Disques CinéMusique

[Dadid]

Comment peux-t-on "créer" une pochette aussi moche pour le Jaubert, certes la RTF, Jean Martinon ou Jacqueline Brumaire ça n'évoque pas le 21ème siècle, mais là on est vraiment dans la pochette de CD rétro à trois balles de supermarché... Dommage, avec Jeanne d'Arc il y avait moyen de trouver un visuel plus sympa et peu couteux... Mais bon, je vais écouter les extraits !

Pour le Delerue, mouais... C'est peut-être bien fait, mais sur le principe je n'aime pas ça.

[Jofrenge]

Pour le Delerue, mouais... C'est peut-être bien fait, mais sur le principe je n'aime pas ça.

Voici un extrait du texte de présentation qui m'a fait "tiquer :

Les lignes mélodiques et les orchestrations originales ont été fidèlement respectées, à quelques petites exceptions près dans le second cas. Ainsi, avons-nous ajouté dans une pièce un accompagnement au clavecin afin d’accentuer son caractère baroque.

[Scorebob]

En tous cas les extraits sont suffisamment Deleruesque pour me convaincre, fautes de grives...

[Lee Van Cleef]

Ne pataugerions-nous pas dans le gluant limon du hors-sujet, gentlemen ? Sauf étourderie, le versant de la carrière de Jaubert consacré à la musique de film ne figure absolument pas au menu de ce double album. Mais comme à son habitude, le vieux Van Cleef ratiocine. Nonobstant une prise de son qui n'aura bien évidemment rien d'exemplaire, l'exhumation de cet antique concert a tout de l'évènement que Cinémusique, pour son retour inattendu aux affaires matérielles, entendait de toute évidence créer. Les oeuvres présentées appâtent merveilleusement, les extraits font venir une eau abondante à la bouche. A peine ce soulèvement d'ivresse est-il rogné par la hideur cosmique de la pochette, qui fait dire d'une voix de stentor à votre humble serviteur que, décidément, y'a des coups de katana qui se perdent !

[Lee Van Cleef]

J'étais à deux doigts d'oublier ! En des temps où nul comédon disgracieux ne vérolait le front d'UnderScores, notre vénérable Ecclésiastique, retiré dans la silencieuse quiétude de son austère sacristie, avait sué sang et eau bénite pour établir la biographie, évidemment passionnante, du grand Maurice Jaubert. L'occasion faisant le larron, il m'a paru plus qu'approprié d'extirper le saint texte du grimoire poussiéreux où il reposait depuis pour lui conférer un nouveau lectorat.

[DarkCat]

"Certains textes ne doivent pas être lus par des non-initiés et leur existence-même doit rester secrète. Mieux encore, ces textes impies doivent être dét... Hein ?!? Ce sont des textes sur la musique de films ? Ah, OK, alors vous pouvez les lire encore et encore. Y'a aucun problème. Désolé de m'être emporté... mais c'est le vieux au-dessus qui m'a induit en erreur avec son verbiage religieux."

[Forrester]

Jolies surprises: deux sorties physiques chez CineMusique:

Le grand Meaulnes de Jean-Pierre Bourtayre (limité à 500 ex.)
et
SHÉHÉRAZADE d'André Hossein (limité à 350 ex.)

[Starfe]

Jolies surprises: deux sorties physiques chez CineMusique:

Le grand Meaulnes de Jean-Pierre Bourtayre (limité à 500 ex.)

Interprétation Robert Lafond. Non merci.

[DarkCat]

Bon, je prendrai le "SHÉHÉRAZADE". Mais c'est moi, où le label se prend d'affection pour les CD au format court ? 38:07 pour le Hossein, 34:37 pour le Bourtayre, ou encore 40:14 pour le "Bestiaire d'amour".
A ce titre, il aurait pu être bon de mettre les deux derniers sur un même CD, puisque on y retrouve Lafond.
Mais bon, je ne crache pas dans la soupe, puisque le label a l'air de poursuivre l'édition de CD.

[Dadid]

Moi qui ne résiste pas à une petite danse orientale, je vais vite écouter Shéhérazade.

[DarkCat]

C'est ton métier ou tu pratiques la danse du ventre juste par passion ?

[Dadid]

Uniquement sous l'emprise de la boukha !

[Mortimer]

Jolies surprises: deux sorties physiques chez CineMusique:

Le grand Meaulnes de Jean-Pierre Bourtayre (limité à 500 ex.)

Interprétation Robert Lafond. Non merci.

Oui j’ai vu mais ce n’est pas ça qui va me freiner. Déjà j’adore le roman et cette musique je l’attends depuis des lustres. Je ne vais pas faire la fine bouche. En attendant la version de Sarde, version dont le film est très loin du roman d'ailleurs

[Dadid]

J'ai donc écouté Le grand Meaulnes de Jean-Pierre Bourtayre, dans le film (que je ne connaissais pas), ainsi que revisité par Robert Lafond. Le film est étonnant avec sa caméra mobile au grand angle - on dirait du Peter Jackson avant l'heure ! - mais aussi épileptique dans son récit, et passe parfois à côté de l'émotion à force de scènes vite expédiées. La musique est belle, merci à toi Mortimer de me l'avoir conseillée.

La "reconstitution" de Robert Lafond s'en tire très honorablement dans l'ensemble, car les côtés un peu artificiels fonctionnent plutôt bien avec ce genre de musique. Reste que pour moi ça reste un problème : 1. le "Interprétation Robert Lafond" de la jaquette ne nous apprend rien sur les moyens employés, et même le livret n'y fait aucune allusion, c'est bien dommage et pas très honnête. L'acheteur n'est pas réellement prévenu de ce qu'il achète. 2. Il n'aurait pas été très coûteux d'améliorer sensiblement les choses, en engageant 1 ou 2 instrumentistes - un trompettiste par exemple. Telle quelle, même si ça reste agréable à écouter et que "c'est mieux que rien", la méthode reste très critiquable.

Ceci dit, l'adresse reste bonne pour découvrir cette musique, alors aucun regret.

[Mortimer]

Un peu plus de précisions d’accord mais dans l’ensemble c’est bien fichu. Franchement je ne boude pas mon plaisir

[Dadid]

Oui oui c'est vrai, on sent un gros boulot de recréation... C'est d'autant plus dommage de ne pas s'en vanter, et d'améliorer le rendu avec quelques vrais instruments (comme le pratiquent beaucoup de musiciens de BO de nos jours...)

[DarkCat]

Vraiment excellent ce "SHÉHÉRAZADE", composé par André Hossein.
Je ne me souviens pas avoir vu le film, mais en tout cas la qualité de la musique m'y incite très fortement. Merci donc au label pour ce chouette disque.

[Dadid]

Et pour cause, le film devait être très difficile à voir avant cette récente parution DVD. J'avoue avoir quelques envies de le voir aussi, mais les priorités chassant les précédentes...

[DarkCat]

"WEEK-END EN MER" de Georges Delerue
Disques Cinémusique présente la toute première édition numérique du maxi 45 tours de la bande originale de WEEK-END EN MER, un documentaire réalisé en 1962 par François Reichenbach à l’occasion d'une croisière sur le nouveau paquebot France. La musique composée et dirigée par Georges Delerue est complétée par une brève chanson de Serge Gainsbourg interprétée par Juliette Gréco.
Le France était alors le plus long navire de croisière du monde avec ses 315 mètres et sa vitesse atteignait 30 nœuds. Il constituait un objet de fierté pour la nation française. Georges Delerue (1925 -1992) était au début de la période la plus féconde de sa carrière. Pour l'occasion, il a livré deux pièces en forme de brillantes ouvertures et une valse pour grand orchestre. On décèle dans sa brève partition l’influence d’Offenbach et de son contemporain Darius Milhaud.
Le disque de la bande originale de "WEEK-END EN MER" n’a jamais été distribué commercialement ; il était plutôt utilisé à des fins promotionnelles pour le paquebot France. Ce vinyle est devenu un objet de collection extrêmement rare et convoité. La plupart des fans de Delerue ignoraient jusqu’à l’existence de cette musique.

Nous éditons par la même occasion le contenu intégral du maxi 45 tours de la bande originale du film "HIROSHIMA MON AMOUR" (1959) d’Alain Renais, composée par Giovanni Fusco et Georges Delerue.

Autre ajout à notre catalogue : le contenu intégral du 33 tours de la bande originale "GIGOT" (1962), signée par le réalisateur et comédien américain Jackie Gleason mais dont les arrangements et la direction d’orchestre ont été confiés à Michel Magne. On y reconnaît d’ailleurs aisément son style bien français !

[Mortimer]

Que du fichier...Tant pis !

[Jofrenge]

Que du fichier...Tant pis !

Pareil, sans moi !
Dommage !

[DarkCat]

Lorsque j'ai reçu le mail, j'ai cru à une sortie en CD... mais non, il n'en est rien.
Bien dommage, car j'aurai vraiment aimé découvrir ces deux compositeurs canadiens, surtout que les extraits me plaisent bien.

- Eldon Rathburn Vol.1: Music for The National Film Board of Canada
"Disques Cinémusique présente une première compilation numérique des bandes originales d'Eldon Rathburn (1916-2008), l'un des plus importants compositeurs de musique de film canadiens.

Eldon Davis Rathburn a écrit et dirigé la musique de plus de 250 films au cours de ses trente ans à titre de compositeur permanent à l'Office national du film du Canada. Il s'agit surtout de courts et moyens métrages documentaires et d'animation, mais aussi des longs métrages de fiction tels que Drylanders (1963), Nobody Waved Good-bye (1964), Waiting for Caroline (1969) et Who Has Seen the Wind (1977).

Rathburn a également collaboré avec la Société Radio-Canada et le secteur privé. Il a notamment fourni de la musique pour des films IMAX, dont Momentum, produit pour l’Expo ’92 à Séville. Après sa retraite de l'ONF en 1976, il a continué à composer pour l'écran et la salle de concert.

Em 1995, Rathburn a fait l'objet d'un documentaire de l'ONF réalisé par Louis Hone et intitulé Eldon Rathburn: They Shoot... He Scores. Un livre sur sa vie et son travail, rédigé par James Wright (Université Carleton), sera publié par McGill-Queens Press en 2019.

La plupart des films auxquels il a collaboré peuvent être visionnés sur le site web de l’ONF et sur YouTube."

- Maurice Blackburn, Vol. 1: Musiques pour l'Office national du film du Canada
"Disques Cinémusique présente une première compilation numérique des bandes originales de Maurice Blackburn (1914-1988), l'un des plus importants compositeurs de musique de film canadiens.

Compositeur d’une grande diversité stylistique, Maurice Blackburn a écrit et dirigé la musique de quelque 150 films, dont des documentaires, des œuvres de fiction et des animations. Il a également composé des symphonies, des opéras, des concertos et des pièces pour piano solo primés, dont plusieurs ont été joués régulièrement en concert. Sa carrière au sein de l’Office national du film a duré 40 ans, pendant lesquelles il a composé la trame sonore de quelques-uns des grands films du développement du cinéma québécois, comme Alexis Tremblay : Habitant (1943) de Jane Marsh, Tit-Coq (1953) de Gratien Gélinas, À tout prendre (1963) de Claude Jutra, J.A. Martin, photographe (1977) de Jean Beaudin, et Mourir à tue-tête (1979) d’Anne Claire Poirier.

Blackburn est également bien connu pour sa longue et fructueuse collaboration avec l’animateur Norman McLaren, laquelle a produit les films La Poulette grise (1947), A Phantasy (1952), Blinkity Blank (1955) ainsi que A Chairy Tale (1957) et Pas de deux (1968), deux films nommés aux Oscars.

Pendant les années 1950, Maurice Blacburn se concentre également sur l’art de fabriquer des instruments à cordes sur mesures afin de produire les sons spécifiques qu’il désire enregistrer. Pour Expo 67, il a composé la musique pour des films présentés dans plusieurs des pavillons, incluant celui du Québec et des Jeunesses musicales du Canada.

La musique de Maurice Blackburn, inspirée en partie par la musique folklorique, en partie par la musique contemporaine, est connue pour son caractère entrainant et coloré. Pusieurs de ses œuvres possèdent certains des caractéristiques de la musique française du début du XXe siècle, notamment le rythme propulsif, rappelant surtout Honegger et Poulenc.

Dans son livre Musique (Montréal, 1945), Léo-Pol Morin décrit Blackburn comme étant « imaginatif, impulsif, un poète vif et caustique dont le premier souci est d’exprimer les réactions de son esprit à travers la musique. Un créateur d’images, il est doué pour la couleur et le design, et les histoires qu’il nous raconte sont originales, vivantes et spontanées. »

La plupart des films auxquels il a collaboré peuvent être visionnés sur le site web de l’ONF et sur YouTube."

[Mortimer]

Bien dommage, car j'aurai vraiment aimé découvrir ces deux compositeurs canadiens, surtout que les extraits me plaisent bien.

Tu peux toujours commencer par ça : Maurice Blackburn
Le pari était peut être un peu risqué pour Cinémusique de sortir des cd’s de compositeurs peu connus. Personnellement je ne connais aucun de ces films. Par contre j’ai écouté les extraits et ça donne envie d’en écouter plus.

[DarkCat]

Merci Morty, mais je n'achète jamais à moins de TBE. Tant pis...

[Mortimer]

Oui enfin le lien n’était pas pour que tu achètes spécialement le CD de l’annonce. C’était juste pour signaler l’existence de l’enregistrement.