Non j'aime beaucoup le film aussi. C'est très iconoclaste, rien que la scène d'ouverture sur le générique vaut le visionnage du film. La façon dont Burton, sans dialogue, nous fait comprendre que l'héroïne est une usurpatrice qui cache sa vériable identité est admirable. J'aime la manière dont Burton filme les femmes, qui demeure rare et précieuse dans le cadre du blockbuster américain. Il n'a pas peur de sexualiser ses personnages, ni d'en faire des salauds. Maintenant, le grand souci de Burton, il l'a souvent dit lui-même, c'est qu'il aime bien que ses films soient de grands succès. Mais cet tiraillement entre besoin d'expression et volonté de plaire est sans doute la tension qui continue de rendre ses films un peu vivants. D'ailleurs, sur ce point, le rapport schizo de burton à son propre travail et la marque qu'il est devenu, Big Eyes est passionnant. Et c'est en même temps un biopic académique.Sam Lowry a écrit :Ah ? A ce point ? Suis-je le seul alors à avoir aimé son DARK SHADOWS (et quelle musique mes aïeux !!) ?
Quant à Miss Peregrine... Difficile d'être excité, effectivement. Même si, je sais, Eva Green tout ça...