J'ai marché a fond. Pour un fan de Star Wars c'est le gros panard, il y a tout ce qui faut, même trop, c'est blindé jusqu'à la gueule, c'est hyper riche. Des clins d'oeil il y en a plein (le mec de la cantina) On dirait qu'ils ont checkés la liste des scories du Réveil de la Force présent sur le net. Pas assez de planètes différentes ? PAF, en voilà 5 dans les 10 premières minutes ! Et après ça n'arrête pas non plus. Niveau dépaysement c'est total.
Mais juste pour la planète ou se trouve le château de Vador ( ) le nom n'y est pas (mais bon la lave est un bon indice) (D'ailleurs j'ai cru mourir tellement c'était du bonheur cette scène)
(Je ne parle même pas de son autre scène : orgasme)
Tout est là pour le fan, Yavin 4 mieux exploré, le fonctionnement des rebelles, la bataille finale à la ROTJ bourré a mort de plans de destroyers qui tuent etc… A ce niveau le contrat est rempli et même au-delà, je ne m'attendais pas a un truc pareil (je suis naïf).
Mais cette bataille finale était imparfaite quand même, faut le dire. Ce qui m'a un peu gêné c'est le montage qui, pour rythmer le film passe d'une scène a l'autre de façon beaucoup trop rapide.
Tu n'as pas le temps de rentrer dans une action que tu reviens sur une autre. Trop haché.
On s'attache assez vite à Jyn et Cassian, ils sont très bons, et Chirrut assure bien.
J'ai même été ému pour l'histoire de Jyn et son père, les retrouvailles avec Saw etc…
Tout a fonctionné pour moi.
Les étapes des nouveaux Star Wars sont visibles mais bonnes, ça promet pour l'avenir. Le Réveil de la Force jouait sur la nostalgie en respectant bien tout les codes et celui-ci pousse le bouchon plus loin en apportant énormément de nouvelles choses (narratives, visuelles). L'innovation commence, vivement l'épisode 8.
Pour le coup, j'ai l'impression que les meilleures surprises viendront de ces épisodes intermédiaires, plus que des épisodes de la saga principale. Peut-être plus de liberté et moins de pressions... mais bon, seul l'avenir nous le dira.
En tout cas, à la vue des retours positifs, je suis vraiment confiant pour ce nouvel opus.
Mais juste pour la planète ou se trouve le château de Vador ( ) le nom n'y est pas (mais bon la lave est un bon indice) (D'ailleurs j'ai cru mourir tellement c'était du bonheur cette scène)
Pour l'anecdote, j'ai vu le film en audiodescription, et la voix off ne laisse aucun doute quant au nom de la planète en question, c'est bien elle !
Sinon, le film, dans l'ensemble... mmmmouais... j'ai trouvé la première moitié vraiment trop fouillis, on s'y perd un peu, ça va beaucoup trop vite, trop de personnages à peine présentés, et du coup on a du mal à s'y attacher. La suite est bien plus prenante par contre, et franchement, la dernière apparition de Vador est ENOOOORME (sans spoiler) !
A revoir à l'occasion...
Incroyable de lire ici ou là des avis diamétralement opposés ! Mais bon... peut être pas si incroyable après tout. le film semble fonctionner sur un émerveillement nostalgique. Donc ça marche ou pas.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
(je me permets de recoller ici mon avis Senscritique)
Je suis énervé. Pas parce que c'était mauvais, mais parce que Rogue One est gâché. Ouais, c'est ça. Gâché. Mal branlé. Conçu par cent cerveaux fétides. Il ne fait aucun doute que Rogue One a été massacré au montage. Cela se sent surtout dans la première heure, épuisante introduction qui bégaye et ressasse les mêmes informations, comme si le spectateur était trop con pour se rappeler d'une scène vue cinq minutes plus tôt. Repassez-vous n'importe quel Star Wars et vous verrez que la première demi-heure est cruciale : personnages, enjeux, risques, en avant les enfants.
Malheureusement la suite ne fait pas mieux, c'est même pire. À force de vouloir donner du SENS aux IMAGES, le film casse chaque scène avec des dialogues explicatifs d'une rare lourdeur. On se demande franchement ce qu'on regarde tant les personnages insistent lourdement sur le pourquoi du comment de la raison pour laquelle ils doivent pousser un bouton. Plus lourd, tu meurs. Et tout ça pour, je ne rigole pas, un bête transfert de fichier. Le concept de MacGuffin, perdu dans l'espace intersidéral qui sert de cerveau aux décideurs à Hollywood, est visiblement devenu un mythe, une légende, un rêve qu'on a déjà oublié. Même The Force Awakens le faisait "bien" : on se fichait du message contenu dans le droïde, on voulait juste qu'ils y arrivent ! Là, non seulement le film lance cinquante pistes, mais en plus il s'acharne à les expliquer dans les moindres détails. C'est fouilli, compliqué, relou.
Parlons de l'héroïne, tiens. Si Rey était installée en deux scènes, deux minutes et deux mots, après deux heures avec Jyn je ne sais toujours pas qui elle est. Faut dire qu'elle est pas gâtée tant elle ne sert littéralement à rien : toujours en retard, jamais au courant, un peu paumée, elle traverse le film sans laisser la moindre trace. Rarement vu ça dans un film d'aventure. À part DEUX trucs à la toute fin, elle ne fait RIEN. La meuf est une carte de visite géante.
Mentions spéciales à Forest Whitaker arrêté au milieu du film pour cabotinage intense et au méchant, d'une fadeur rappelant les heures les plus tièdes d'un film Marvel. Sérieux, je demande pas grand chose. Juste une fois, un bon méchant. Rien que pour voir ce que ça fait les gars.
La toute fin, brutalement belle (mais totalement conne quand on y pense), offre au spectateur l'occasion de se rappeler que pour les films de divertissement, la simplicité a parfois du bon : des gentils, un méchant, des trucs qui explosent et voilà. Et si l'on sent ici et là la patte d'Edwards, plus à l'aise avec des cataclysmes et des grosse bébètes que des personnages (why not?), quelqu'un a décidé qu'une scène de plus de trente secondes est une mauvaise scène, brisant consciemment chaque émotion ressentie pour n'en produire qu'une pâte facile à avalée et à régurgiter.
Que ce soit une attaque terroriste ou une bataille spatiale, les monteurs s'acharne à couper court à tout rythme. Et le film est bourré de grands moments, de choses magnifiques, de plans incroyables, d'émotions pures qu'il suffisait de laisser pousser. Mais non, allez, clip clop, on coupe tout, faut pas ennuyer les gens donc toutes les cinq lignes de dialogue, on passe à autre chose, même si ça vient carrément briser un moment en deux. On s'en fout. Même Michael Bay sait mieux gérer un rythme BORDEL DE MERDE. Mention spéciale ici à une scène en particulier, rajoutée à la dernière minute, criante de nullité, qui brise totalement le point de vue du film et gâche non pas une, mais DEUX surprises. GG les gars. Continuez comme ça.
De même pour la (très) chouette musique de Giacchino, placée n'importe comment à la manière de ces jingles débiles. Littéralement une scène sur deux démarre par vingt secondes de musique seule, au premier plan, qui installe non seulement l'ambiance, mais spoile carrément les intentions et les surprises — totalement balancées au visage du spectateur, sans la moindre idée de comment ça fonctionne.
RENDEZ-MOI GEORGE LUCAS.
Je ne pense pas qu'Edwards soit vraiment le responsable — son Godzilla maîtrisait son rythme à défaut de gérer ses personnages, mais quand même… Quatre scénaristes, cinq monteurs (dont le frère Gilroy et Stuart Baird… et sa femme), on ne sait combien de réalisateurs pour ça. Franchement les gars fallait pas. La prochaine fois, coincez-vous les couilles dans la portière de votre voiture et laissez-la dévaler une colline.
Pour un fan de Star Wars c'est le gros panard, il y a tout ce qui faut
Ouais pas forcément hein, ça dépend du fan. Fan de la Menace fantôme ?
Ouais, c'est ça. Gâché. Mal branlé. Conçu par cent cerveaux fétides.
C'est quand même dingue qu'un film aussi peu radical (mais si, c'est toujours sous la papatte à Mickey, et avec la laisse à Disney qu'a gambadé Edwards) déclenche des réactions aussi passionnées et pas du tout exagérées.
chaque année ça va être la même chose: la savonette Star Wars à 200 patates va sortir, on aura la veille les critiques qui nous disent que "Oh. Putain. ça y est. On a le notre nouvel Empire Contre attaque. C'est le meilleur Star Wars après le film de Kershner", et dans le même mouvement, ça va baver sur la savonette de l'année d'avant, qui avait pourtant bénéficié exactement des mêmes commentaires.
Sinon, y'a un film de SF formidable sur les écrans, vous êtes pas au courant ? il est réalisé par Dennis Villeneuve. Qui ne fera jamais de Star Wars, tant mieux pour lui.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
J'ai détesté à tous les niveaux. Un anti Star Wars mais également un film catastrophique (pas de script, pas de personnages, pas de progression, t'as rien pendant 2h15, le vide total, avec plein de fan-service faisandé et des erreurs de continuité stupéfiantes de bêtise avec les films suivants). Après la douche froide que fut l'épisode 7, mon divorce avec la galaxie lointaine est définitivement consommé, car avec un adoubement public aussi hallucinant (toujours la même rengaine du "best since Empire strikes back" qu'on nous sort à chaque nouvel opus !) Disney n'aura aucune raison de changer son approche et de livrer un bon film. Tenez le pour dit: les épisodes 8, 9 et Han Solo Movie seront tous plus nuls les uns que les autres. Ah, j'en suis à regretter le temps du nanar de luxe mais sympathique Phantom menace...
Malastrana a écrit :pas de script, pas de personnages, pas de progression, t'as rien pendant 2h15, le vide total, avec plein de fan-service faisandé et des erreurs de continuité stupéfiantes de bêtise avec les films suivants
Le film reste donc bien ancré dans la tradition des antépisodes de la saga
Personnellement, j'ai passé un très bon moment, même s'il y a effectivement plein des choses bancales/agaçantes (le personnage principal en premier lieu), il y a aussi plein de (très) bonnes choses (certains persos secondaires, les batailles).
Il faut dire que mon attitude depuis la sortie des antépisodes, exécrables à mon goût (à part de rares petites choses), je prends désormais tout ce qui a la marque "Star Wars" au même niveau que n'importe quelle BD ou jeu vidéo de l'univers étendu des années 1990 : un simple produit dérivé. Parfois mauvais, parfois sympathique ou malin. Mais rien qui ne viennent de toute façon se hisser au même niveau que la trilogie.
Bref, désormais, je prends un peu tout comme une partie de JDR Star Wars avec les potes du collège.
C'est marrant que tu le cites lui, parce que c'est probablement le seul qui soit un brin développé/écrit dans l'épisode 1... Et le gros souci c'est que c'est Jar-Jar.
Bah... j'en ai déjà parlé ici et ailleurs, mais I est assez réussi pour moi : il y a une vrai développement de la mythologie, des thèmes forts (écologie, symbiose, esclavage), des miniatures de toute beauté, et une musique incroyable. Les épisodes suivants sont bien moins réussis, plus massacrés par le numérique (toute la fin de II, quelle punition) ou par un jeu d'acteur très discutable ("Nooooooooooooooooooooooooooooo.")
Oui, je sais bien. Le problème c'est que pour moi, ces "thèmes" (il faut le dire vite) sont tellement mal exploités que ça tient plus du gâchis monumental.
Pour en revenir à Rogue One, je dois avouer que pas mal de petites choses m'ont rappelé les heures de jeux passées sur Jedi Knight ou X-Wing/Tie Fighter (la bataille finale surtout).
Ah là là, avec Star Wars on n'est jamais déçu des avis, toujours contrastés et passionnés - voire caricaturaux, et pourquoi pas ?! Ce qui est drôle, c'est que tous les épisodes (sauf "l'Empire", et encore,relisez certaines critiques de l'époque) ont subi ce mauvais traitement - à se demander s'il existe un bon Star Wars. D'autant que personne n'a le même avis sur la question. Certains ne supportent pas le "fan service", d'autres les personnages embryonnaires, d'autres les personnages enfantins comme jar jar (alors que les gamins adorent), d'autres les scénarios trop compliqués ou "politiques", d'autres les scénarios décousus ou au développement simpliste, d'autres que les premiers films sont trahis, d'autres qu'on les copie trop, d'autres... (la liste est très longue et contradictoire). Difficile de trouver un chemin là-dedans, et même si j'ai aussi mon avis je n'aimerais pas me retrouver dans ce merdier, car c'est perdre à tous les coups ! D'où le recours un peu abusif au "fan service", qui il faut bien l'avouer est la seule bouée de secours possible pour ce genre de production qui n'a pas droit à l'échec financier. J.J. Abrams a trahis Star Wars. Lucas a trahis Star Wars. Qui n'a PAS trahis Star Wars, c'est là la question ! Bien sûr, on peut souligner toutes sortes de "problèmes" de manière plus ou moins objective, et nombre d'arguments lus plus haut sont parfaitement recevables, mais il faut relativiser leur importance. Et attendez, le Star Wars de 77 que nous avons adorés, était aussi bourré de défauts : l’Écran Fantastique à l'époque relevait son militarisme très américain, question histoire c'était (volontairement) très primitif, le jeu d'acteur était simpliste... supprimez l'enveloppe artistique géniale (designs/musique/SFX) et ça deviendrait vite un gros nanard. Je veux dire par là qu'on n'est jamais content, ces films ont tous leurs points forts et leurs défauts... Ce dernier volet a le mérite de tenter un style un peu différent, celui du film "militaire" de résistance, avec un certains succès. Je lui trouve aussi des défauts (comme beaucoup de blockbusters il se perd dans une accumulation de "temps forts" en sabotant la fluidité et l'émotion) mais ces défauts (ou choix contestables) découlent pour beaucoup d'une volonté de bien faire et de contenter tout le monde. Je suis allé le voir comme un volet "mineur", un film parallèle un peu spécial, un élément de "l’univers étendu" où j'ai pris du plaisir à me replonger. L'aspect poétique/mythologique, qui est ce que je préfère dans Star Wars, m'a un peu manqué. Mais ce n'est plus vraiment le goût du jour, ce film cherchait autre chose, et l’univers étendu a largement abandonné cet aspect depuis bien longtemps contre plus de réalisme. En bref, j'ai trouvé ce film imparfait mais intéressant. Vraiment pas de quoi vomir, en tout cas !
Je ne vais pas analyser le pourquoi du comment Jar jar est plus énervant que les Ewoks ou que la princesse Léia est moins sexy que Jyn : j'ai trouvé ce Rogue One plus intéressant que l'opus 7 de la saga principale. j'ai y pris beaucoup de plaisir, comme devant un bon film d'aventures avec Errol Flynn, un western avec John Wayne ou un polar avec Bogart. C'est du cinéma qui retrouve ça fonction essentielle : DIVERTIR !
Idem!
Le reboot Deluxe de JJ Disney m'avait passablement énervé par sa vacuité et son indigence scénaristique, Rogue one a réussi a raviver ma Starwarsmania au point d'avoir eu envie à la fin du film de revoir le IV pour rester dans le bain.
Dadid a écrit :Et attendez, le Star Wars de 77 que nous avons adorés, était aussi bourré de défauts : l’Écran Fantastique à l'époque relevait son militarisme très américain, question histoire c'était (volontairement) très primitif, le jeu d'acteur était simpliste... supprimez l'enveloppe artistique géniale (designs/musique/SFX) et ça deviendrait vite un gros nanard.
Voilà à quelques rognures de style près ce que j'ai toujours reproché au Star Wars originel, qui me semble être un exemple plus qu'emblématique de ces films davantage importants pour ce qu'ils représentent (un paquet de choses ! On va pas refaire la liste pour la énième fois, je ne m'en sens pas le courage) que pour ce qu'ils sont réellement (ici en l'occurrence, un western spatial pas forcément bien dégrossi, dont la première heure en particulier, du genre tire-au-flanc, croule déjà sous des dialogues plombés par leur côté sentencieux. Lesquels anticipent nettement l'insondable vacuité des parlotes que taperont, le long de couloirs sans fin, les Jedi de la seconde trilogie). Même The Empire Strikes Back, ce modèle pas près d'être égalé, doit s'accommoder de deux ou trois casseroles s'entrechoquant derrière lui de peu mélodieuse façon. Ma "favorite", si j'ose dire, restera toujours le voyage de Luke, en route pour la planète Dagobah dont il ignore tout, sans même le plus insignifiant indice géographique pour l'aiguiller, et qui, au lieu de se coltiner de fastidieuses recherches à l'échelle d'un monde entier, se débrouille pour atterrir en catastrophe à... quoi ? Un, deux kilomètres à tout casser de la maison où habite celui qu'il espérait rencontrer ! Impénétrables, les voies de la Force sont...
Entre ceux qui aiment Rogue One et ceux qui avouent qu'au fond il n'aiment pas Star Wars (le IV), nous sommes en pleine hérésie en ces lieux, seul un prêtre exorciste pourrait purger tout ce bordel... (où est Max von Sydow quand on a besoin de lui ? Ah... oui, c'est vrai... ).
Malastrana a écrit :Entre ceux qui aiment Rogue One et ceux qui avouent qu'au fond il n'aiment pas Star Wars (le IV), nous sommes en pleine hérésie en ces lieux, seul un prêtre exorciste pourrait purger tout ce bordel... (où est Max von Sydow quand on a besoin de lui ? Ah... oui, c'est vrai... ).
et alors il faut forcement avoir tes gouts ! ne viens pas discuter sur un forum alors
Gizmo a écrit :et alors il faut forcement avoir tes gouts ! ne viens pas discuter sur un forum alors
Non, du tout. Tu dois simplement admettre que j'ai meilleur gout que toi: si tu aimes un films que je n'aime pas et inversement, alors tu as objectivement tort. C'est facile.
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) le nom n'y est pas (mais bon la lave est un bon indice) (D'ailleurs j'ai cru mourir tellement c'était du bonheur cette scène)
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