Hans Zimmer & RCP

[Ratatouille]

Mais si... tu dois y croire ! Le Dieu HZ est là !

[SamSam]

Sinon pour changer de Blade Runner, le concert Live in Prague est vraiment un plaisir intense à regarder (pour qui aime le personnage et ses musiques).
Superbe mise en scène (ça donne des frissons), plein d'artistes différents, plein de caméras pour filmer l'ensemble de différents points de vue... Un régal! Je m'étais régalé il y a une semaine avec le CD et j'ai déjà visionné le BR plusieurs fois et je ne m'en lasse pas.

Juste une petite remarque: c'est peut-être dû au son de ma TV (c'est pas un truc à led récent avec des mini enceintes et le son est plutôt bon je trouve), mais sur certains morceaux, j'étais étonné de découvrir qu'il y avait autant de musiciens car j'entends beaucoup moins d'instruments. Vers la fin, dans Inception je crois, tous les musiciens s'en donnent à coeur joie et on voit par exemple une des chanteuses chanter à fond mais impossible d'entendre sa voix). Ca fait pareil chez ceux qui l'ont?

Sinon, j'ai trouvé ça sur internet. C'est la préparation de la tournée: https://www.youtube.com/watch?v=wlrX2NbZ950

[Starfe]

Elles ont été livrées les éditions limitées de BR2049 ?? Car j'ai vu l'édition "normale" ce midi chez Gibert Joseph. Pour 15 euros et quelques. Voila voila...

[Indiana]

Non toujours pas

[Dadid]

Effectivement j'ai reçu l'édition normale en fin de semaine dernière, et me suis déjà endormi dessus. Alors ne soyez pas trop pressés non plus... Bon je me moque, c'est vrai que ce n'est pas de la grande musique, mais il y a tout de même 2-3 choses vraiment bien et l'ambiance est là : ce sera parfait pour accompagner la lecture d'un bon livre de SF.

[Scorebob]

Non seulement tu payes plus cher pour un simple numéro de série ajouté au dos mais en plus tu la reçois après que l'édition "normale" mais identique soit sortie partout.

[Ratatouille]

J'adore les licornes... Scott aussi.... non... Goldsmith en a fait les frais...

[Edern]

Peut-être ont-ils décidé de retarder la sortie de la version limitée pour en changer le contenu, en y ajoutant je-ne-sais-quoi pour justifier la différence de prix ?

[Scorebob]

Ouaip , ou Zimmer n'a pas fini de signer les 2049 booklets de la première édition limitée et Wallfish les 2049 de la deuxième

[Dadid]

C'est la musique qu'ils n'ont pas eu le temps de finir. Et c'est dommage, car le son Blade Runner est là, mais ça ressemble à du Vangelis sans la substance, les idées émergent à peine...

[Sam Lowry]

Des idées ??? Nom d'un glaive en glaise dans une crème anglaise, tu n'y vas pas par quatre chemins !!! Rien, mais alors rien du tout, ne s'apparente à la moindre idée dans ce sound design des plus soporifiques, jamais intéressant, jamais palpitant... Cette "musique", tout comme son édition, est une énorme arnaque !

[Scorebob]

LE mot de la FIN ?


Posted: Nov 22, 2017 - 8:41 AM
By: Kim Peterson (Member)

A co-worker just got her mail, guess what folks? The Limited Edition is in cardboard sleeves fold out. not in the jewel case as is the regular EU release. I am truly glad I hate Zimmer's music! I would say this record company has screwed all who has purchased the LE. They did go the the point on stamping a gold number on the back...

[Scorebob]

Définitivement A BLAGUE RUNNER

[Dadid]

Des idées ??? Nom d'un glaive en glaise dans une crème anglaise, tu n'y vas pas par quatre chemins !!! Rien, mais alors rien du tout, ne s'apparente à la moindre idée dans ce sound design des plus soporifiques, jamais intéressant, jamais palpitant... Cette "musique", tout comme son édition, est une énorme arnaque !

Palpitant, non c'est sûr, mais j'y ai quand même trouvé 2-3 idées à peu près nettes :

Idée N°1 : une mélodie bien troussée lors d'une scène de vol (reprise en générique de fin), qui fonctionne bien en complément du thème de Vangelis. ça aurait été une bonne base musicale pour cette suite, pourquoi n'a-t-elle pas été déclinée dans la BO ?

Idée N°2 : la reprise de "Tears in rain", ok c'est pauvre mais ça reste une bonne idée Là encore le problème est que la reprise est quasi identique, sans aucune imagination - j'ai envie de dire sans aucun travail.

Idée N°3 : heu..., bon, je m'arrête là alors !

[Scorebob]

SI vous avez commandé l'une des deux éditions limitées voici ce que vous devriez recevoir au final:

https://www.filmscoremonthly.com/board/ ... 335#bottom

Et pas question d'une plage bonus quelconque , c'est du Kif kif bourricot avec l'édition normale mais c'est en digipack.

[Mortimer]

En plus c’est un truc pour glisser le CD dans la pochette c’est encore pire que le digipack. Bonjour les cd’s rayés

[Edern]

Eh ben, cette édition limitée est réellement le foutage de gueule que certains craignaient...

[Scorebob]

DANS le genre c'est même un cas d'école !

[Alcibiade]

Très étonnant que ce "Blade runner 2049", et je ne regrette nullement mon achat puisqu'il s'agit d'une réédition presque à l'identique du score de Vangelis ; une sorte de décalque cellophané étiré à plus soif, une mastication pénible avec régurgitation lente des sonorités en définitive nullement surannées du score initial, comme un prolongement halluciné du rêve avec cette même mine ébaubie et ces mêmes yeux torves caractérisant les premiers instants de découverte des notes magnétiques irradiant les images de Scott. Mon classement fut donc assez rapide : non pas dans les scores zimmériens, mais près de l'excellente interprétation de Rothermich. Après le "Alien Covenant" de Goldsmith, voici le "Blade Runner 2049" de Vangelis. Comme nous sommes dans le temps de l'éternel retour du Même, je pense être toujours le Même que dans les années 80. Rien à redire de ce talent de Zimmer à ne plus être Zimmer, et je regretterais même l'ineptie novatrice de "Gladiator" ou de "Pearl Harbor" ou de "Da Vinci Code", etc. Dieu que c'est bon de retrouver sa jeunesse ! Il faudrait enfin que les producteurs et les réalisateurs se décident à franchir cette stupide décence artistique : autant réutiliser les scores d'antan en payant les droits d'auteurs plutôt que d'embaucher des compositeurs si le travail demandé consiste à redire ce qui a déjà été dit en mieux !

[Dadid]

à part ta phrase de départ "une réédition presque à l'identique du score de Vangelis" qui me semble très exagérée et d'ailleurs contredite par le reste, tu as bien résumé ce qui ressort (pour moi) d'un projet comme ce Blade Runner, ou le Alien Covenant, films et musiques : 50% souvenir, 50% modernité, 100% business. Ce n'est pas forcément désagréable, au contraire, même si cette "modernité" ressemble parfois à un grand vide, du moins ce n'est pas désagréable pour ce retour à Blade Runner que j'ai bien aimé (le film surtout), tandis que la pompe à fric Alien s'enfonce irrémédiablement dans les tréfonds minables du ridicule scénaristique et de la négation de ce qui lui a donné le jour (et le fait que Scott lui-même s'en charge accentue encore ma déception).

Pour en revenir à la musique, oui, comme toi, je préfèrerais qu'ils y aillent franchement et nous produisent un bon vieil alcool de grain au lieu du Canada Dry : vous avez l'étiquette et l'arôme général de Blade Runner, mais plus rien de la richesse et encore moins de l'ivresse, ça descend dans le gosier puis ressort par là où on sait sans laisse de traces... à part du cholestérol !

[Alcibiade]

Il est évident que j'ai eu l'impression dès les premières mesures de faire un bond dans le temps, et de déguster une "île flottante" éthérée du score initial. Et tout le reste (long d'ailleurs, et entrecoupé heureusement par deux fois d'un Sinatra anachronique, comme Piaf le fut sur "Inception") ne fut que conjugaison ad nauseam de tonalités préexistantes. Voilà pourquoi franchement il s'agit du même score mais repiqué sur un mode (je ne sais comment dire ?)... Diaphane ? Programmatique ? Virtuel ? Transparent ? Cellophané ? Zimmer vient d'inventer LA composition ultimement désincarnée : la copie de la copie de la copie à l'infini dans un maelström de renvois apparents, de sorte que le modèle est constamment présent en étant absent. Vraiment intrigante et passionnante que cette façon moderne de "composer" ! Il me semble avoir affaire à un encodage numérique : manipulation d'une banque initiale de sons originaux livrée à un programme de duplication fonctionnant en roue libre. Je serais bien en peine (si on me le demandait) de défendre ou de condamner un tel "score" (l'embarras est similaire pour "Dunkirk"). Comment juger ce qui ne relève plus de la composition ? C'est indéniablement révolutionnaire, et par là même fatalement crépusculaire.

[Dadid]

Je comprends que tu sois troublé par cette manière de tirer le "substantifique son" d'un musique existante, mais pour le reste, révolutionnaire, pfiou, tu y vas fort... Popol Vuh et consorts faisaient déjà ça au début des seventies. C'est d'ailleurs une spécialité très allemande à la base, alors que HZ ait déboulé sur ce projet est finalement logique (sauf que Benjamin Wallfisch n'est pas allemand ! )

[Alcibiade]

Il y a peut-être un certain rapport entre par exemple la lenteur langoureuse d'un "Frères des ténèbres" (composition à part entière et intègre, même s'il y a dû y avoir des influences intégrées mais dépassées) de Florian Fricke ayant servi pour le "Nosferatu" de Herzog et l'étirement douloureux des notes d'un mariage Zimmer-Wallfisch, cependant la parenté s'arrête là : tandis qu'un ouvrage est ésotérique et fait sens, l'autre est transparent et vain. Je ne pense pas d'ailleurs que l'effet hypnotique produit soit d'égale intensité : il y a une recherche chez Popol Vuh comme chez Philip Glass (chez les Goblin aussi d'ailleurs) d'un sens dans la répétition. Une reprise d'un même thème (concept cher à Kierkegaard) n'est pas toujours un retour de l'identique : chez Zimmer/Wallfisch, il y a duplication programmatique ; chez Glass, Fricke et Simonetti, il y a répétition artistique d'un thème qui devient inédit à force de martèlement. Lorsqu'on écoute un "Suspiria", un "Koyaanisqatsi" ou un "Nosferatu", l'entêtement musical part déjà de thèmes assumés (ou appropriés à titre artistique) et ensuite l'obsession hallucinatoire prend, car l'intention esthétique est éprouvée intimement à l'écoute et fait sens. Il me semble que ce "score" de "Blade Runner 2049" est un trip certes hallucinatoire mais qui procède par sonorités données (je ne parle même pas véritablement de thèmes) qui ont été pasteurisées et agencées mécaniquement sans souci d'une quelconque intention artistique ; ce qui me laisse effectivement pantois. Cela dit, "révolutionnaire" dans la vacuité, nous nous sommes bien compris ?

[Dadid]

Non effectivement je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une révolution dans (ou par ?) la vacuité - dans ce cas je te comprends mieux, car j'y voyais une contradiction avec le reste! Quant à tes exemples, Glass, Goblin & Co, effectivement ça a peu à voir avec ce qui nous occupe ici.

Il y a en effet un effet de pasteurisation, de camembert sans goût. Ce Blade Runner est une copie proche du vide, une ombre évocatrice et à l'occasion fascinante mais qui donne presque tout du long l'envie de se retourner pour voir l'original. Est-ce que c'est une révolution ? Même pas sûr, l'exemple est certes flagrant, mais c'est plus ou moins l'impression que me font bien des BO transparentes qui traversent mes oreilles dans les salles obscures : du son mais pas de musique.

Ceci dit beaucoup de critiques trouvent génial qu'on n'entende pas la musique, et beaucoup de gens aiment aussi. Mais comme les critiques d'une décennie sur l'autre adorent ce qu'ils ont honnis, et que "les gens" n'achètent pas de BO (au mieux ils les volent sur le net), bin je me sens très peu concerné par leur avis.

[Alcibiade]

Non ! DANS la vacuité !
Il y a un ordre vain dans la musique de films actuelle qui ne cesse de se poursuivre de façon sidérale et sidérante ! Parler de révolution PAR la vacuité serait accorder à Zimmer (et émules) un véritable sens de la révolution !
Que serait une "révolution par la vacuité" ? Un grésillement ininterrompu ou une note maintenue en suspension avec des battements électro par moments sur 5 CDs ou en téléchargement ? Pour l'instant, personne n'a encore osé !