UnderScorama : l'actu vue par la rédaction

[Lee Van Cleef]

Johnny Jewel ? C'est qui, cet olibrius ?

[Wyatt Earp]

C'est l'auteur d'un des scores les plus réussis de 2015. Enfin, à condition d'être un tant soit peu open à ce qui se fait de nos jours, quoi.

[Lee Van Cleef]

Ah, il s'agit donc du compositeur de Lost River ? Certains des déçus du film de Gosling ont descendu la chose en termes empoisonnés, la comparant à du Cliff Martinez exsangue et eunuque (doux Lucifer, je n'aurais jamais osé croire une telle chose possible). Les fans, en revanche, louent copieusement son hypnotique pouvoir d'attraction. A l'occasion, je m'y risquerai moi-même pour décider de quel côté de la balance je me range.

[Wyatt Earp]

C'est bien mieux que du Cliff Martinez, Dieu merci !

[Hellboy]

C'est l'auteur d'un des scores les plus réussis de 2015. Enfin, à condition d'être un tant soit peu open à ce qui se fait de nos jours, quoi.

C'est vrai que derrières les plumes de l'UnderScorama ne se cachent que des vieux cons passéistes qui n'aiment rien qui ait été composé après la fin des années 80...

[Alcibiade]

C'est l'auteur d'un des scores les plus réussis de 2015. Enfin, à condition d'être un tant soit peu open à ce qui se fait de nos jours, quoi.

C'est vrai que derrières les plumes de l'UnderScorama ne se cachent que des vieux cons passéistes qui n'aiment rien qui ait été composé après la fin des années 80...

(ironie quand tu nous tiens !)

[Hellboy]

C'est l'auteur d'un des scores les plus réussis de 2015. Enfin, à condition d'être un tant soit peu open à ce qui se fait de nos jours, quoi.

C'est vrai que derrières les plumes de l'UnderScorama ne se cachent que des vieux cons passéistes qui n'aiment rien qui ait été composé après la fin des années 80...

(ironie quand tu nous tiens !)

Je ne vois pas ce qui te fait dire ça !

[Wyatt Earp]

C'est l'auteur d'un des scores les plus réussis de 2015. Enfin, à condition d'être un tant soit peu open à ce qui se fait de nos jours, quoi.

C'est vrai que derrières les plumes de l'UnderScorama ne se cachent que des vieux cons passéistes qui n'aiment rien qui ait été composé après la fin des années 80...

J'aurais peut-être dû dire "au style électro très employé de nos jours", alors.
Quoiqu'il en soit, même si je trouve que l'Underscorama est un guide intéressant en soi, mon avis est un peu différent pour ce qui est de la plupart des interventions du forum, où les avis et réactions sont souvent très passéistes. C'est d'ailleurs pour ça que je ne poste plus ou presque.

[Hellboy]

Les réacs de l'UnderScorama ont encore frappé avec l'édition du mois de juin ! Au programme, Zimmer-bashing, Giacchino-loving et un tas d'autres avis bien tournés comme il faut vers le passé...

[Janus]

Les réacs de l'UnderScorama ont encore frappé avec l'édition du mois de juin ! Au programme, Zimmer-bashing, Giacchino-loving et un tas d'autres avis bien tournés comme il faut vers le passé...

De tous les avis que j'ai lus ici, les titres qui ont surtout attisé ma curiosité (parmi ce que je ne connais pas et selon les indices que vous avez semés) sont A Little Chaos de Peter Gregson et Killing Season de Christopher Young. Milio a analysé avec justesse la B.O. Le Casse d'Ennio Morricone, je cite: "Des mélodies entêtantes qui se prêtent admirablement bien à l’exercice de la chanson. Son aspect joyeux, primesautier, presque insouciant, en font un p’tit bonheur à écouter. Recommandé pour cet été." Ceci-dit, je peux écouter cette partition à n'importe quelle saison même à Noël. Les thèmes d'ambiance furent la volonté d'Henri Verneuil et il faut dire qu'ils ont un certain charme. Outre le légendaire thème principal, il y a le magnifique thème d'amour et l'exaltant et mémorable "Thème de Rodéo". Judge Dredd, désolé, je n'ai jamais pu, le film non plus, bien trop indigeste pour moi Pas de Deux de James Horner, c'est sûr, je vais le prendre. En plus, je viens de prendre son Braveheart en cd.

[Edern]

Ah oui, bien sûr, Le Casse peut s'apprécier en toute saison, mais je trouve que l'écoute de cette musique se prête bien à "l'envol" des esprits entre printemps et été
Au sujet de l'album Pas de deux, je dois avouer avoir beaucoup apprécier les autres pièces qui ne sont pas signées Horner. Le disque entier est très agréable.

[Edern]

Hey, les copains et les copines, l'Underscorama de Juillet est là!

[Leary]

Chouette, on va encore dépenser de l'argent !

[Bmcready]

Chouette, on va encore dépenser de l'argent !

......ou pas !

[Leary]

oui c'est vrai !
Finalement, quand il y a peu d'étoiles, je suis soulagé !

[Janus]

oui c'est vrai !
Finalement, quand il y a peu d'étoiles, je suis soulagé !

Oui mais là attention! Tout ça est, quoi qu'on en dise, très subjectif même si tu pars du principe que ceux qui notent ont un goût proche du tien ou si ce goût semble plus ou moins partagé. Il y a bien un ou deux trucs auxquels je rajouterais volontiers une ou deux étoiles et quelques autres où, au contraire, j'en enlèverais au moins une ou deux pour ne pas paraître trop sévère.

[Wyatt Earp]

Je suis un peu surpris par les notes très positives du coffret Back in Time. Certes, le CD dirigé par Newman est agréable (mais pas renversant à 100%), mais la note devrait être appliquée à tout le coffret, non (comme l'a fait Olivier Soudé) ? Et il ne mérite sûrement pas autant d'étoiles...

[Alcibiade]

Merci pour tous ces avis motivés et instructifs ! Par contre que le La-La Land de "Searching For Bobby Fischer" omette 15 minutes du Big Screen Records laisse perplexe Le Big Screen Records inclut-il des réadaptations du score chronologique sous forme de suites symphoniques qui n'ont pas été reprises sur le La-La Land ?

[Malastrana]

Idem, en lisant ça j'ai vite retiré de la vente mon exemplaire par complétisme hornerien. Si c'est possible d'en savoir plus...

[Edern]

Je suis un peu surpris par les notes très positives du coffret Back in Time. Certes, le CD dirigé par Newman est agréable (mais pas renversant à 100%), mais la note devrait être appliquée à tout le coffret, non (comme l'a fait Olivier Soudé) ? Et il ne mérite sûrement pas autant d'étoiles...

J'imagine que les autres chroniqueurs se sont focalisé sur l'album inédit (le concert) pour la note. Mais à part Krull, les autres font mention de l'objet dans leur commentaire (si on le lit, évidemment).

[Leary]

Oui mais là attention! Tout ça est, quoi qu'on en dise, très subjectif même si tu pars du principe que ceux qui notent ont un goût proche du tien ou si ce goût semble plus ou moins partagé. Il y a bien un ou deux trucs auxquels je rajouterais volontiers une ou deux étoiles et quelques autres où, au contraire, j'en enlèverais au moins une ou deux pour ne pas paraître trop sévère.

Oh j'en suis bien conscient. Je ne me fie pas qu'aux seuls jugements des rédacteurs d'Underscores, ils n'en seront pas offensés ! De manière générale je les trouve top généreux en étoiles, alors quand j'en vois moins de 4, je me dis que cela doit être particulièrement mauvais ! Mais bon, je force le trait là, il s'agit d'un exercice difficile, j'en conviens. ça donne quand-même une indication, et c'est toujours agréable à lire.

[Cinéphonia]

Impossible d'accéder à l'underscorama pour ma part !

[Alcibiade]

De manière générale je les trouve top généreux en étoiles, alors quand j'en vois moins de 4, je me dis que cela doit être particulièrement mauvais ! Mais bon, il s'agit d'un exercice difficile, j'en conviens. ça donne quand-même une indication, et c'est toujours agréable à lire.

Toutes les critiques doivent mettre de l'eau dans leur vin et, par esprit de tolérance démocratique et par refus du rigorisme bourgeois insupportable, il faut être idéologiquement compréhensif : un compositeur aujourd'hui ne peut qu'avoir des circonstances atténuantes et on ne saurait d'emblée lui refuser quatre étoiles (l'écran fantastique était jadis expert en la matière, ayant tout compris de la démarche créatrice contemporaine et couvrant ainsi de lauriers tous les scores sans distinction esthétique de laideur ou de beauté, et ceci contrairement à un Mad Movies libéré des contraintes politiques et économiques et qui osait prononcer un discours intègre qu'il aurait pourtant fallu censurer), et ceci par principe, parce qu'il s'agit avant tout d'un homme qui a des droits, et qui doit être respecté pour cela, parce qu'il a justement des droits et dont le travail de composition (même partagé à plusieurs ou copié-collé à partir d'une banque de données préexistantes) doit être impérativement estimé ! Je trouve donc logique qu'il y ait systématiquement quatre étoiles pour tous les compositeurs (et le monde de l'éducation nationale milite décemment pour cela : tous les élèves sont d'un niveau honorable -même les analphabètes d'ailleurs : car qui êtes-vous, vous, après tout, pour juger de l'instruction d'un homme ?-), et je trouve scandaleux qu'on mette une étoile pour un compositeur quelconque qui aurait (selon vos dires certainement idéologiques et imprégnés de relents aristocratiques délétères et moralement condamnables) prétendument livré un travail plus médiocre que les autres artisans !

Cet argumentaire ci-dessus respire l'air du temps, la mode du présent, le discours du quidam politiquement correct voire obséquieusement soumis à la règle de la valeur artistique caractérisant intrinsèquement tout homme.

La critique incendiaire comme dithyrambique est justifiée si elle est argumentée ! Jamais je n'ai tenu rigueur à un critique d'être acerbe, acéré dans ses propos si ceux-ci étaient argumentés. J'éprouve même une grande considération si la critique est cruelle mais solide alors que mon ressenti était pourtant différent. A l'inverse, si la critique est fallacieusement élogieuse, trop appuyée pour être honnête, je révise mon jugement positif en admettant que j'ai certainement dû céder à la facilité de l'écoute, et je réécoute pour me convaincre du contraire !

Il n'est pas facile de juger dans un temps aussi consensuel que le nôtre où tout est admissible, où tout est relatif, où tout est vain avec une jeunesse qui n'est pas suffisamment éduquée et que l'on consacre pourtant comme habilitée à juger ! Aussi les critiques qui ne font aucun compromis avec l'idéologie de "la grandeur de tous" sont aussi rares et précieuses que les œuvres d'art qui dépassent le légal et l'illégal, le bien et le mal pour exprimer une vérité qui dépasse l'entendement étroit du temps présent !

Sur ce, que les critiques honnêtes vivent, qu'elles soient certes extrémistes dans l'hagiographie ou dans l'inquisition et ceci sans tabou est une garantie d'authenticité, mais qu'elles soient toutes rationnellement justifiées, l'essentiel est là !

[Leary]

C'est bien vu pour l'Ecran Fantastique, et le discours que tu dénonces est peut-être bien dans l'air du temps. Mais bon, je crois que les critiques intègres existent encore heureusement. Et je suis sûr que tous les rédacteurs de l'Underscorama le sont. Je reproche juste une certaine propension à malmener l'échelle de valeur. On aime une BO, alors on lui attribue le maximum (ou quasiment) en n'ayant plus aucun point de comparaison. Je reprends mon exemple de Giacchino. J''aime bien, là n'est pas la question, mais quand il obtient 5 étoiles pour Jupiter (ou 4,5 pour Inside out), alors quelle note attribuer aux chefs d'œuvres de Miklos Rozsa, Herrmann, Goldsmith, Morricone, Williams ... ?? D'où l'importance des commentaires, car au final, le système de notation ne veut plus dire grand chose. Mais, je comprends qu'il faut le prendre comme une simple indication, à un moment donné, c'est à dire l'année ou le mois présent.

[Walden]

merci Alcebiade pour ces propos stimulants...cela me fait penser au regret très personnel d'avoir vu Film Score Monthly passer du fanzine avec un vrai point de vue à un magazine online hyper consensuel...certes, on pouvait ne pas être d'accord (surtout quand on aime Horner !) et trouver Lukas Kendall prétentieux, mais ma préférence allait à l’époque pour le mag américain, plutôt que certaines publications, expression d'une niaiserie mercantile répugnante, débordant d'une logorrhée vaine et souvent puérile...
j’apprécie tout de même qu' Underscores puisse garder une certaine liberté de ton