John Williams

[SamSam]

Exact. C'est déjà commandé, pour ma part !

Mais s'ils veulent capter un concert pour l'éditer en Blu-ray, je prends aussi !

Acheté où? Je ne le trouve point (à un moment je l'avais vu la Deluxe en indisponible sur Amazon mais je ne la retrouve même plus)

Edit: J'ai rien dit!

[Dadid]

Raaaghhh...

A l'écoute de la version De luxe d'Across the Stars, je ne regrette pas mon attente : parmi les absents de l'édition "simple", "The Chairman's Waltz" est un petit bijou en forme de valse, plus rapide que l'original, encore plus beau je trouve. Le "Leia's Theme", prolonge son romantisme initial (et rendu avec force) par un côté féérique, comme pour évoquer "un monde meilleur" dans lequel se trouverait son interprète... Quoi qu'il en soit c'est magistral. A eux seuls ils justifieraient l'achat de cet album. Et je n'ai pas encore écouté le reste.

Avoir écarté volontairement ces morceaux de la première édition, sans justification autre que mercantile, quelle honte pour Sony... Le bizness n'a pas de limite.

Concernant l'absence du nouvel arrangement des Sorcières d'Eastwick de l'album, il semble qu'il n’était pas achevé au moment de l'enregistrement. On pourra se consoler en l'écoutant ICI.

EDIT : "Dracula" est remarquable aussi, avec une reprise orchestrale bien puissante et tendue comme il le faut ! On n'entend pas toujours Williams diriger avec cette force, surtout dans ses arrangements concertants.

Par certains morceaux au moins, cet album démontre que la maestria n'a pas quitté le Maestro, et qu'il ne s'agit pas d'un coup dans l'eau uniquement destiné à satisfaire une amie.

[Le Yéti]

Bon, OK, c'est bon, je repasse à la caisse.

[Jaweco]

J'avais écouté l'édition simple et songeais fortement à me prendre le CD, et bim, je vois que vous parlez d'un deluxe dont j'ignorais l'existence ! Joie, bonheur, des morceaux en plus ! Commandé dans la foulée.

Personnellement, c'est le Donnybrook Fair basé sur Blowing Off Steam de Far and Away qui m'a littéralement laissé sur le c** dès la première écoute. Cette version est dingue, elle réinvente complètement le morceau ! Je n'avais pas ressenti un tel délice musical depuis un bon moment, d'être pris d'un frisson et d'une jubilation authentique. Tout est très bien mais c'est arrivé à cette cinquième piste que j'ai réalisé qu'on tenait là du très très lourd.

Avoir écarté volontairement ces morceaux de la première édition, sans justification autre que mercantile, quelle honte pour Sony... Le bizness n'a pas de limite.

Mais c'est pas Deutsche Grammophon l'éditeur ?

[Le Yéti]

Je sais plus où donner de la tête sur ce disque tellement tout est magnifique. J'en arrive à trouver le thème de Yoda un poil classique comparé aux idées folles du reste de l'album — 'tain, cette version du Duel de Tintin est juste MAGNIFIQUE ENFIN MAIS STOP

[Dadid]

Mais c'est pas Deutsche Grammophon l'éditeur ?

Évidemment !!! Que Sony me pardonne, et honte à DG ! ... sauf s'ils avaient de bonnes raisons d'agir ainsi...

[Dadid]

Commentaire d'une connaissance à la découverte de ce Dracula pour violon et orchestre :

"Night Journey"
Je craignais que la tension soit un peu faible dans cette version, quel manque de foi ! Le dialogue entre Lucy/violon et Dracula/orchestre démultiplie la puissance du vampire, les solos sont tourmentés et passionnés. Les premières mesures du violon dégagent un tel sentiment de fragilité que l'on sent la lutte perdue d'avance. Le combat enflammé dure 5 minutes : Lucy succombera... et moi aussi )

Je n'aurais pas mieux dit !

Ce CD comprend malheureusement peu de musiques dramatiques, ce n'est pas le but premier, mais par exemple une suite de 10 mn bien tendue avec violon solo basée sur The Fury ne serait pas dégueu !

[SamSam]

Et il a un intérêt le DVD ou bien c'est juste une interview qu'on regarde une fois et puis c'est tout?

[Scorebob]

Apparemment, je dis bien apparemment, une interview et le programme du cd en 5.1:



En fait non:



Juste l'interview.

[Dadid]

Une interview de 30 mn, sans S/T français je précise (uniquement allemands). Mais la discussion reste assez facile à suivre, après adaptation au fort accent allemand de A S Mutter. Sur le contenu je commence à l'écouter, c'est très agréable mais je ne pense pas qu'on y découvrira des choses renversantes. 30 mn avec Williams, c'est quand même rare.

Par contre "attention" : la De luxe est vendue dans un boitier carton format DVD, pas CD, il est joli mais transpire la fragilité, ça plie de partout et s'abimera très très vite. Service minimal de ce côté.

[SamSam]

Une interview de 30 mn, sans S/T français je précise (uniquement allemands). Mais la discussion reste assez facile à suivre, après adaptation au fort accent allemand de A S Mutter. Sur le contenu je commence à l'écouter, c'est très agréable mais je ne pense pas qu'on y découvrira des choses renversantes. 30 mn avec Williams, c'est quand même rare.

Par contre "attention" : la De luxe est vendue dans un boitier carton format DVD, pas CD, il est joli mais transpire la fragilité, ça plie de partout et s'abimera très très vite. Service minimal de ce côté.

Merci de l'info!
Et c'est dommage que ce soit un boitier DVD et pas CD.

[Le Yéti]

Pour info, la version Deluxe disponible sur iTunes contient ce même entretien… — en réalité 2 entretiens, un avant l'enregistrement et un le soir du deuxième jour.

On n'y apprend pas forcément grand chose de bien neuf, Mutter et Williams se lancent surtout des compliments. Mais ça reste un plaisir de les entendre parler. Ils évoquent la puissance du jazz dans Cinderella Liberty, les origines des thèmes de Schindler's List, la scène coupée de Dracula… Mutter et Williams évoquent aussi Prévin à plusieurs reprises (l'ex-mari de Mutter). Williams raconte aussi qu'il a accepté de faire Star Wars IX parce que Daisey Ridley était dans le film.

Personnellement, j'ai trouvé ça plutôt enthousiasmant malgré des sous-titres en roue libre par moments. C'est pas très profond comme entretien, mais c'est un joli bonus pour ce qui semble être mon disque de l'année.

[Scorebob]

Étonnamment pas plus séduit que cela à la première écoute , le choix du violon soliste virtuose dominant ces compositions qui sont toutes des classiques désormais me laisse un peu sur ma faim, c'est un peu too much à mon oreille pour le moment surtout sur Star Wars .

[Cinéphonia]

Étonnamment pas plus séduit que cela à la première écoute , le choix du violon soliste virtuose dominant ces compositions qui sont toutes des classiques désormais me laisse un peu sur ma faim, c'est un peu too much à mon oreille pour le moment surtout sur Star Wars .

Ça fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à avoir un avis mitigé.
Quel dommage de ne pas y voir figurer The Fury, The Witches of Eastwick, Seven Years in Tibet, The Patriot, voire The Terminal, œuvres plus adaptées à cet instrument.

[Misquamacus]

Étonnamment pas plus séduit que cela à la première écoute , le choix du violon soliste virtuose dominant ces compositions qui sont toutes des classiques désormais me laisse un peu sur ma faim, c'est un peu too much à mon oreille pour le moment surtout sur Star Wars .

Étonnant en effet. Une seconde écoute s'impose.

[Dadid]

Eastwick n'a pas pu être enregistré à temps (dommage). J'aurais apprécié aussi d'autres titres, mais en plus, pas à la place ! Ou bien à la place des Schindler, sur-enregistrés mais sans doute inévitables.

"too much" pour Star Wars ? Ah... Peut-être pour Yoda (le violon n'est pas dans l'esprit du personnage, quoi que la fin du morceau soit très belle), mais je trouve la reprise du thème de Leia particulièrement somptueuse, Luc & Leia étant très bien aussi. Après, dans ce genre d'exercice, il ne faut pas toujours chercher le respect des originaux. Je trouve que globalement les titres sont bien choisis, même si j'aurais apprécié au passage quelques morceaux d'un style plus sombre ou dramatique. Mutter n'y va pas mollo, elle y met beaucoup de panache et d'expressivité, c'est un festival de nuances (ex. le premier énoncé, extrêmement retenu, du thème de Leia...) et d'effets, au besoin jusqu'à l’acidité, ça ne plait pas à tout le monde mais au moins elle joue le jeu de la musique de film, sans intellectualiser. Elle n'a pas oublié que le romantisme de Star Wars lui a fait aimer Williams dans son adolescence, fraicheur que l'on retrouve ici, et ça c'est bien.

[Jaweco]

Après, dans ce genre d'exercice, il ne faut pas toujours chercher le respect des originaux.

J'aurais justement tendance à dire que les écarts sont plutôt bienvenus, certains morceaux étant vraiment réinventés pour l'occasion. Si ça avait été une adaptation "bête et méchante" pour soliste violon, j'aurais trouvé la démarche bien moins intéressante. Bien sûr, connaître les originaux est un plus qui permet d'apprécier les subtilités à leur juste valeur. Mais ce sont précisément les pas de côté qui font le sel de cet album !

[Dadid]

J'aurais tendance à le penser aussi ! L'art "classique" des adaptations et réductions d’œuvres orchestrales se devait de transmettre l'esprit de l'original, à défaut de la lettre, mais là ce n'était pas nécessaire. Il s'agit plutôt d'un désir de recréation (et de récréation ), presque à l'instar du superbe disque de jazz de David Helbock signalé plus haut, avec tout de même plus de respect pour la forme de l'original.

[Le Yéti]

Quelque part c'est "normal" que cet album divise : Williams a composé ces adaptations spécifiquement pour le violon et pour Mutter, ce n'est pas un simple best of.
D'ailleurs dans l'entretien, ils reviennent tous les deux sur ce travail, notamment quand ils passent d'un instrument plutôt "masculin" comme le cor pour le violin, plutôt "féminin".

Personnellement, je suis ravi. Moi qui n'en PEUT PLUS des reprises de de la Marche Impériale et de Indiana Jones, Williams est allé chercher des choses moins connues ou pas forcément évidentes comme ce Cinderella Liberty où Mutter se retrouve à jouer du jazz avec un Stradivarius et un orchestre dans le dos. Chapeau.

[Misquamacus]

Et en tout cas, faut pas la gonfler Anne-so !
https://www.lepoint.fr/musique/une-viol ... or=CS2-238

[Dadid]

Elle a bien raison. Le respect est un combat, et les cons, ça se dresse.

[Nameless1138]

Après, dans ce genre d'exercice, il ne faut pas toujours chercher le respect des originaux.

J'aurais justement tendance à dire que les écarts sont plutôt bienvenus, certains morceaux étant vraiment réinventés pour l'occasion. Si ça avait été une adaptation "bête et méchante" pour soliste violon, j'aurais trouvé la démarche bien moins intéressante. Bien sûr, connaître les originaux est un plus qui permet d'apprécier les subtilités à leur juste valeur. Mais ce sont précisément les pas de côté qui font le sel de cet album !

Entièrement d'accord ! D'ailleurs, les titres qui m'intéressent le moins sont ceux qui restent proches de la structure des originaux comme le thème de Luke et Leia, Yoda dans une moindre mesure et les deux extraits de Schindler, même si les interprétations restent très belles. Le reste est une pure merveille !

[Scorebob]

C'est que nous avons là quelques chose qui se détache de la musique composée pour le film donc et qui se pare de fioritures inutiles à l'origine de la création, une sorte d’embellissement ou de version amplifiée de morceaux connus qui peut enchanter ou rebuter, Williams à tout a fait le droit de "se trahir" lui-même cependant mais je resterais sur les versions albums d'époque versus les versions telles que dans le film , cet exercice là est un peu too much pour moi à la première écoute.

[Jaweco]

Pour moi ça n'a pas vocation à remplacer les originaux, je le vois comme une version alternative qui vient en complément. Il y a quand même de sacrées perles là-dedans, je trouve ça vraiment délectable !

Reçu ce jour l'édition deluxe, mais pas encore écoutée. Néanmoins je rejoins Nameless sur les morceaux qui restent proches des originaux. Je m'étais fait la réflexion dès la première écoute à propos de Schindler's List. C'est beau mais c'est déjà, de base, écrit pour mettre en avant un soliste violon. L'apport est donc nettement moindre. Tandis que les morceaux où il y a plus de prises de liberté, c'est là que je trouve ça vraiment enthousiasmant ! Je recite Blowing Off Steam de Far and Away car c'est assez explicite : le morceau est complètement réinventé. On perd certes le côté "locomotive vapeur" du morceau original, mais on part sur une vision totalement nouvelle du morceau ! Et quelle vision ! Jubilatoire !

[Dadid]

Far and away était déjà dans l'album Williams/Perlman Cinema serenade, mais pas sûr que l'arrangement soit le même (bien que le début, de mémoire...) A vérifier.