Masters of TV

Message non lu par **Emissary** » dim. 13 déc. 2009 17:18

A propos, Manuma, tu n'aurais rien à nous proposer en hommage à Gene Barry?

Robert Stack, Gene Barry et Tony Franciosa: le trio vedette et "smart" de la série The Name of the Game

Message non lu par **Manuma** » dim. 13 déc. 2009 20:26

Bigre, je viens de voir que Dave Grusin, Domininc Frontiere, Oliver Nelson et Benny Carter ont bossé sur cette série. Ca mériterait bien une édition FSM, tout ça ...

Autrement, en hommage à Gene, j'ai bien un petit medley de son téléfilm Do You take this stranger sous le coude, signé Pete Rugolo, mais je crois l'avoir déjà refourguer il y a quelques temps.

C'est sans doute un peu léger pour illustrer sa riche carrière, mais à défaut je proposerai donc la version instrumentale du thème d'une célèbre série télé que Gene Barry a honoré par 3 fois de sa présence (source IMDB).

http://www.supload.com/listen?s=vqcKQQ

Ca pulse, non ...

Message non lu par **Emissary** » dim. 13 déc. 2009 21:22

Manuma a écrit :Bigre, je viens de voir que Dave Grusin, Domininc Frontiere, Oliver Nelson et Benny Carter ont bossé sur cette série.

Tu peux ajouter Billy Goldenberg et Robert Prince.

Message non lu par **Emissary** » dim. 13 déc. 2009 21:28

Manuma a écrit :Ca pulse, non ...

Message non lu par **Manuma** » dim. 13 déc. 2009 22:34

Message non lu par **DarkCat** » jeu. 7 janv. 2010 16:53

A l'heure, où certains nous disent "Nondidjou, la musique de films et de séries, c'était mieux avant ! Aujourd'hui, il n'y a plus de vrais compositeurs…"

, des compositeurs nous montrent qu'il n'en est rien.

Et Stéphane Moucha est de ceux-là. Et en plus, il est français et compose en France.

Bon, je ne vais pas vous faire sa biographie, car je vous conseille d'aller jeter un œil sur son site. Les nombreux extraits proposés donnent aussi une bonne idée de son talent et de ses possibilités.

Malheureusement, même s'il a énormément composé pour l'image, son travail reste lié à la télévision, ce qui explique peut-être qu'il ne soit pas plus connu et/ou reconnu que cela.
Cela explique aussi peut-être que seules quelques-unes de ses musiques aient eu l'honneur d'un CD. Vraiment rageant, alors même que des daubes inaudibles au synthé se retrouvent sur CD.
Il est ainsi très difficile de pouvoir écouter du Stéphane Moucha. Il ne semble exister que cinq CD :

- Das Leben der Anderen (avec Gabriel Yared – A ce titre, on peut lire une interview traitant de cette collaboration)
- Le Miroir de l'eau (plus édité, mais parfois trouvable sur le net)
- Clochemerle (édition promotionnelle)
- La Classe du brevet (édition promotionnelle)
- et bien sûr Nicolas le Floch

Son orchestre fétiche semble être le "Prague Studio Symphony Orchestra" dirigé par Mario Klemens, avec à la régie d'orchestre, James Fitzpatrick.

Alors j'espère, même si je n'y crois pas vraiment, que le CD Nicolas Le Floch va très bien se vendre, et que ses musiques vont enfin trouver la voie de l'édition, car elles le valent vraiment.

Honnêtement, j'ai eu un coup de cœur pour ses musiques, surtout qu'il sait s'adapter au genre pour lequel il travaille. Un compositeur, vraiment sympa en plus, qui fait chaud aux oreilles, et dont je vais suivre la carrière avec plaisir.

Message non lu par **Starfe** » jeu. 7 janv. 2010 17:28

je dois avouer que le cd de "Nicolas le Floch" tourne assez régulièrement et je te remercie encore de nous l'avoir fait connaitre

. j'ai le cd du "Miroir de l'eau" mais il faut que je le retrouve afin de le ré-écouter car je n'en ai plus trop de souvenir. et le "Das leben...", je l'ai acheté juste avant les vacances et il doit être encore sous cellophane... (jamais vu les deux éditions promo que tu cite).

quand a-t-on souhait concernant les bonnes ventes de "Nicolas le Floch", faudrait déjà qu'il soit un minimum distribué parce que là, c'est à peine un minimum...

. (ceci-dit, on peut le trouver chez nos amis de Cinémusique !)

La partition de MOUCHA pour NICOLAS LE FLOCH me semble digne d'intérêt car elle cadre très bien avec cette série TV que j'adore ( cette série reprend également l'esprit des romans, ce qui est généralement assez rare ). Je trouve cependant la durée du CD un peu courte ! La FNAC ayant initialement indiqué que ce CD est en son MONO, j'hésite à en faire l'acquisition. Quelqu'un qui le possède déjà peut-il me donner des précisions à ce sujet ? A vous lire ! DAVIDROBERTS

Message non lu par **DarkCat** » sam. 9 janv. 2010 20:05

Starfe a écrit :et le "Das leben...", je l'ai acheté juste avant les vacances et il doit être encore sous cellophane...

Merci de me donner ton impression après écoute.

DavidRoberts a écrit :Je trouve cependant la durée du CD un peu courte ! La FNAC ayant initialement indiqué que ce CD est en son MONO, j'hésite à en faire l'acquisition. Quelqu'un qui le possède déjà peut-il me donner des précisions à ce sujet ? A vous lire ! DAVIDROBERTS

Ne fait pas la fine bouche, amigo ! Voici pourquoi tu dois ABSOLUMENT acheter ce CD:
- La musique est vraiment bien.
- tu achètes un CD français.
- tu fais une bonne action en augmentant la rémunération de ce talentueux compositeur qu'est Moucha.
- La musique est vraiment vraiment bien.
- Le prix de ce CD est non déductible des impôts.
- tu consommeras moins de gazol, puisque tu resteras chez toi à écouter ce CD.

Mais surtout, tu dois acheter ce CD, parce que la musique est vraiment bien (la faible durée est le seul et unique reproche que je peux faire).

Concis, synthétique, imparable ! C'est un métier le marketing, on dira ce qu'on voudra !
Qu'est ce que tu peux faire après un argumentaire pareil ? En acheter un de plus pour offrir, peut-être ...

N'empêche que c'est vrai que la musique est bien.
Moi la durée ça me gène pas, j'ai toujours préféré 30 mn de bonne musique que 75 de délayée, mais bon ...
Et même pire, si il y a un thème que j'adore qui fait 5mn j'essaierai toujours de l'avoir aussi !

Message non lu par **Emissary** » dim. 31 janv. 2010 00:38

Richard Shores (1917-2001)

Artisan d'une remarquable discrétion, au point qu'il fallut trois ans à ses admirateurs pour apprendre sa disparition, Richard Shores n'en a pas moins forgé l'imaginaire musical de générations de téléspectateurs. Ceux qui des années cinquante aux années soixante-dix s'attachèrent aux exploits des cow-boys de Laramie, s'émerveillèrent de la fantasmagorie des Mystères de l'Ouest, se passionnèrent pour les enquêtes de la brigade de Hawaii Police d'Etat ou succombèrent au charme des aventures des Agents Très Spéciaux.
Plus qu'une talentueuse illustration à l'entêtant parfum de nostalgie, il faut regarder aujourd'hui la musique de Richard Shores comme une contribution essentielle à l'édification d'un patrimoine télévisuel. Avec d'autres, il a conféré une identité sonore à l'histoire de la télévision américaine, et les classiques auxquels son nom est attaché lui sont redevables de son apport.

Nanti d'un diplôme de l'Eastman School of Music de Rocherster (NY), Richard Shores fait ses premiers pas professionnels dans le Chicago de l'après-guerre. Radio, Télévision en direct, courts-métrages et chansons feront office d'apprentissage.

En 1957, après avoir écrit et enregistré un disque de musique orchestrale (Emotions), il décide de s'installer à Los Angeles. Dans un premier temps, le compositeur est assigné à la production de musique à programme pour alimenter les séries, puis il se retrouve spécialisé dans le western : Rawhide, Laramie, Wagon Tale, The Virginian…. ("I got sick of westerns!"). Dans les années soixante, Shores va essentiellement se partager entre la MGM et NBC.

Pour les premiers, il va remettre sur les rails leur série vedette, The Man from U.N.C.L.E. (1964-1968), en piteux état après avoir succombé à la mode de la parodie. Malheureusement, ce retour aux fondamentaux s'avèrera trop tardif pour retrouver la faveur du public.
Mariage débridé du western avec le fantastique et la science-fiction, Les Mystères de l'Ouest (NBC/1965-1969) lui permet de jouer de son éclectisme et de développer sa curiosité pour les sonorités nouvelles (Echoplex, orgue électrique ou électronique et plus tard synthétiseur).

S'il ne s'est jamais considéré comme un musicien de jazz, le travail de Richard Shores traduit cependant l'influence de l'écriture pour grand orchestre, dans le sillage des conceptions d'un Stan Kenton. Très dynamique, sa musique associe souvent une superposition de lignes mélodiques à une utilisation personnelle des formules rythmiques.

En 1969, il rejoint l'équipe de Hawaii Five-O (CBS/1968-1980). Comme à chaque fois Shores se voit confier quelques épisodes dont la musique sera abondamment recyclée tout au long de la série.

S'il n'a écrit le thème d'aucune de ces trois productions, Richard Shores n'a pour autant jamais rechigné à les citer dans ses contributions et s'est toujours attaché à respecter le style défini par ses prédécesseurs.

Les années soixante-dix ne seront pas moins prolixes, le compositeur passant d'un studio à l'autre et d'une série à l'autre (The King and I, The Paper Chase, Police Woman….). Reconnu pour son grand professionnalisme, il bénéficia d'une recommandation de Jerry Goldsmith soi-même auprès des producteurs de l'anthologie policière Police Story (1973-78).

Shores conclut sa carrière en signant les thèmes de deux séries que rapproche leur insuccès. Sur la Piste des Cheyennes (1976), un western interprété par Kurt Russell, qui eut l'infortune d'arriver à un moment où le genre tombait en disgrâce à la télévision.
De son côté, Hunter (1977) dressait un portrait désabusé du monde de l'espionnage à l'opposé de la fantaisie manichéenne de James Bond. En parfaite intelligence avec cette approche, Richard Shores écrivit une mélodie lancinante pour cymbalon, qui renvoie à l'imagerie de tout un cinéma de guerre froide.

Quelques années plus tard, il se retirait du métier pour se consacrer à l'écriture d'œuvres de concert et à sa vie de famille.

Comme la plupart des compositeurs examinés ici, Richard Shores n'a que rarement tenté l'aventure du cinéma. On retiendra un pittoresque succédané de La Fureur de Vivre dans lequel Paul Anka(!) interprète les émois de l'adolescence: Look in Any Window (1961): bande annonce

Et Le Pistolero de la Rivière Rouge (1967), morne avatar d'un genre à bout de souffle: générique

A la télévision:

L'épisode Gun Duel de Laramie (1959-1963)

Son unique contribution à The Twilight Zone: Caesar and Me (1964)

The Man from U.N.C.L.E. tout l'allant que Richard Shores apporta à la quatrième saison dans cet extrait de l'épisode The J for Judas Affair

The Wild Wild West:

Trois extraits de l'épisode The Night of The Firebrand

Part One

Part Five

Part Six

Hawaii Five-O

Le roboratif prégénérique de l'épisode: And A Time To Die

Trois illustrations de ce mélange des sonorités cher à Richard Shores, tirées de l'épisode "A Bullet for McGarrett"

Extrait N° 1

Extrait N° 2

Extrait N° 3

Sur la Piste des Cheyennes:

Générique de début

Générique de fin

Hunter:

Générique de début

Générique de fin

Message non lu par **Manuma** » dim. 31 janv. 2010 11:01

Pour ma part un Master dont je n'ai découvert le travail que tardivement, via les anthologies FSM consacrées à la série Man from UNCLE.

Message non lu par **Julien** » sam. 6 févr. 2010 15:50

J’enchaîne sur une biographie de Dominic Frontiere. L'un des maîtres de la terreur du petit écran.

Dominic Frontiere (1931-)

Connu principalement pour son thème angoissant de la série The Invaders (Les Envahisseurs), le style musical de Frontiere est assez éclectique. Comme de nombreux compositeurs au service de l’image, il sait passer aisément d’un style à l’autre. Jazz, variété, Funk, Exotica... Mais c’est certainement dans la musique orchestrale, qu’il a donné le meilleur de lui même. Quelques notes de harpe, une variété de cuivres et surtout ces fameux violons inquiétants qu’il utilise à merveille pour les séries de science fiction, et qui feront beaucoup pour sa notoriété.

Né en 1931 à New Haven, dans une famille de musiciens, il se fait d’abord connaître très jeune pour ses dons d’accordéoniste virtuose. Après des études musicales aux côtés de Paul Hindemith à l’université de Yale et Mario Castelnuovo-Tedesco, il se fait repérer par le grand compositeur Alfred Newman qui l’engage comme arrangeur et orchestrateur au sein de la 20th Century Fox. Il fonde dans la foulée son propre sextet et enregistre quatre disque de jazz-pop pour le label Liberty Records.

En 1959, en pleine vague de l’Exotica, il compose Pagan Festival, une pièce pour chœur et orchestre d’une belle sensualité. On lui doit également un disque de jazz symphonique intéressant, Love Eyes, ainsi que The Mighty Accordion Band, sur lequel participe une vingtaine d'accordéonistes.

Travaillant vite, possédant une grande maîtrise de l’orchestre et des qualités de mélodistes indéniables, il attire l’attention du jeune producteur de série, Quinn Martin qui lui propose en 1961, d’écrire la musique de la série policière The New Breed, en s’inspirant du Jazz West Coast, un style très populaire à l’époque. La série qui est un bide retentissant ne dure qu’une seule saison mais donne néanmoins à Frontiere l’opportunité de faire carrière dans la télévision. Il fait alors la connaissance du producteur Leslie Stevens, le fondateur de la première compagnie réellement indépendante d'Hollywood, Daystar Productions, avec qui il développe une durable amitié.

En 1963, il devient le producteur exécutif de la série de science-fiction The Outer Limits (Au-Delà du réel) crée par Leslie Stevens et Joseph Stephano. Ce poste clé lui permet en outre de superviser sa musique exactement comme il l’entend. Frontiere y déploie une écriture raffinée en ayant souvent recours à des motifs mélodiques récurrents, des notes répétés, des glissandos de harpes ou encore des trémolos de cordes angoissants, qui rappelle par moment, les compositions de Goldsmith sur la série Thriller ou d’Herrmann pour les épisodes de Twilight Zone. Avec la complicité du directeur musical John Elizalde, Frontiere s’occupe également de l’élaboration des effets sonores électroniques, à l’aide par exemple d’oscillateurs de fréquences, transformant pour le coup les studios du Western Recorder de Los Angeles, en véritable laboratoire de recherche musicale.

En 1967, on le retrouve dans la production de Quinn Martin, The Invaders où il compose seulement la musique des premiers épisodes. Là encore les thèmes menaçants de Frontiere soulignent parfaitement l’atmosphère pessimiste de la série en rendant les décors déjà sinistres encore plus oppressants. Il est intéressant de noter aussi que les fameuses notes stridentes que l’on entend dés l’ouverture du générique proviennent en fait d’une musique précédemment écrite pour The Unknown, un téléfilm conçu à l'origine, pour être l'un des épisodes de la série The Outer Limits.

Curieusement après un début sur les chapeaux de roues, la carrière musicale de Frontiere n’aura pas vraiment décollée. On le retrouve pourtant au générique de plusieurs téléfilms et nombreuses séries comme 12 O’Clock High (1964-67), The Rat Patrol (1966-67), The Fugitive (1967)ou encore The Immortal (1969), mais sa contribution se fait plus discrète. Au début des années 70, il prendra même un peu de recul pour se consacrer, au sein de la Paramount, au lancement d’une unité de production musicale dédiée au cinéma. En 1974, il sera le producteur exécutif du téléfilm d’angoisse Fer de Lance (Terreur sous la Mer), dont il signe la musique.

Dans les années 80, sa production musicale se ralentit considérablement et il fera même un séjour en taule pour avoir revendu au marché noir, les tickets d’un match de Super Bowl . Il collabore avec le réalisateur David Lang sur des téléfilms plutôt médiocres produits par Aaron Spelling. On notera en particulier, le film fantastique Don't go to Sleep (Un Enfant de Lumière). L’histoire d’une fillette, qui hantée par le fantôme de sa sœur morte dans un accident de voiture, entreprend de décimer toute sa famille. Ce sera certainement l’une de ses dernière grande partition, où le compositeur renoue avec le climat oppressant de The Unknown.

Sa contribution au cinéma, à quelques exceptions prés, se limite à des films relativement anodins. On retiendra en particulier sa partition inquiétante pour le thriller surnaturel A Name for the Evil (1973) ainsi que celle du polar Brannigan (1975) ; croisement efficace entre jazz et musique symphonique, dans l’esprit des films de Blaxploitation. Il termine sa carrière musicale en 1994, sur le thriller érotique Color of Night.

Voici quelques extraits que j’ai dégotté ça et là :

Un extrait de l’épisode Nightmare de la série The Outer Limits (1963), Incluant le générique de début.

Beachhead, le 1er épisode de la série The Invaders (1967)

Le thème générique de la série The Immortal (1969)

Le générique du téléfilm de science-fiction Love War (1970). Un bon exemple ici de la capacité musicale de Frontiere a instaurer dés les premières secondes, une atmosphère pesante et inquiétante.

Une autre séquence extraite de Love War, où l’on peut entendre un instrument aux sonorités singulières : le WaterChime, qui est une sorte de cloche que l’on fait teinter dans l’eau. L’instrument était à cette époque souvent utilisé à la télévision. On doit son invention au percussionniste Emil Richards.

Le générique très classe de la série Probe (1972)

Un court extrait du téléfilm d’angoisse Fer-de-Lance (Terreur sous la Mer) 1974

Le thème de la série Matt Houston (1982). J’ai jamais vu cette série mais au vu des extraits ça a l’air quand même bien tarte.

La fin du téléfilm fantastique Don’t go to Sleep (Un Enfant de Lumière) 1982, où on pourra reconnaître Dennis Weaver, l'acteur mémorable de Duel.

J’aimerais bien voir aussi certains téléfilms qui sont malheureusement totalement introuvables. En particulier le thriller psychologique Revenge, avec Shelley Winters, The Ghost of Sierra de Cobre ou encore Who is the Black Dahlia ? , qui semble avoir une bonne réputation. La série de Quinn Martin : The New Breed n’est également toujours pas édité. Il paraît que le thème musical de Frontiere est assez fameux mais pas moyen de le trouver !

Peut-être Manuma, aurais-tu quelques extraits également à nous proposer ? Histoire de compléter le tableau…

Message non lu par **Manuma** » dim. 7 févr. 2010 00:25

Ce topic est incontournable !

Julien a écrit : Peut-être Manuma, aurais-tu quelques extraits également à nous proposer ? Histoire de compléter le tableau…

Ben on va essayer, vu qu'Emissary n'a pas l'air de se bouger ...

Lost Flight (1969), un téléfilm de Leonard Horn
http://www.supload.com/listen?s=aXs4nD

Perfect gentlemen (1978) un téléfilm de Jackie Cooper écrit par Nora Ephron. Là c’est sa période disco (voir également le sympa Washington : behind closed doors dans le même registre)
http://www.supload.com/listen?s=NKa07C

Dark Mirror (1984), un téléfilm de Richard Lang
http://www.supload.com/listen?s=Tox7jf

Harry’s Hong-Kong (1987), un téléfilm de Jerry London
http://www.supload.com/listen?s=qlT7dR

Message non lu par **Julien** » dim. 7 févr. 2010 13:25

Manuma a écrit :Lost Flight (1969), un téléfilm de Leonard Horn
http://www.supload.com/listen?s=aXs4nD

Ah bien joué pour celle ci ! Très beau morceau. J'étais assez curieux de voir ce qu'il avait fait sur ce téléfilm catastrophe. Parce que je trouve qu'il est vraiment très à l'aise dans ce registre là. Dés qu'il s'agit de créer une tension, un suspens ou un drame à venir...

Message non lu par **Emissary** » jeu. 16 déc. 2010 01:37

Une bonne partie de la contribution de Dominic Frontiere aux Envahisseurs, condensée en une séquence de dix minutes extraite du troisième épisode:

The Mutation

Message non lu par **Starfe** » jeu. 16 déc. 2010 10:43

génial ! La-La Land a laissé entendre qu'une série mise en musique par Dominic Frontiere serait bientôt éditée par eux. mais laquelle...?

Message non lu par **Emissary** » jeu. 16 déc. 2010 11:23

A défaut des Envahisseurs, cela pourrait augurer d'une édition de The Rat Patrol ou alors de......Matt Houston.

Message non lu par **Emissary** » sam. 1 janv. 2011 20:48

Il s'agira bien de The Rat Patrol.

Message non lu par **Julien** » dim. 2 janv. 2011 14:52

Je me demande si j'aurais pas préféré Matt Houston. Ça a l'air quand même assez pompeux et nationaliste comme musique.

Message non lu par **Manuma** » ven. 14 janv. 2011 23:47

Je ne sais pas si cela a été signalé sur le site, mais je viens de voir que le compositeur Allyn Ferguson, évoqué précédemmment sur ce topic, nous avait quitté au mois de juin dernier. Un compositeur intéressant, avec pas mal de scores tout à fait recommandables à son actif, comme ceux de Support your local gunfighter et du pilote télé Get Christie love !, écrits avec son comparse Jack Elliott, ou encore d'Avalanche express et de The Corsican brothers, composés cette fois en solo.

Message non lu par **Emissary** » ven. 14 janv. 2011 23:54

Avalanche Express

On peut que dire le réalisateur a eu bien de la chance; il est mort pendant le tournage et il n'a jamais vu son film fini.

Message non lu par **Manuma** » sam. 15 janv. 2011 08:46

Emissary a écrit :On peut que dire le réalisateur a eu bien de la chance; il est mort pendant le tournage et il n'a jamais vu son film fini.

Ca, c'est une autre histoire

. M'enfin moi, un film qui rassemble Robert Shaw (au bout du rouleau ... je crois que c'est sur ce film où il a dû se faire doubler), Lee Marvin et Claudio Cassinelli, je ne peux pas totalement le rejeter.

Message non lu par **Emissary** » sam. 15 janv. 2011 10:47

Robert Shaw a été plus endurant, il est mort juste après la fin du tournage. Son doublage est le fruit d'une postproduction tumultueuse, puisque Monte Hellman a repris le film, jeté à la poubelle le montage initial, et tourné de nouvelles scènes avec une doublure de l'acteur.

Allyn Ferguson

Il a notamment signé une bonne partition pour ce téléfilm avec Mellissa "Laura Ingalls" Gilbert.

A défaut des Envahisseurs, cela pourrait augurer d'une édition de The Rat Patrol ou alors de......Matt Houston.

J'aurais nettement préféré Matt Houston (la série, pas le rappeur). Premièrement parce que le thème est quand même sacrément fun et costaud (beaucoup de mouvements de cordes frénétiques, des coups de timbales dans les gencives et des cuivres qui vous explosent à la tronche), deuxièmement parce que dans mon souvenir il y avait pas mal de thèmes différents dans des styles assez variés et enfin, troisièmement parce qu'il y a un petit côté nostalgique qui fonctionne bien chez moi (Matt Houston était une série de mon enfance que j'appréciais pas mal pour son humour, sa décontraction, son charme (Pamela Hensley, c'était pas mal à l'époque) et sa castagne sporadique mais efficace).
Tant pis..... une autre fois peut-être.

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