Jupiter Ascending

[Ere]

Bonjour.
La dernière séance que j'ai assistée ou il y avait un(léger)problème,c'était le son qui était vraiment trop fort.
Pourquoi je ne suis pas sorti prévenir ?
Parce que,bien installé,il aurait fallu,d'abord ramasser tout mon barda,me rhabiller,parcourir la distance assez longue qui sépare la salle de la caisse,bref, perdre au minimum 3 minutes de film,ce que je n'avais pas envie.

[Scorebob]

Devenir sourd ou rater trois minutes d'un film...devenir sourd!

Non, sans rire le volume sonore dans les multiplex est tout bonnement ahurissant!

[Barry Egan]

Comme il nous est impossible physiquement d'avoir un œil en permanence sur toutes les salles, c'est souvent quand un spectateur sort se plaindre qu'on constate les problèmes.
Voilà, c'est comme ça que ça se passe aujourd'hui ...

Ca se passait aussi beaucoup comme ça avant...

[Rork]

En effet, et si personne ne veut se dévouer et rater un bout du film, sauf passage d'un agent d'accueil, le projectionniste ne saura jamais que les choses ne se sont pas passées comme prévu...

[Wyatt Earp]

Si tu y tiens...
En dehors du fait qu'il y a quelques flamboyances visuelles et que le score est sensationnel, j'ai trouvé le script redondant et puéril, les dialogues consternants, le design souvent très laid et les acteurs complètement à la rue (à commencer par Redmayne, pourtant parfait dans Theory of Everything). Je sais que certains ont cité Jodo et Gilliam comme références pour le film, mais comme je n'aime ni Jodo, ni Gilliam, ni les films des Wacho...
Après, je n'ai pas de haine contre le film et je me contrefous des querelles de clochers qui entourent l'oeuvre des Wacho, c'est juste que c'est pas mon truc : je m'ennuie et ça ne me parle pas, surtout que ça évoque aussi pas mal Le 5e élément, Super Mario et Highlander 2 (la version salles, pas la renegade). Pour rester dans le space opera, je préfère mille fois l'injustement conspué John Carter.
Et toi ?

Pas vu encore, je reviendrai en parler quand ce sera fait.

Alors, vu ?

[Scorebob]

A ma grande surprise je découvre que Positif et Les Cahiers du Cinéma ont plutôt appréciés le film, alooooooors!

pour LES CAHIERS:
Par Florent Guézengar
Cœurs authentiques individuels contre chœurs artificiels uniformisés : tel serait justement le cœur de ce film comme de l’œuvre des Wachowski – et faire l’éloge de la simplicité et du naturel au milieu d’une débauche de feux d’artifice s’avère une forme assez charmante de contrebande.

pour POSITF:
Par Philippe Rouyer
S'il fallait trouver un précédent cinématographique, on pourrait conclure que la folie de l'entreprise évoque en réussi ce que David Lynch avait raté avec panache dans son adaptation de "Dune".