Nous nous sommes tant aimés

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Prince Caspian
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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N'oublions pas non plus SINFUL DAVEY réalisé par John Huston en 1969 .... ( Projeté d'ailleurs à la Cinémathèque l'an dernier à l'occasion d'une rétrospective Huston ).
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Odelay
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Bill Paxton... :cry:
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Too Young to Die ? s'interrogeait au début des années 90 un téléfilm flanqué de juvéniles débutants nommés Brad Pitt et Juliette Lewis. Never, clamait déjà quelques années auparavant, et non sans lucidité, un nanar confit dans son opportunisme "jamesbondien". Bill Paxton, parti trop tôt, à 61 ans seulement, démontre hélas, s'il en était encore besoin, à quel point la Faucheuse redoutée ne s'est jamais préoccupée de hiérarchiser les dates de naissance. M'en vais revoir Near Dark et A Simple Plan, tiens...
Alien7
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Oh putain, la loose ! J'adorais cet acteur, j'ai grandi avec ses films : Aliens, Predator 2, Twister, Navy Seals, Tombstone, True Lies, Apollo13, etc.
Je pense que tout le monde se souviens de son personnage d'Hudson dans ALIENS, peut être son rôle le plus célèbre au cinéma, et un acteur récurrent chez James Cameron. Son film FRAILTY (Emprise) était également très réussi, un vrai brûlot horrifique assez dérangeant sur le fanatisme religieux américain...En 2005 il avait aussi réalisé le sympathique THE GREATEST GAME EVER PLAYED, servi par une partition dynamique de Brian Tyler. Il va beaucoup me manquer, paix à son âme ! :oops:
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Misquamacus
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Sacré Bill... Toujours dans les bons coups. Il va vraiment nous manquer. :(
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Hasards, coïncidences et boule de gomme... Sans le deuxième chapitre de la rétrospective vampirique du camarade Sam, dont il a profité pour étancher à la sauvette sa soif de luxure avec la sublime Yvonne Monlaur, je ne me serais peut-être pas aperçu de sitôt que l'ex-victime à la gorge palpitante de Dracula avait, pas plus tard que le mois dernier, rejoint Christopher Lee et Peter Cushing au royaume des ombres. Que cette affolante reine des airs et des ténèbres soit remerciée bien bas pour avoir peuplé si avantageusement les rêves noirs du vieux Van Cleef. Et tant qu'à se perdre en soupirs d'affliction, profitons-en pour honorer certains trépas, plus ou moins récents, passés sous un silence peu glorieux en ces lieux, comme celui de Jonathan Demme (un de ces jours, il faudra considérer d'un oeil neuf sa carrière pré-Silence of the Lambs) et du génial Seijun Suzuki, éternel poil à gratter de la Nikkatsu.
Scorebob
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Ivanohé , Le Saint , Brett Sinclair, James Bond ... Viennent de nous de nous quitter en une seule fois :

http://www.telegraph.co.uk/news/2017/05 ... s-aged-89/
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Ces temps-ci, j'ai la coupable tendance à laisser s'accumuler les gerbes de fleurs dans mon antre au lieu d'aller les déposer avec cérémonie au pied de tombes fraîchement creusées... Trois gueules de cinéma, des vraies, coulées dans le béton et l'acier, toisent ainsi le vieux Van Cleef d'un air chiffonné depuis la Grande Voûte Céleste : l'excellent Victor Lanoux (je leur dis Bouly, ils me répondent Louis la Brocante ! Misère, misère), le second couteau Michael Parks et Powers Boothe, dur à cuire charismatique en diable que j'avais toujours plaisir à retrouver sur un écran, fût-il grand (les films de Walter Hill, entre autres gourmandises) ou petit (Deadwood). Dans ce monde de brutasses, quelques grammes d'exquise finesse ne seront point de trop. Laissez-moi donc adresser des adieux vibrants à Daliah Lavi, inoubliable pécheresse suspendue avec des râles d'extase à la pointe cruelle du fouet de Christopher Lee dans La Frusta e il Corpo.
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Misquamacus
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Disparition de Jean-Marc Thibault. Je me souviens de l'adaptation du "Voyageur imprudent" d'après Barjavel réalisé pour la télé par Pierre Tchernia.
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Misquamacus
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Sa saga des Zombies bien-sûr mais n'oublions pas "Martin", "Creepshow", "The Dark Half" et le chef-d'oeuvre " Incident de parcours". RIP Maestro Romero.
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Adieu à notre bien-aimé commandant de la base Alpha, Martin Landau (qui était bien plus qu'un acteur de série télé) vient de nous quitter aussi à l'âge canonique de 89 ans.
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Misquamacus a écrit :Sa saga des Zombies bien-sûr mais n'oublions pas "Martin", "Creepshow", "The Dark Half" et le chef-d'oeuvre " Incident de parcours". RIP Maestro Romero.
"Il s'est éteint en présence de sa femme et sa fille, en écoutant "la bande originale de L'homme tranquille, un de ses films préférés", précise son manager Chris Roe, dans un communiqué."
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Bon sang, George Romero ! Ca m'en fiche un coup. Des grands auteurs du fantastique, planant plusieurs centaines de mètres au-dessus d'une pleine mêlée de bras cassés et d'épigones sans états d'âme, il était sans conteste l'un de ceux auxquels je portais une dévotion toute notable. La prodigieuse trilogie des morts-vivants (passons charitablement sur ses successeurs boiteux, en particulier les deux derniers ... of the Dead, qui forment une fin de carrière tristounette) pèse bien sûr d'un poids immense dans la balance de mon admiration, mais la griffe sans pareille du cinéaste, entre pessimisme inné et chamboulement des vieilles formules, a réussi ailleurs des merveilles au moins comparables : en premier lieu, l'excellent Monkey Shines et l'inoubliable Martin (dont notre Sam étourdi a négligé de citer, lors de sa rétrospective toutes canines dehors, les langueurs funèbres composées par Donald Rubinstein). Il me reste encore à découvrir Knightriders, que le grand George tenait pour son petit préféré.
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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La dernière fois que j'ai aperçu Claude Rich à l'écran remonte à quelques mois, lors de ma découverte de l'avant-dernier film de Jean Renoir, l'excellentissime Caporal Epinglé, sorte de Papa Schultz avant l'heure qui souffrit absurdement de comparaisons pas franchement frappées au coin du bon sens avec La Grande Illusion. L'acteur, tout en décontraction factice, y interprétait un "planqué" de la "drôle de guerre", dont la très théâtrale sortie de scène lui accordait une rédemption tragi-comique. L'élégance quasi aristocratique de Rich et son amour jamais démenti des belles lettres composaient là, comme à l'accoutumée, un savoureux mélange, auquel sont redevables quantité d'autres films et de pièces de théâtre. La mort du bon Claude laisse un vide sidéral dont le vieux Van Cleef ne voit guère quel comédien pourrait être, en ces temps actuels, en mesure de le combler.
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Misquamacus
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Jeanne Moreau et Jean-Claude Bouillon sont partis aujourd'hui.
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Ainsi que Sam Shepard...
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Rîoôôô oui je viens de voir ça. C'est l'Hécatombe.
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Cette bonne vieille branche de commissaire Valentin, l'immense Jeanne Moreau, dont il n'est plus guère besoin de présenter le charisme anguleux et la voix de rogomme, et l'une des dernières vraies gueules du cinéma américain, Sam Shepard, que vient d'emporter ce que j'en suis venu à considérer comme la pire des saloperies. La Faucheuse a réussi un foutu tir de barrage...
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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J'ignorais que notre Jeanne fut aussi l'épouse de William Friedkin .
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Misquamacus
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
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Dadid
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Ce sera le clown triste pour le coup... :cry:
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Gizmo
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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C'était un vrai génie comique et il rejoint les plus grands comme Laurel & Hardy, Chaplin, Buster Keaton,Tati, les frères Marx...
Sans oublier sa création du téléthon il y a maintenant plus de 50 ans. Un grand monsieur
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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Jerry Lewis, c'était pas le genre de gars à soulever l'unanimité dans son sillage. Entre la condescendance avec laquelle l'intelligentsia américaine réduisit son oeuvre à une palanquée de gaudrioles flétries du cervelet, et la surprenante panthéonisation dont le gratifièrent les critiques français, s'ouvrent des abîmes d'un noir d'encre. Son comique grimaçant, l'énergie digne d'une pile nucléaire qu'il injectait à sa pantomime burlesque et son penchant marqué pour un sentimentalisme acidulé ne pouvaient évidemment précipiter tous les spectateurs à genoux devant le génie dont l'ami Jerry, très pince-sans-rire, disait à qui voulait l'entendre déborder de toutes parts. Pour ma part, ce n'était pas là que rodomontades nombrilistes, sans aucun doute.
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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C'est la fin d'une époque. Haruo Nakajima a rendu ce mois-ci son dernier souffle. Il était le plus illustre des figurants anonymes, le grand Manitou des travailleurs de l'ombre. La bonne vieille technique de l'homme-dans-le-costume avait trouvé en lui un cascadeur enthousiaste, qui piétinait un Japon réduit à des normes lilliputiennes dès 1954, caché sous la peau écailleuse de Godzilla. Le triomphe du film, et les avatars qu'il engendra en pagaille, donnèrent bien du pain sur la planche à Nakajima, tour à tour interprète du Roi des Monstres et de ses adversaires hauts en couleurs. Une ironie sardonique veut que sa mort suive de près la sortie dans l'Archipel de Shin Gojira, où, transformant les balbutiements de l'ère Millenium, le T-Rex atomique cède de façon massive aux diaboliques sirènes du tout-numérique. Voilà ce qui s'appelle faire table rase du passé, si mémorable eût-il pu être.
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Lee Van Cleef
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Re: Nous nous sommes tant aimés

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C'est la fin d'une époque (encore ? Eh merde). Robert Tai, l'une des idoles absolues du vieux Van Cleef, a trépassé à son tour. A moins qu'il ne s'agisse en réalité de l'ingénieux subterfuge ninja consistant à donner aux yeux profanes l'illusion de la rigidité cadavérique... Car telle était la spécialité, devrais-je même dire l'obsession du monsieur : le film de ninja ! Une brillante carrière de maître-chorégraphe dans le giron de la Shaw Brothers, au temps de sa jeunesse, lui tendait les bras. Au lieu de quoi, son caractère de tête brûlée, ainsi qu'une inclination coupable à la mégalomanie, le précipitèrent dans les bas-fonds de Taïwan, où il put s'adonner avec une absolue liberté à sa marotte cagoulée. Ainsi naquirent une poignée de titres résolument légendaires, n'ayant rien à envier question bisserie aux "2 en 1" de Godfrey Ho, le rival de toujours de Robert Tai, mais transfigurés par l'inspiration psychotronique de ce dernier dans la confection de vastes délires pugilistiques. Qui n'a jamais vu les guerriers de l'eunebiliveubeule Ninja the Final Duel conduire une terrifiante charge à dos d'arachnides géants en plastoc ne peut décemment se proclamer grand amateur et éminence du cinéma d'action.
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