UnderScores : derniers articles

[Julien]

Et hop, tout spécialement pour underscores, je vous présente mon petit article sur les comédies musicales égyptiennes

Bon là ce n'est que l'introduction. Le reste sera publié tout au cours de cet été. (Je pense qu'Hellboy va bien se casser le cul pour la mise en page ! Et peut-être aussi pour corriger quelques fautes d’orthographes) Pour l'occasion, j'ai même concocté une petite bande annonce que vous pouvez apprécier ici

Et vous savez quoi, j'ai même réussi à parler de Jerry Goldsmith

... Je suis tombé sur cette faute restée dans le texte : "ont davantage étaient privilégiés", à rectifier si possible !

Ah oui, bien vu. Alors là les gars, je reconnais que l'orthographe et les accords c'est franchement pas ma spécialité ! Même en me relisant dix fois, il reste toujours des fautes. Je donnerais cher d'ailleurs pour avoir la même virtuosité du français que notre vénérable Lee. Sinon, il y a un petit détail aussi. Quand on clique sur les icônes féminines, en haut de page on tombe toujours sur l'article d'Oum Kalthoum.

Mais c'est aussi, mille fois hélas, dénué de l'érotisme sensuel inondant le premier chapitre — et donc, carrément moins bien. Forcément

Oui, oui certes, mais tu noteras que sur la deuxième partie de la vidéo, j'ai quand même réussit à placer une danse de la superbe Tahia Carioca pour égayer l'ensemble. Mais c'est vrai que les films d'Oum Kalthoum sont très austères, avec beaucoup de longs plans fixes et peu d'action. Les musiques aussi ont pas mal vieilli, à l'exception de 3 ou 4 morceaux. (Ceux que l'on peut voir en particulier sur la vidéo.) Bon c'était aussi les débuts du genre. Il y a aussi des vidéos que j'ai pas pu mettre parce que la qualité n'était pas terrible. Mais ne t'inquiètes pas, le plus chaud reste encore à venir.

je crois que ça n'a pas été évident de rassembler les données. Encore bravo !

Exact. C'est souvent une véritable galère pour trouver ces vidéos dans une qualité qui soit acceptable, parce que la plupart des films ne sont pas édités. Il faut aller les dégotter au scalpel sur des sites arabes. Ça prend un temps fou !

[Lee Van Cleef]

Mais ne t'inquiètes pas, le plus chaud reste encore à venir.

Alléluia !

C'est souvent une véritable galère pour trouver ces vidéos dans une qualité qui soit acceptable, parce que la plupart des films ne sont pas édités. Il faut aller les dégotter au scalpel sur des sites arabes. Ça prend un temps fou !

Sois certain, compagnon, que ce travail de fourmi a trouvé dans l'enclos d'UnderScores plus d'un courtisan admiratif.

[Lee Van Cleef]

Après un chapitre deux aussi tiède qu'un filet d'eau perlant du robinet, le père Jules revient cette semaine à de plus émoustillantes et lascives considérations grâce à l'oeuvre du chanteur, instrumentiste et compositeur Mohamed Abdelwahab, maître des studios d'enregistrement et du coeur des femmes énamourées. Un homme bien brave qui méritait donc qu'on lui consacrât une page entière d'une étude rigoureuse et consciencieusement documentée.

[Lee Van Cleef]

Sébastien, alias le Krullito, alias l'homme qui enfilait sur sa tête des slips crasseux, se paye une gaule de tous les diables ! Attention, pas une de ces éphémères fluxions auxquelles un baquet d'eau froide jeté à la volée remédierait en un tournemain, non, mais une turgescence glorieuse à même de forer d'un trou béant les ceintures de chasteté que les forgerons des temps médiévaux coulaient dans le plus robuste acier ! Vous voilà intrigués, gentlemen, n'est-il pas ? Le pourquoi et le comment vous sont scrupuleusement détaillés dans la très dépaysante interview qui suit, garantie à dangereuse teneur éthylique.

[Lee Van Cleef]

Ce n'est point trop tôt ! Le vieux Van Cleef commençait à sérieusement se languir des rouleaux de papyrus déroulés par l'ami Julien, tous bondés de bellâtres ensorcelant les plus flamboyantes déesses par les rythmiques oscillation de leur pomme d'Adam, de violons séducteurs qu'on taquine en smoking sous l'immémorial regard des pharaons et de nombrils dénudés faisant montre d'une force d'attraction comparable à l'oeil d'un cyclone. Cette semaine, vibrant hommage est rendu à la légende locale Farid al Atrache, et dans lequel Julien, malin comme un singe, pose l'air de rien les premiers pavés conduisant au chapitre suivant, exclusivement dédié à la sensationnelle (ou tout autre de ces louangeuses épithètes dont il aime à truffer, non sans raison, ses précieux textes égyptiens) Samia Gamal.

[Lee Van Cleef]

Au lieu de le perclure de hauts-le-coeur, les mythiques rues de San Francisco lui avaient donné l'inspiration nécessaire à l'un des plus réjouissants génériques de la petite lucarne. Ce noble fait d'armes, et bien d'autres que nous, béophiles sujets à une amnésie criminelle, n'avons pas jugé bien utile de retenir, vous sont contés aujourd'hui dans l'hommage sobrement rendu par notre vigilant Ecclésiastique à Patrick Williams.

[Lee Van Cleef]

Aux oubliettes, les mannequins cadavéreux, absurdement fières d'exhiber à leurs flancs un panel de côtes assez proéminentes pour qu'on les confonde avec les plis d'un accordéon ! Au goulag, les pseudo-reines de beauté inséparables de leur fidèle seau en acier galvanisé, sur lequel ces bécasses névrosées se penchent au quotidien avant de s'enfoncer deux doigts dans le gosier ! Une déesse faite femme, tout en étourdissantes rondeurs, s'en vient troubler de son bassin ondulant les bienheureux paroissiens d'UnderScores. Gloire à Samia Gamal ! Gloire à Julien, qui a eu l'idée mirifique de lui ouvrir notre modeste porte !

[Lee Van Cleef]

Cette semaine, le camarade Julien met ses fidèles lecteurs au pain sec et à l'eau croupie, ou pas loin. Le versant bouffon des comédies des pharaons ne peut guère s'enorgueillir de faveurs princières de sa part, à moins que sa plume peu loquace soit l'instrument d'une très basse vengeance à l'encontre du mariole local Ismail Yassine, dont le physique qu'on qualifiera en toute diplomatie de banal n'est aucunement un frein à la cour frénétique qu'il fait aux souples sylphides du cinéma égyptien... Inspiration chancelante ou jalousie féroce, qu'importe ! Nous lirons cette fois encore religieusement le fruit des titanesques recherches de notre bon compagnon.

[Lee Van Cleef]

J'espère, gentlemen, qu'aucun d'entre vous n'est sujet aux affres du mal de mer : aujourd'hui, l'ami Julien nous emmène à dos (hum, disons plutôt à bosse) de chameau vers un chatoyant océan de dunes où les femmes sont aussi belles qu'indomptables et où les guerriers, cimeterre au poing, peuvent tout autant prononcer le divorce écarlate entre une tête et ses épaules qu'improviser une petite danse à la gloire du désert et de ses enfants hâlés.

[Julien]

Aux oubliettes, les mannequins cadavéreux, absurdement fières d'exhiber à leurs flancs un panel de côtes assez proéminentes pour qu'on les confonde avec les plis d'un accordéon ! Au goulag, les pseudo-reines de beauté inséparables de leur fidèle seau en acier galvanisé, sur lequel ces bécasses névrosées se penchent au quotidien avant de s'enfoncer deux doigts dans le gosier ! Une déesse faite femme, tout en étourdissantes rondeurs, s'en vient troubler de son bassin ondulant les bienheureux paroissiens d'UnderScores. Gloire à Samia Gamal ! Gloire à Julien, qui a eu l'idée mirifique de lui ouvrir notre modeste porte !

Il y a un film d'elle que je regrette de ne pas avoir pu mettre en extrait, c'est La Danse de l'Adieu, mais la qualité n'était pas assez bonne. Image trop floue. Dommage parce qu'en plus, la chanson interprété par Mohamed Kandil est superbe. Tu peux visionner sa sensuelle chorégraphie à partir de 27mn :



Je me félicite par contre d'avoir pu inclure dans le montage un extrait de Zanouba, qui lui aussi est très rare à trouver en bonne qualité. Il n'existe aucun dvd de ces deux films bien entendu.

[Lee Van Cleef]

Suite et fin, déjà, des tribulations égyptiennes du sieur Julien. Pour son baroud d'honneur, point de danseuses au pied ailé et au nombril saillant prêtes à étourdir ingénument les mâles en pleine transe, mais un dernier spécimen, assurément pas le plus méconnu, des gentils garçons permanentés qui, sans jamais penser à mal, font du gringue à de rougissantes jouvencelles. Tout ceci est suranné, droit comme il convient, luisant d'une moelleuse couche de poussière, en définitive plein de charme. Quelques-uns des lundis à venir seront probablement nécessaires au vieux Van Cleef afin qu'il puisse faire son deuil de ces rafraichissantes oasis musicales.

[Julien]

Et bien voila, c'est terminé. Ça n'aura probablement intéressé que 4 personnes, dont toi mon cher Lee, mais au final je ne suis quand même pas mécontent de l'avoir fait ! En plus la mise en page est vraiment réussit.

[Dadid]

Tu peux même être content. Certes ce n'est pas la came habituelle des amateurs rodant sur ce forum, y compris moi, mais comme disait l'autre "Le prix s'oublie mais la qualité reste", et la curiosité n'est pas un vilain défaut. Il me reste à voir plusieurs vidéos, mais c'est pour bientôt...

[Sam Lowry]

Et bien voila, c'est terminé. Ça n'aura probablement intéressé que 4 personnes

Peu importe Julien. Moi j'y ai appris beaucoup de choses et de toute façon c'est notre à lot à tous, les rédacteurs d'article, que d'être si peu lus (et/ou reconnus). Tu nous as fait partager un sujet intéressant et une passion certaine pour ce pan insoupçonné (au moins pour moi) de la musique de film orientalisante. Merci à toi.

[Lee Van Cleef]

Armé de son plus rutilant encensoir qu'il balançait avec un enthousiasme juvénile au bout d'une chaînette d'or, notre preux Ecclésiastique s'est rendu en septembre dernier à Alfortville pour éclabousser de sa bénédiction salvatrice l'arrivée fracassante de la béophilie entre les murs du studio de l'ONDIF. Diantre, n'aurais-je point omis une majuscule cruciale ? Désormais, le Studio ouvrira béantes à la musique de film les portes de sa salle d'enregistrement flambant neuve. Il est revenu à Mathieu Lamboley, à l'ouvrage sur la suite de Minuscule, le grand honneur des étrennes, et l'expérience, à l'en croire, n'est pas de celles que le temps efface négligemment.

[YuHirà]

Il est revenu à Mathieu Lamboley, à l'ouvrage sur la suite de Minuscule, le grand honneur des étrennes

En réalité, ce n'est pas à Mathieu Lamboley qu'il est revenu le grand honneur des étrennes mais à Alexis Maingaud. Le premier projet qui a été enregistré là bas avec l'ONDIF était en effet le long métrage "The Sonata" d'Andrew Desmond, enregistré du 28 juin au 3 juillet dernier

Quoiqu'il en soit, je pense vraiment que Mathieu Lamboley est un compositeur à suivre: son écriture est très sûre et très subtile. Son orchestrateur Jehan Stefan confie d'ailleurs souvent qu'il le considère comme le prochain Desplat

[Brother Cadfael]

En réalité, ce n'est pas à Mathieu Lamboley qu'il est revenu le grand honneur des étrennes mais à Alexis Maingaud. Le premier projet qui a été enregistré là bas avec l'ONDIF était en effet le long métrage "The Sonata" d'Andrew Desmond, enregistré du 28 juin au 3 juillet dernier

C'est d'ailleurs précisé dans mon texte. Et bah Lee, un coup de mou ?

[YuHirà]

En réalité, ce n'est pas à Mathieu Lamboley qu'il est revenu le grand honneur des étrennes mais à Alexis Maingaud. Le premier projet qui a été enregistré là bas avec l'ONDIF était en effet le long métrage "The Sonata" d'Andrew Desmond, enregistré du 28 juin au 3 juillet dernier

C'est d'ailleurs précisé dans mon texte. Et bah Lee, un coup de mou ?

J''ai effectivement vu juste après mon message que tu l'avais précisé

[Lee Van Cleef]

Et bah Lee, un coup de mou ?

"Pas ma faute ! C'est cette putain de touffeur qui ne veut pas en finir..."

[Indiana]

C'est moi où Jean-Marie Poiré a un ego extra large dans son interview. Je n'apprécie pas plus que ça le bonhomme mais il y croit à son talent le type...

[Lee Van Cleef]

... Et ça ne date pas d'hier, tu peux me croire, camarade. Mais melon hypertrophié ou pas, délirante folie des grandeurs ou non, le père Jean-Marie (que je trouve finalement plus drôle que ses films eux-mêmes, tiens) ne mérite pas qu'on le prive en toute bassesse du lien ad hoc.

[Dadid]

Armé de son plus rutilant encensoir qu'il balançait avec un enthousiasme juvénile au bout d'une chaînette d'or, notre preux Ecclésiastique s'est rendu en septembre dernier à Alfortville pour éclabousser de sa bénédiction salvatrice l'arrivée fracassante de la béophilie entre les murs du studio de l'ONDIF. Diantre, n'aurais-je point omis une majuscule cruciale ? Désormais, le Studio ouvrira béantes à la musique de film les portes de sa salle d'enregistrement flambant neuve. Il est revenu à Mathieu Lamboley, à l'ouvrage sur la suite de Minuscule, le grand honneur des étrennes, et l'expérience, à l'en croire, n'est pas de celles que le temps efface négligemment.

Je viens de découvrir cet article, et c'est une excellente nouvelle (le contenu, pas le fait que je vienne de le découvrir ! ) Écoutant l'ONDIF depuis une vingtaine d'année (l'époque Jacques Mercier), et pour les avoir régulièrement entendus ensuite dans des répertoires variés (sous la baguette de Wayne Marshall en particulier), leur démarche actuelle me parait logique. L'apport du studio est un grand plus, surtout depuis la main-mise de notre maire préférée sur les terrains du Studio Davout. Je leur souhaite une grande réussite !

[Lee Van Cleef]

Quand une légende vivante parle, on fait silence, on pose humblement son séant et on griffonne des notes aussi vite que le permettent nos doigts trémulants d'émotion. Fort du sang-froid olympien que la concurrence marrie lui jalousera toujours, le diablotin écarlate, pour sa part, n'a pas laissé filer le moindre embryon de phrase prononcé par Ennio Morricone lors de son passage tout frais à la Cinémathèque, et il se propose aujourd'hui de nous faire revivre la leçon que le Maestro a eu l'amabilité infinie de donner au public parisien hypnotisé.

[Lee Van Cleef]

Entre le brushing de Brian Tyler caressant la stratosphère de tous ses picots et la tonsure luisante que notre Ecclésiastique prend soin de mouiller avant chaque office d'un peu d'eau bénite, il n'est pas exagéré de parler d'un authentique duel de titans ! L'affrontement, saignant à souhait, fit rage il y a quelques jours dans la noble enceinte du Royal Festival Hall, sous les yeux écarquillés d'un public qui s'était certes préparé à un clinquant déballage de sensations fortes, mais pas à cette homérique joute capillaire. Lequel de nos deux héros triompha ?

[Sam Lowry]

Notre frère Cadfael retranscrit là fort bien l'électricité palpable de ce concert, l'enthousiasme du compositeur, et en même temps les limites de cet exercice de style. J'ai beaucoup aimé le "Air Conducting" !