James Horner, le topic

[Adequacy]

Merci pour ces échanges de ces 10 derniers jours qui font revivre ce topic.

Depuis deux ans le site français est un peu à l'abandon car ma priorité est le site anglais. De plus s'ajoute à cela s'ajoute les deux projets en cours qui font que depuis un an les publications sur le site anglais se limitent à l'actualité (c'est à dire les éditions Intrada et La-La Land), et la semaine du souvenir.

Je partage un lien vers les deux projets en cours (en anglais du coup).
http://jameshorner-filmmusic.com/import ... nd-a-book/

[Misquamacus]

Plus le temps passe plus je pense que l'industrie hollywoodienne n'a toujours pas réalisé ce qu'on a perdu avec la mort de James Horner.

Hélas Maaza... l'industrie hollywoodienne s'en tape le coquillard tant qu'elle peut faire des économies à coup de scores formatés.
Par contre nous, amateurs, on mesure douloureusement cette absence, et Horner, Comme Kamen et Poledouris, entre autres, nous manque cruellement.
Et je ne parle même pas d'un certain Jerry G...

[Harry]

J'ai beaucoup de mal avec son travail post-Braveheart (à part Mask of Zorro et Mighty Joe Young peut-être ?). Comme Le Yéti, Troy et Avatar ne m'ont jamais séduit, mais il y en a plein d'autres de cette période qui me laissent de marbre (mais bizarrement j'aime beaucoup l'etheré House of Sand and Fog).

Pour ma part je placerais The Missing et The perfect Storm tout en haut de cette liste. Absolument incontournables.

[Dadid]

Plus le temps passe plus je pense que l'industrie hollywoodienne n'a toujours pas réalisé ce qu'on a perdu avec la mort de James Horner.

Hélas Maaza... l'industrie hollywoodienne s'en tape le coquillard tant qu'elle peut faire des économies à coup de scores formatés.

Pas si sûr, tu sais... Personne n'est irremplaçable (comme on dit), au moins en théorie, mais Horner était une valeur sûre pour Hollywood, et pas forcément pour très cher (je veux parler des effectifs, pas de son cachet que j'imagine élevé sauf exceptions). Entre autres talents il avait le chic pour donner de la profondeur, décupler l'efficacité émotionnelle d'un film lambda, ce qui ne court pas les rues. Sans compter ses succès commerciaux. Et l'émotion, rien de tel pour vendre des tickets !

[Scorebob]

C'est quoi un film lamba ?

[Dadid]

Du latin "lambus", qui signifie "j'aurais dû mieux me relire'. Corrigé !

[Adequacy]

A la page 33 du topic, j'avais proposé de raconter les moments passés avec JH.

Je commence. Il n'est jamais trop tard.

Episode 1 sur 5 :

Octobre 2013. James Horner va recevoir le Max Steiner Award par la municipalité de Vienne dans le cadre du festival Hollywood in Vienna.
Le symposium organisé au Max Reinhardt Seminar, deux jours avant la remise du prix, se termine. Une vingtaine de personnes se rue alors devant le compositeur pour obtenir photographies et dédicaces. Même si le compositeur se prête au jeu avec sourire et bonne humeur, je garde mes distances. Tout d’abord car ce type d’attroupement n’est pas dans mon tempérament, mais aussi car je souhaite avoir un contact singulier avec lui. La dédicace et la photo ne m’intéressent pas, ce que je souhaite c’est lui présenter le site, notre travail. De toute façon, l‘organisation d’Hollywood in Vienna dispersa rapidement le groupe et plaça en « sûreté » le compositeur dans une partie annexe du bâtiment. Je suis patient et attentif. Furtivement je vois le compositeur quittait les lieux en compagnie de Robert Townson, président de Varese Sarabande qui avait animé le symposium. Je l’intercepte, me présente et commence par lui offrir un cadeau : un minéral. Je lui explique que c’est Jean-Jacques Annaud qui m’a parlé de sa passion pour les minéraux. Il pose la pierre au sol, l’observe. Il m’explique qu’il essaye de rapporter une pierre de chaque endroit du monde où il passe. Nous restons ainsi tous les deux accroupis pendant dix minutes. Je lui présente l’association et le site. Il échange même quelques mots avec moi en français. Il accepte avec joie de réaliser une interview pour chaque nouvel album. Le contact est créé.

[Adequacy]

Épisode 2 sur 5

Novembre 2014. Comme chaque matin, je consulte mes messages électroniques. L’un d’entre eux attire plus particulièrement mon attention : il est signé Hakon Samuelsen, violoncelliste norvégien qui travaille depuis plusieurs mois avec sa sœur jumelle Mari, violoniste, sur Pas de Deux, un concerto composé pour eux par James Horner. Il m’ invite à venir à Liverpool assister à l’avant-première mondiale, et me conseille de venir à l’hôtel près du Philharmonic Hall où ils séjourneront tous. Je propose à mes collaborateurs de m’accompagner. Seul David Hocquet, à l’époque résident des iles Fidji peut se libérer.
Ce séjour à Liverpool fut pour nous deux un véritable rêve éveillé. Nous faisions partie de la dizaine de personnes privilégiées à pouvoir assister aux répétitions du concerto, être en contact avec l’équipe... Nous avons pu notamment discuter avec Simon Rhodes, fidèle ingénieur du son de James Horner depuis 1998, recueillir les propos des musiciens et passer plusieurs heures avec le compositeur qui rapidement nous demanda de l’appeler James au lieu de « Mr Horner » ou « Maestro ». Je me souviendrai toujours de cette matinée où il est resté avec nous après le petit déjeuner pour discuter et signer des pochettes de disques pour toutes les personnes qui m’ont aidé sur le site. Son téléphone sonna plusieurs fois mais il refusa les appels pour rester complètement attentif à nos échanges. Il était souvent ému à la simple évocation de sa musique. Le soir après le concert, il est revenu spontanément vers nous de nombreuses fois notamment pour avoir notre avis sur le concerto. Au moment de se quitter, il nous a remercié à de multiples reprises d’être venu, il semblait profondément touché par notre rencontre. Bien entendu c’était réciproque.

[Le Yéti]

J'ai beaucoup de mal avec son travail post-Braveheart (à part Mask of Zorro et Mighty Joe Young peut-être ?). Comme Le Yéti, Troy et Avatar ne m'ont jamais séduit, mais il y en a plein d'autres de cette période qui me laissent de marbre (mais bizarrement j'aime beaucoup l'etheré House of Sand and Fog).

Pour ma part je placerais The Missing et The perfect Storm tout en haut de cette liste. Absolument incontournables.

Difficile d'être d'accord avec Edern sur les années 2000……… sans toutefois applaudir à tout rompre en voyant les mots "The Missing" — James Horner et Ron Howard, tous les deux au sommet de leur art… Raaaaaaah <3

[Maaza]

La suite Adequacy

Je ne sais pas pour vous mais je n’ai toujours pas fait le deuil de sa mort d’une certaine façon..
A chaque fois que j’y pense ça me fout un cafard !
De temps en temps limite J’attends toujours une éventuelle nouvelle BO de sa part..

Au fait, quelqu’un sait si son rejected score de Roméo et Juliette sera édité un jour ?
Il me semble que l’enregistrement avait eu lieu...

[Adequacy]

La suite Adequacy

Merci. Avec plaisir.

Épisode 3 sur 5

Mars 2015. A nouveau, nous sommes une dizaine de privilégiés à pouvoir nous installer cette fois dans le magnifique Royal Festival Hall de Londres pour assister à la dernière répétition du nouveau concerto Collage. Nous discutons avec Mari Samuelsen qui est également venue découvrir la pièce. Elle nous révèle en exclusivité la date du concert de Stavanger en mai, première norvégienne de Pas de Deux, qui deviendra également le concert événement où James Horner dirigea pour la dernière fois sa musique.
Du cinquième rang, nous voyons arriver successivement les solistes Richard Watkins, David Pyatt, John Ryan et James Thatcher. Puis James Horner apparaît avec la partition de Collage sous le bras. En entrant dans la salle, il jette un œil discret vers le public présent, il nous aperçoit et nous salue avant de s’installer à quelques fauteuils de nous.
Contrairement aux répétitions de Pas de Deux, où nous avions tout d'abord entendu le final étourdissant du double concerto, nous découvrons ici directement la pièce dans son intégralité. Admirer les quatre cornistes placés devant l'Orchestre Philharmonique de Londres jouer à tour de rôle ou simultanément les notes pensées pour eux par James Horner fut une expérience unique. Après la répétition, James nous autorisa à prendre quelque photos et promis de faire son possible pour nous consacrer un peu de temps avant la fin de notre séjour.
Le soir venu, à quelques minutes du concert, je vois James arriver dans la salle. Il semble un peu perdu donc je me lève pour l’aider à trouver sa place. J’en profite pour lui présenter ma femme. Nous évoquons rapidement Collage et Wolf Totem. Il promet de revenir vers nous le lendemain même s’il est très occupé à négocier l’enregistrement de Collage.
Le lendemain soir, alors que nous profitions de notre dernière soirée à Londres, le téléphone sonne… James Horner ! Il nous demande nos impressions sur le concert de la veille. La conversation dure 15 minutes. Le temps de nous autoriser à le rejoindre aux répétitions de Titanic Live qui auront lieu un mois plus tard, et de nous remercier d'être venus pour écouter sa musique.

[Adequacy]

Au fait, quelqu’un sait si son rejected score de Roméo et Juliette sera édité un jour ?
Il me semble que l’enregistrement avait eu lieu...

En fait il n'a pas été véritablement rejeté. C'était une production avec des européens et américains. Les américains ont demandé à Horner de revoir sa copie. Il a refusé. En fait les américains ont fait des séances test avec un public cible jeunes filles adolescentes et leur ont demandé "Vous préférez cette musique ou l'autre?" L'autre étant la musique de Twilight. Twilight l'a emporté. JH a refusé de composer en s'inspirant de Twilight.

Dans le cadre des deux projets j'ai pu écouter la musique. Depuis deux ans on travaille à sa publication. Je n'ai pas le droit de donner plus de détails.

[Scorebob]

Ils font écouter la musique de Twillight en temp track à des jeunes qui ont sans doute beaucoup aimé la médiocre saga qui transpose Roméo et Juliette au pays des vampires et des Loups garous et après tu t'étonnes qu'ils veulent qu'on leur resserve la même chose
Horner a bien eu raison de décliner une telle demande. (même si les musiques de cette série valent infiniment plus que les films)

[Maaza]

Au fait, quelqu’un sait si son rejected score de Roméo et Juliette sera édité un jour ?
Il me semble que l’enregistrement avait eu lieu...

En fait il n'a pas été véritablement rejeté. C'était une production avec des européens et américains. Les américains ont demandé à Horner de revoir sa copie. Il a refusé. En fait les américains ont fait des séances test avec un public cible jeunes filles adolescentes et leur ont demandé "Vous préférez cette musique ou l'autre?" L'autre étant la musique de Twilight. Twilight l'a emporté. JH a refusé de composer en s'inspirant de Twilight.

Dans le cadre des deux projets j'ai pu écouter la musique. Depuis deux ans on travaille à sa publication. Je n'ai pas le droit de donner plus de détails.

Quelle chance!
Hate de l'écouter... je suis sur que c'est un joyau...

Ces séances tests sont d'une stupidité... bon après il a eu Troy grace à une séance test qui s'est mal déroulée avec Gabriel Yared...
Mais j'ai l'impression que la séance test dont tu parles a duré 5 minutes. Genre on vous montre une scène avec deux musiques différentes, qu'en pensez vous?
Faire cela alors qu'on a James Horner, c'est quand même d'une stupidité affolante..

[Adequacy]

Épisode 4 sur 5

Avril 2015. Titanic Live au Royal Albert Hall de Londres. Au cours de la journée des petits détails me donnèrent l’impression d’avoir franchi un nouveau palier : quand la responsable du spectacle m’a confié « James adore ce que vous faites donc pas de problème pour entrer », quand je commençais à me présenter à des collaborateurs comme le programmeur des synthétiseurs Simon Franglen ou le joueur de cornemuse Eric Rigler, et qu’ils me coupaient la parole en me disant « Je sais qui tu es, tu es Jean-Baptiste ». Le summum fut de passer la fin de la soirée et une moitié de la nuit en présence de James Horner, le réalisateur James Cameron, la chanteuse norvégienne Sissel… J’étais dans un autre monde et je n’aurai jamais imaginé cela il y a vingt ans quand ma passion a commencé. Ce fut aussi l’occasion pour ma femme de parler plus longuement avec James. Elle lui raconta qu’avec le site, elle avait l’impression de le connaître. J’ajouta alors que rien n’aurait été possible sans elle, car elle m’avait laissé passer des centaines d’heures à travailler dessus. James l’enlaça alors chaleureusement et lui fit la bise. A mes yeux, cet élan de gratitude spontané envers la personne qui partage ma vie était un cadeau magnifique. C’est aussi le dernier souvenir que j’ai de lui.

[Jimbo]

JB, on en a déjà discuté, mais tu as vécu un véritable rêve. Je pense qu'à travers toi, James Horner cherchait à établir un contact fort avec un élément qui était devenu certainement le plus important à ce stade terminal de sa vie (le sentait il déjà ?) : son public. Après avoir passé des années à devoir plaire aux producteurs et aux éditeurs, sa volonté visible au travers de tes récits, c'est qu'il voulait nous remercier, nous exprimer sa gratitude, pour avoir autant compris et aimé ce qu'il avait accompli durant sa vie. Je pense qu'ils nous a vus comme sa famille spirituelle. Nous avons eu, grâce à sa musique, une connexion véritablement spirituelle, presque mystique avec lui. Et il l'a vraiment ressenti.
Lorsqu'on est compositeur de musique de film, on ne pense pas vraiment aux gens qui aiment notre musique, on doit juste progresser dans une industrie sans pitié, à l'ombre des caméras et des projecteurs. Combien de personnes ont écouté Titanic et combien connaissent seulement le nom de James Horner ? Je me souviens d'une anecdote à ce sujet, lorsque James Horner fut très ému en recevant une lettre d'un fan de sa partition de Fievel (non ce n'était pas moi !) et qu'il fut véritablement étonné de simplement avoir un fan, après tout-de-même 5 ans d'une carrière déjà impressionnante. Déjà alors il prit le temps de lui répondre avec toute sa gentillesse, considérant l'évènement comme infiniment digne d'intérêt.

Tu as été notre messager et ton message a été reçu en plein coeur par James. Il a reçu tout notre amour grâce à toi et nous avons reçu en retour tant de lui. Merci d'avoir partagé tes souvenirs qui nous lient tous avec James.

[Le Yéti]

Très belles ces histoires <3

Je crois que les compositeurs ont souvent cette surprise d'avoir des fans. Ça paraît sans doute un peu fou pour eux. Je me souviens de Rombi en pleurs après un concert à la mairie du 13ème ou de Desplat — croisé maintes fois dans les années 2000 — qui à chaque fois sursautait presque.

[Night Fury]

De mon côté, c'est sa période "faible" que je préfère ! Même avec ses synthés : j'aime beaucoup Where the River Runs Black par exemple.

J'ai également un gros faible pour "Where the river runs black", plus minimaliste mais pas moins intéressant que la plupart de ses autres scores.
Horner est loin d'être mon compositeur préféré, et certaines de ses compositions des années 90 et 2000 me laissent de marbre ("Titanic", "Avatar"...), ce qui a d'ailleurs provoqué un désintérêt total pour ce qu'il a composé ensuite (oui, j'ai peu honte, mais bon). Ceci dit, je reste un inconditionnel de ses années 80 ("Cocoon", "Star Trek 2", "Krull", "Something wicked this way comes", "Rocketeer", "An american tail"...), tout simplement splendides.

[Jimbo]

La plupart des titres que tu cites Jimbo m'ont laissé de marbre, malgré leur qualité, désolé. Je pense que c'est dû au style adopté par Horner dans cette période (qui, la plupart du temps me semblait soit pompeux, soit ennuyeux). C'est réellement avec ses ultimes travaux que je me suis remis à écouter avec plaisir ses albums.

Réécoutes-en quelques uns aujourd'hui, je suis sûr qu'ils sauront trouver grâce à tes yeux dans d'autres dispositions qu'à leur première écoute. Allez j'écrème un peu plus pour aiguiser ton choix : Casper, Apollo 13, Balto, Mon ami Joe, La légende de Zorro, The Amazing Spider-Man, Le dernier loup, Living in the Age of Airplanes. Si il n'y a pas consensus sur ces titres là, je n'y comprendrais rien...
J'élimine Titanic et Avatar, même si ce sont pour moi objectivement les deux oeuvres majeures de sa carrière, mais je comprends les réticences de certains à apprécier une oeuvre par trop populaire.

[Edern]

Okay, si j'élimine ceux que j'apprécie et que j'ai déjà cité précedemment, il reste Casper, Apollo 13, Balto, The Amazing Spider-Man (Je ne mets pas Zorro 2 car j'aime déjà le premier, et le second est du même tonneau). Apollo 13, je n'accroche pas vraiment, et même chose pour Amazing Spider-Man. Par contre, je peux me repasser Cocoon ou 48 Hours en boucle

[Jimbo]

Alors il te reste Casper et Balto ! Voilà tes écoutes à faire ce week-end !

[Jaweco]

(Je ne mets pas Zorro 2 car j'aime déjà le premier, et le second est du même tonneau)

Oui mais dans The Legend of Zorro, il y a The Train et ses 11mn de bonheur, même si on retrouve des thèmes bien connus, la rythmique du train est très chouette.

[Night Fury]

Alors il te reste Casper et Balto ! Voilà tes écoutes à faire ce week-end !

Je ne suis pas familier du petit fantôme, mais la BO de "Balto" est tout à fait recommandable. Un beau et noble thème, de l'aventure ("The journey begins"), de la tendresse, de la tension ("Grizzly bear")... De quoi satisfaire les plus exigeants

[Edern]

Balto, c'est noté. Je suis en dette d'une notule pour l'Underscorama d'ailleurs ! Tout comme FIevel, dont je trouve la réédition chez Intrada formidable.
Je suis assez curieux concernant The Karate Kid, aussi.

[Jimbo]

Casper est absolument magnifique et trop souvent ignoré. Caspers' Lullaby, la pièce maîtresse de l'oeuvre à n'en pas douter, est d'une délicatesse rare même chez Horner. Il suffit d'entendre les premières touches au piano s'évaporer dans l'air pour reconnaitre qu'on a à faire à un prodigieux thème musical. L'ensemble du score est soit héroique (The Sworfight, digne de Korngold), soit spooky dans un genre très eflmanien des années 90 (March of the Exorcists), soit tendre et merveilleux (The Lightouse), soit carrément fantastique et grandiose à grand renfort de choeur et de l'orchestre au complet (Descent to Lazarus, One Last Wish). Un score de maison hantée vraiment admirable qui en fait bien plus que le nécessaire.