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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 10 mai 2019 15:17
par Cinéphonia
En écoutant American Anthem (1986 tout de même !), j'ai remarqué de grosses similitudes avec le thème de Captain America.
Comme quoi, beaucoup de compositeurs recyclent, il n'y a pas que James Horner...

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 10 mai 2019 16:28
par Denshaotoko
Personnellement, je trouve que le "Assemble" du dernier Avengers ressemble beaucoup au thème final de The Abyss… En tout cas, j'y ai pensé aussitôt.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 10 mai 2019 16:33
par Edern
Cinéphonia a écrit :En écoutant American Anthem (1986 tout de même !), j'ai remarqué de grosses similitudes avec le thème de Captain America.
Comme quoi, beaucoup de compositeurs recyclent, il n'y a pas que James Horner...
Bof. Mis à part le fait que c'est une marche patriotique et qu'il y a un orchestre avec des cuivres et des tambours, la similitude n'est pas franchement frappante. Ce n'est pas comme si Silvestri s'était servi d'une photocopieuse.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mer. 15 mai 2019 12:35
par Sam Lowry
Alors, voilà, je l'ai écoutée cette musique de AVENGERS : ENDGAME (en dehors des images, je veux dire). Je suis assez déçu. Certes il y a un beau thème lié à
la mort de Tony Stark, enfin, la mort, vous allez voir qu'ils vont nous le ressusciter...
mais le reste c'est quand même du sacré remplissage. Beaucoup de morceaux où il ne se passe pas grand chose. A l'image du film, quoi !.. Finalement peut-être que 120 minutes de score en démat c'est trop et qu'un cd de 70 minutes sera largement meilleur en terme d'écoute...

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mer. 15 mai 2019 13:32
par Dadid
Je vais te dire, 70 mn c'est déjà souvent bien trop long pour les scores actuels. Pour de la musique en grande partie fonctionnelle, une sélection de 30 mn serait souvent préférable. :mrgreen:

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mer. 15 mai 2019 14:51
par Citizen Cancre
C'est vrai que je ne sais pas trop quoi penser de ces B.O. pour les 3 Avengers (à l'exception du 2 qui est à part).

Alan Silvestri livre sa recette magique. Elle fait le travail, c'est un véritable rouleau-compresseur qui souligne tout ce qu'il faut à l'image mais, en écoute isolée, on est un peu... Comment dire? Vaut mieux avoir les scènes du film en tête pour en profiter pleinement, dirons-nous.

Je n'ai véritablement pu et su apprécier Infinity War qu'une fois que j'avais bien identifié quelle piste correspondait à telle séquence. Hélas, le remplissage demeure. Et autant Infinity War est rythmé car les scènes d'action s'enchaînent voire se déchaînent, autant dans Endgame, à l'exception des pistes d'action et de comédie (il y a des passages un peu jazzy de mémoire, ne me demandez pas le nom de la piste), il faut se rendre à l'évidence : c'est du remplissage, et ce depuis le tout premier épisode!

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mer. 15 mai 2019 16:20
par Sam Lowry
Le Cancre a parfaitement résumé. Comme dirait l'autre, c'est "très pro" mais quand même bien fade. Si on veut un Silvestri plus inspiré, faut aller le chercher du côté de WELCOME TO MARWEN !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mer. 15 mai 2019 22:23
par Jaweco
Très pro effectivement mais un peu chiant, n'ayons pas peur des mots. Effectivement Silvestri est un vieux de la vieille, il connait son art et le fait bien... trop même tant il semble dérouler tout son arsenal de poncifs sans le moindre effort... ni la moindre passion. Alors ouais les passages un peu smooth, jazzy, sont sympathiques. Mais il a fait mieux dans le domaine auparavant (Roger Rabbit au hasard). Pour ainsi dire aucun coup d'éclat, aucun morceau n'émerge vraiment de l'ensemble. La faute sans doute au film aussi (mais je n'irai certainement pas le voir pour le vérifier). Il a fallu la toute fin et The Real Hero pour que je me dise, "tiens, il se dégage un truc". On est très loin de Marwen, habité, ou dans une moindre mesure de Ready Player One, au moins plus enthousiaste.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : jeu. 16 mai 2019 10:16
par Sam Lowry
Jaweco a écrit :Il a fallu la toute fin et The Real Hero pour que je me dise, "tiens, il se dégage un truc".
Oui. Pourtant, si on écoute attentivement, ce thème apparait bien au tout début de Totally Fine, le premier morceau. Mais, si le thème est joli, il lui manque une certaine dosette d'émotion. C'est dommage parce que Silvestri, quand il le veut bien, sait mettre en musique le langage du coeur...

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 18 mai 2019 16:29
par Lee Van Cleef
Citizen Cancre a écrit :Je n'ai véritablement pu et su apprécier Infinity War qu'une fois que j'avais bien identifié quelle piste correspondait à telle séquence
Eh bien alors, c'est que Silvestri a manqué son coup. Quand on écrit une musique de pur divertissement à l'usage d'un blockbuster balisé, il n'est aucun besoin du secours d'images déjà endurées quelques bons millions de fois ailleurs pour que le mélomane apprécie à leur calorifique valeur des notes illustratives en diable.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 18 mai 2019 21:18
par Jimbo
Est-ce qu'en sortant de la séance de Retour vers le Futur ou de Predator, pourtant les oeuvres les plus acclamées du compositeur, les mélomanes auraient su identifier clairement chaque morceau du disque ? Ils auraient tout au plus pu reconnaître un moment marquant. Ne voyez pas dans ce fait un défaut d'Infinity War ou de Endgame, attendez que l'eau coule sous les ponts et qu'on ait suffisamment entendu la musique sur disque et sur l'écran pour recoller les morceaux. Les qualités musicales de l'oeuvre sont indéniables, sa reconnaissance fera son chemin... ;)

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 19 mai 2019 07:42
par Scorebob
Bah! Je ne crois pas sur ce coup là. Pour ce type de film ou on nous assène un déluge d'effets sonores et visuels ou la suggestion n'a plus sa place la musique n'a plus vraiment la place d'un acteur essentiel.
Si tu prends par exemple celle que Silvestri a composée pour Forrest Gump on sait dés les premières notes que c'est elle qui porte "la plume au vent" et nous prendra par la main pour nous conduire dans toute l'odyssée de Gump jusqu'à la dernière note.






Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 19 mai 2019 09:56
par Jimbo
Encore une fois, tu parles d'un disque qui tourne depuis 25 ans et d'un film qu'on a vu quantité de fois. La première fois que j'ai vu Forrest Gump, je ne me suis pas précipité sur le disque et je n'avais rien retenu de la musique, à part quelques chansons des années 70 qu'on connaissait déjà. D'ailleurs, le double album de chansons s'est bien mieux vendu. Ce n'est qu'avec la sortie de la compilation Voyages, que j'ai réentendu la suite de Forrest Gump et qu'elle est rentrée dans ma tête à force de l'écouter et en revoyant le film. Laissons le temps au temps avant de juger à l'emporte-pièce.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 19 mai 2019 12:31
par Dadid
Pour le coup Jimbo, je serais plutôt de l'avis de Scorebob : dès la première vison de Forrest Gump, la musique, bien que souvent discrète, prenait une grande importance lors des génériques ou des scènes de "course", en particulier - et j'ai eu aussitôt envie de la réécouter en disque. Rien de tel avec celle des derniers Avengers, je le crains, ou assez peu... Même si ce n'est pas forcément la preuve stricte d'une moindre qualité, mais plutôt de son "style d'écriture", d'une moindre capacité à marquer musicalement l'auditeur sur l'instant, et qu'en effet on est parfois amené à revoir un premier avis.

Quoi qu'il en soit, nous savons tous qu'apprécier une musique de film en écoute isolée est une chose différente, qui repose beaucoup plus sur les goûts musicaux que lors de la vision du film. Le jugement plus tardif dont tu parles, la valeur qu'on peut ajouter ou retrancher à une musique des années plus tard, lorsque le souvenir du film n'est plus aussi présent, repose d'autant plus sur les affinités musicales - si on aime et jusqu'à quel point on connait son compositeur, aussi. Je vois peu d'exemples de musiques m'ayant plus plu en CD que dans le film, alors que les exemples contraires sont pléthoriques - je dois même admettre que c’est presque une généralité pour moi, aujourd'hui, et je pense que ce Avengers ne ferait pas exception.

Là où je te donne raison, c'est que certains scores "anciens" me paraissent meilleurs avec le temps, par comparaison sans doute avec ce qui se fait maintenant (en généralisant), mais là encore il s'agit pour beaucoup d'affinités musicales. Ce n'est pas que mon jugement se soit grandement modifié avec le temps, mais qu'à défaut de grives...

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 19 mai 2019 14:13
par Obiwan71
Je prends beaucoup de plaisir à l'écoute de Welcome to Marwen. La partition jongle admirablement entre douceur infinie et énergie avec de l'action robuste à souhait. Très agréable en somme. :)

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 19 mai 2019 19:32
par Lee Van Cleef
Jimbo a écrit :Est-ce qu'en sortant de la séance de Retour vers le Futur ou de Predator, pourtant les oeuvres les plus acclamées du compositeur, les mélomanes auraient su identifier clairement chaque morceau du disque ? Ils auraient tout au plus pu reconnaître un moment marquant.
Si tu escomptais étayer solidement tes dires, compagnon, c'est une bien mauvaise pioche que tu viens de faire en citant Predator, incroyable festival de moments d'anthologie dilatant la rétine et sidérant le tympan à parts égales — et celui-là, point n'est besoin de s'en goinfrer quinze fois à la suite pour encaisser de plein fouet ses dévastatrices qualités musico-cinématographiques.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 19 mai 2019 19:40
par Dadid
Absolument ! Dans ces deux films, à défaut d'en mémoriser chaque instant (ce qui n'arrive jamais ou presque), la qualité musicale explosait à la tronche, et l'on ressentait au fil de l'eau tout ce que la musique apportait. A la vision du dernier Avengers, j'ai apprécié certaines qualités de la musique, mais en espérant constamment qu'elle allait pleinement décoller, se développer, s'exprimer de manière plus autonome, et que j'aurais envie d'acheter le CD. Ce qui n'est pas arrivé.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : lun. 20 mai 2019 10:14
par Jimbo
Lee Van Cleef a écrit :
Jimbo a écrit :Est-ce qu'en sortant de la séance de Retour vers le Futur ou de Predator, pourtant les oeuvres les plus acclamées du compositeur, les mélomanes auraient su identifier clairement chaque morceau du disque ? Ils auraient tout au plus pu reconnaître un moment marquant.
Si tu escomptais étayer solidement tes dires, compagnon, c'est une bien mauvaise pioche que tu viens de faire en citant Predator, incroyable festival de moments d'anthologie dilatant la rétine et sidérant le tympan à parts égales — et celui-là, point n'est besoin de s'en goinfrer quinze fois à la suite pour encaisser de plein fouet ses dévastatrices qualités musico-cinématographiques.
C'est justement un parfait exemple. Dans le meilleur des cas tu as vu le film à partir de 1987, et tu n'as entendu la musique sur CD qu'aux alentours de 1999-2000 lorsqu'un CD pirate de la musique a fait son apparition de manière confidentielle (mano a mano), puisqu'on ne pouvait pas se l'échanger par internet à cette époque là. Il s'est donc écoulé une douzaine d'années entre la vision du film et cette petite possibilité d'écouter la musique en dehors de celui-ci. En 2003, Varèse édite pour la première fois la musique sur un CD officiel et on découvre la musique de Predator de manière moins confidentielle (3000 exemplaires et une diffusion plus large grâce aux premières plateformes de téléchargement illégal). Ce n'est qu'à partir de ce moment-là, c'est à dire plus de 15 ans après la sortie du film, que la musique de Silvestri a commencé à marquer les mélomanes. Et si cette musique a gagné ses galons de légende, c'est bien parce que nous avons eu 15 années pour maturer notre appréciation de la musique dans le film (à force de revisionnages en K7 et de rediffusions TV), qu'enfin à l'écoute de la musique en dehors elle nous a sauté aux oreilles.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : lun. 20 mai 2019 12:08
par Denshaotoko
Non, on a eu 15 années de frustration, à fantasmer sur combien la musique était bien et aurait dû sortir, du coup quand elle est sortie on l'a portée aux nues :D

(je dis ça, je dis rien :D )

Moi, j'ai vu coup sur coup Captain Marvel et Endgame, et franchement du point de vue musique Endgame est magnifique, avec ce morceau de bravoure final qui accompagne le moment le plus fort du film!

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : lun. 20 mai 2019 12:17
par Edern
Denshaotoko a écrit :Personnellement, je trouve que le "Assemble" du dernier Avengers ressemble beaucoup au thème final de The Abyss… En tout cas, j'y ai pensé aussitôt.
Tu veux plutôt parler de la piste Arrival, je pense ? Il y a effectivement un motif aux synthétiseurs qui rappelle beaucoup la béo du film de Cameron.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : lun. 20 mai 2019 18:13
par Jimbo
Denshaotoko a écrit :Non, on a eu 15 années de frustration, à fantasmer sur combien la musique était bien et aurait dû sortir, du coup quand elle est sortie on l'a portée aux nues :D

(je dis ça, je dis rien :D )

Moi, j'ai vu coup sur coup Captain Marvel et Endgame, et franchement du point de vue musique Endgame est magnifique, avec ce morceau de bravoure final qui accompagne le moment le plus fort du film!
Je vais donner mon expérience perso sur ce film et sa musique. A la fin des années 80, j'ai regardé le film en K7, mais je n'en ai rien gardé musicalement. A la même époque les musiques de Batman et Retour vers le futur m'avaient marqué instantanément (en tous cas leur thème principal au premier visionnage). J'ai eu l'occasion de le revoir dans les années 90 et seul le générique était resté dans mon oreille comme une marche sympa mais avec des effets synthé un peu cheap. Ensuite, quand j'ai eu l'occasion d'écouter Predator 2, là j'ai remarqué combien le thème était cool, avec une orchestration plus grandiose. En revoyant encore Predator, j'ai donc fait attention à ce thème et ça a commencé à grandir en moi... Et là on est qu'en 1996 ou 1997. C'est là que j'ai commencé à rechercher cette musique pour en entendre plus. J'ai trouvé un morceau franchement décevant sur une compil de Silva, mais je n'avais que ça à me mettre sous la dent. Et quand j'ai pu mettre la main sur le CD pirate, vers 1999, alors là j'ai commencé à apprivoiser l'intégralité du score, à recoller la musique avec les séquences dans ma tête, à découvrir la technique du rythme syncopé, à saisir toute la richesse de cette musique, qui est devenue un vrai chef d'oeuvre à mes oreilles. Quand le Varèse est sorti, j'ai sauté dessus, évidemment, certain de l'excellence de cette partition. Tout ça pour expliquer qu'une musique (ou une oeuvre en général) peut ne pas être appréciée à la première écoute, d'autant plus si ce n'est que dans le film. Certaines prennent du temps. La complexité de l'écriture de Silvestri demande sûrement ce genre de temps de gestation, avant d'en saisir toute la richesse. On retiendra d'abord un thème ou un morceau puissant, et petit à petit les autres notes apparaissent à force d'écoutes. Et ce qui était inaudible devient renversant.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : lun. 20 mai 2019 19:07
par Lee Van Cleef
Il t'a réellement fallu presque quinze longues et interminables années pour réaliser à quel point Predator casse la baraque ? Mazette... Pour ma part, la mornifle musicale fut immédiate, chaque bobine, robustement épaulée il est vrai par l'équilibre idéal du mixage, martelant comme sur une enclume rougeoyante de furieux morceaux de bravoure : la mort de Blaine, source d'une brève mais mémorable déflagration, les préparatifs tous cuivres et muscles bandés du piège conçu en désespoir de cause par Dutch et ses mignons, la stupéfiante inéluctabilité du rythme précipitant le taiseux Billy vers sa fin, le rituel primitif et viscéral, bardé de grondements quasi-incantatoires, au cours duquel Dutch s'abandonne à l'étreinte moite des âges farouches — et tout ça, avec l'éclatante force de l'évidence. Les Avengers, tellement laborieux en comparaison, n'ont pas même un moignon de chance de rivaliser, que ce soit aujourd'hui ou dans vingt ans.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : lun. 20 mai 2019 21:43
par Jimbo
Pour ma part, la mornifle musicale fut immédiate, chaque bobine, robustement épaulée il est vrai par l'équilibre idéal du mixage, martelant comme sur une enclume rougeoyante de furieux morceaux de bravoure : la mort de Blaine, source d'une brève mais mémorable déflagration, les préparatifs tous cuivres et muscles bandés du piège conçu en désespoir de cause par Dutch et ses mignons, la stupéfiante inéluctabilité du rythme précipitant le taiseux Billy vers sa fin, le rituel primitif et viscéral, bardé de grondements quasi-incantatoires, au cours duquel Dutch s'abandonne à l'étreinte moite des âges farouches — et tout ça, avec l'éclatante force de l'évidence
Mes amis non béophiles prennent déjà pour une pathologie sévère ma capacité à mémoriser un thème que je découvre pour la première fois dans un film, alors si tu as vraiment pu remarquer tous ces détails musicaux aussi précis dès la première vision du film et sans même l'aide d'un CD, alors tu dois être le Rainman de la BOF. Mais il faut laisser les simples mortels prendre leur temps de découvrir et d'apprécier... ;)

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mar. 21 mai 2019 18:26
par Sam Lowry
Lee Van Cleef a écrit :Il t'a réellement fallu presque quinze longues et interminables années pour réaliser à quel point Predator casse la baraque ? Mazette...
Pour ma part, je n'ai jamais pensé que le score de PREDATOR était si dément que ça. Au contraire de sa suite (le cd de la version DeLuxe Varèse est une tuerie !)...
Sur le premier film, Silvestri colle à l'image mais c'est très fonctionnel. Sur PREDATOR 2, il a injecté une telle démesure dans les orchestrations (ce méli-mélo de percussions, ces scansions de cuivres furibards !) qu'il écrase en tout point son modèle, premier du nom. Du reste, la première fois que j'ai vu PREDATOR, j'ai repéré uniquement le thème martial. Alors que la première fois que j'ai vu sa suite, j'ai tout de suite sauté de mon siège, c'était la claque totale !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mer. 22 mai 2019 18:53
par Lee Van Cleef
Sam Lowry a écrit :Sur le premier film, Silvestri colle à l'image mais c'est très fonctionnel
On croirait lire une notule puisée au hasard des colonnes de l'UnderScorama sur une bafouille sonore de Blake Neely. De quoi glacer les sangs du plus valeureux...