositeur : comme vous venez de le rappeler ça tiens hélas plus du bricolage que des éditions pro auxquelles nous sommes habitués...
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