Je viens de voir ça. L'heure est venue de faire pleurer le larfeuille !Dadid a écrit :ils sont en stock.
Zdeněk Liška (1922-1983)
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Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Markéta Lazarová est arrivé ce matin, malgré le fait que mon adresse était étrangement incomplète, pas de numéro/nom de rue... ouf!
Première impression à l'ouverture positive quoi que mitigée. "Boîtier" carton type livre fragile, compensé par la présence d'un joli livret incorporé, et des supports en plastique traditionnels pour tenir les CD, donc pas de pochettes carton qui rayent les disques. Point noir : bien que le livret comprenne un texte explicatif en anglais, les textes de l’œuvre ne sont présentés qu'en tchèque (et en latin puisqu'il y en a pas mal)... Dommage car l’œuvre comporte en plus des chants des parties narrées, qui malgré la musicalité de la langue nous laissent du coup à l’écart - ou bien il faut se reporter au film.
J'appuie sur Play, seconde impression encore plus positive. D'emblée deux chose me frappent : la qualité sonore est là, dans une prise de son "classique" assez réverbérée mais très claire, et la parenté (renforcée par le style d’enregistrement ?) avec les Carmina Burana de Orff. Pas le "Ô Fortuna", hein, mais le latin, les chants liturgiques mêlés de percussions. Bien que mes souvenirs du film soient lointains (donc j'aurais du mal à comparer), l'interprétation m'a paru lui rendre justice. Elle est en tout cas excellente. L'ensemble a été (ré)assemblé pour être jouable en concert, mais utilise aussi quelques samples et même un extrait de bande-son du film dans le final.
Je n'ai fait pour l'instant qu'un zap assez rapide... mais dans l'ensemble il est clair - et ce n'est pas une surprise - que Markéta Lazarová n'a rien d'une poilade destinée à distraire le plus grand monde !
Première impression à l'ouverture positive quoi que mitigée. "Boîtier" carton type livre fragile, compensé par la présence d'un joli livret incorporé, et des supports en plastique traditionnels pour tenir les CD, donc pas de pochettes carton qui rayent les disques. Point noir : bien que le livret comprenne un texte explicatif en anglais, les textes de l’œuvre ne sont présentés qu'en tchèque (et en latin puisqu'il y en a pas mal)... Dommage car l’œuvre comporte en plus des chants des parties narrées, qui malgré la musicalité de la langue nous laissent du coup à l’écart - ou bien il faut se reporter au film.
J'appuie sur Play, seconde impression encore plus positive. D'emblée deux chose me frappent : la qualité sonore est là, dans une prise de son "classique" assez réverbérée mais très claire, et la parenté (renforcée par le style d’enregistrement ?) avec les Carmina Burana de Orff. Pas le "Ô Fortuna", hein, mais le latin, les chants liturgiques mêlés de percussions. Bien que mes souvenirs du film soient lointains (donc j'aurais du mal à comparer), l'interprétation m'a paru lui rendre justice. Elle est en tout cas excellente. L'ensemble a été (ré)assemblé pour être jouable en concert, mais utilise aussi quelques samples et même un extrait de bande-son du film dans le final.
Je n'ai fait pour l'instant qu'un zap assez rapide... mais dans l'ensemble il est clair - et ce n'est pas une surprise - que Markéta Lazarová n'a rien d'une poilade destinée à distraire le plus grand monde !
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Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
J'ignore si Morty, sa curiosité peut-être piquée par l'euphorie des vieux barbons d'UnderScores, avait l'intention de passer lui aussi à la caisse, mais la perspective encartonnée que vient de dessiner l'ami Dadid doit l'avoir réfrigéré — que dis-je, pétrifié dans les glaces. Surmonte ta répulsion innée, Morty ! Au creux du digipack abhorré, se niche une splendeur funèbre, sorte de douloureux oratorio auquel la rugosité d'une ère médiévale encroûtée de neige et de sang tire des lamentations graves. Seul un couvent de pierres solides paraît inébranlable dans cette vaste désolation, mais la sévérité monacale qui y règne n'aspire qu'au flétrissement sans retour des pulsions de vie — cette même vie qu'en dépit de tout, Liska s'entête à insuffler, vibrante et farouche, à ses choeurs jamais au repos.Dadid a écrit :Première impression à l'ouverture positive quoi que mitigée. "Boîtier" carton type livre fragile
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Quand il n’y a pas moyen de faire autrement je suis bien obligé de m’y résigner
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Un très beau disque, qui rend magnifiquement hommage à la partition de Liška. Les tempis sont parfois un peu différents de la musique originale mais dans l'ensemble l'orchestre est vraiment très fidélement restitué. Deux morceaux superbes pour moi se détachent du lot : l'onirique "Paradise Sonata" et le superbe "The Wedding" où la densité vocale du Martinů Voices fait merveille. Je pense qu'on pouvait pas espérer mieux, si ce n'est un supplément dvd avec une captation vidéo du concert ! Mais bon, en l'état c'est déjà exceptionnel.
J'avais d'ailleurs un peu peur que la partie narrative soit trop omniprésente, comme c'est par exemple le cas de certaines versions d'Ivan le Terrible, mais finalement c'est assez succinct, ce qui n'est pas plus mal. (Surtout pour ceux qui ne comprennent pas le texte !)Dadid a écrit :Dommage car l’œuvre comporte en plus des chants des parties narrées, qui malgré la musicalité de la langue nous laissent du coup à l’écart - ou bien il faut se reporter au film.
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Tout cela est parfaitement résumé.
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
IL a fait dans la SF il semblerait aussi:
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Je ne sais pas ce que c'est cette musique que l'on entend dans la bande annonce (pas mal au demeurant) mais ce n'est pas celle de Liška. La musique de ce film est principalement électronique. On est davantage dans cette tonalité là :
On appréciera le générique américanisé pour l'occasion, sans doute pour l'exportation étrangère !
Edit : Après vérification, il s'agit bien de lui. C'est un thème que l'on entend à la fin du film. C'est curieux parce que ça ne ressemble pas tellement à son style. En même temps c'est vrai que le gars est très éclectique et capable d'aborder tous les répertoires musicaux. J'ai vu ce film il y a longtemps. Il n'existait pas encore en dvd. Il est assez intéressant visuellement, malgré son budget modeste.
On appréciera le générique américanisé pour l'occasion, sans doute pour l'exportation étrangère !
Edit : Après vérification, il s'agit bien de lui. C'est un thème que l'on entend à la fin du film. C'est curieux parce que ça ne ressemble pas tellement à son style. En même temps c'est vrai que le gars est très éclectique et capable d'aborder tous les répertoires musicaux. J'ai vu ce film il y a longtemps. Il n'existait pas encore en dvd. Il est assez intéressant visuellement, malgré son budget modeste.
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Le score de ce Space opera des pays de l'Est sort en mp3 et en LP:
https://www.finderskeepersrecords.com/s ... karie-xb1/
https://www.finderskeepersrecords.com/s ... karie-xb1/
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Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Il a été balancé ça aussi sur le forum filmscore monthy comme ci c'était le Graal tu c
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Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Mon cher Loup au poil râpé, ce n'est pas non plus du vulgaire pipi de mistigri que les braves de Finders Keepers viennent d'annoncer. Le film n'est pas allé sans un héritage graphique plus que notable, qui s'étend bien au-delà des étroites frontières tchèques, et la musique de Liska, à des années-lumière de celle d'un autre space opera de modeste notoriété dont il est pas mal question sur un topic proche, ne cesse de surprendre par sa radicalité bruitiste. Autant dire que j'attends avec impatience que l'éditeur, s'il demeure fidèle à sa traditionnelle ligne de conduite, sorte la chose un peu plus tard en CD.
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Belle bande annonce, c'est vrai, d'un film précurseur qui manque encore à ma filmothèque. Je ne suis pas certain en revanche d'avoir envie de l'ajouter à ma CDthèque pour une écoute séparée, de même que les expériences de Louis et Bebe Barron sur Planète interdite. J'ai du mal avec les scores bruitistes, surtout électro-synthétiques.
Ce qui ne retire rien à l'intérêt d'une telle édition, pour ceux que ça intéresse comme les amateurs de Liska ou les collectionneurs de BO de SF. Et puis je ne vois pas bien l'intérêt de critiquer la mise en avant d'une sortie, car oui, c'est peut-être un Graal pour certains d'entre-nous !
Ce qui ne retire rien à l'intérêt d'une telle édition, pour ceux que ça intéresse comme les amateurs de Liska ou les collectionneurs de BO de SF. Et puis je ne vois pas bien l'intérêt de critiquer la mise en avant d'une sortie, car oui, c'est peut-être un Graal pour certains d'entre-nous !
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Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
A ce compte-là, ami Dadid, mieux vaudrait effectivement pour toi te tenir à précautionneuse distance d'un spécimen musical si peu affable.Dadid a écrit :Je ne suis pas certain en revanche d'avoir envie de l'ajouter à ma CDthèque pour une écoute séparée, de même que les expériences de Louis et Bebe Barron sur Planète interdite. J'ai du mal avec les scores bruitistes, surtout électro-synthétiques.
Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
J'y compte bien. Par contre je l’écouterai dans le film, prochainement.
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Re: Zdeněk Liška (1922-1983)
Cette annonce me réjouit !