Comme quoi, les gouts et les couleurs ...Misquamacus a écrit :"Seul sur Mars" : Un divertissement très agréable, très bien mené et captivant jusqu'au bout.
Pour ma part, j'ai trouvé cela absolument linéaire, balourd et prévisible.
Les tentatives d'humour tombent à plat et sont surtout hyper répétitives (le coup de la clé USB disco).
Le père Damon (bodybuildé à l'extrême, mais qu'est ce qu'ils ont tous à pousser de la fonte comme cela ?) n'est pas crédible du tout en astronaute ayant jeuné pendant 500 jours (d'où le recours à une focale déformante pour l'amincir lorsqu'il est torse nu !!!). Effet complétement sabordé quelques secondes plus tard, lorsqu'il revêt sa combinaison qu'il remplit comme un bibendum !!!
Il se sort de toute les situations "bigger than life" tel un McGyver de l'espace, sans qu'on sente réellement sa mise en danger (sans doute lié au manque d'empathie que l'on a pour le personnage, ce qui a été mon cas durant tout le métrage).
Les séquences à la NASA sont quasiment toutes inutiles et bavardes (ah le coup du geek qui nous fait une démonstration bidon avec une agrafeuse pour expliquer que l'attraction terrestre va servir de catapulte pour renvoyer la fusée vers Mars !!!). Alors que cela a été expliqué par un schéma dans la scène précédente (ce film c'est : La Science-Fiction pour les Nuls !!!).
Que dire de la tristesse que j'ai éprouvée à la vue des pauvres reconstitutions de foules internationales assistant sur écran géant au sauvetage "en live". On dirait des stock-shots piqués aux films catastrophes des années 70 et 80.
Le personnage interprété par Jessica Chastain est complètement sacrifié.
Que dire de la musique (ah, c'était de la musique ?).
Dire que j'étais un fan absolu du père Scott durant de nombreuses années. Là, après les ratages dans les grandes largeurs de Robin des Bois, Prométheus, Exodus et celui-ci, je vais y regarder à deux fois avant d'y retourner.
A sa décharge, le roman "Seul sur Mars" qui a servi de base au scénario n'est guère passionnant (je me suis arrêté au bout de 30 pages). Pourtant, c'est un succès de librairie (après avoir été un succès sur la toile). C'est sûr, ce n'est pas du K.Dick, c'est facile à lire. J'en reviens à ce que je disais plus haut : "La Science Fiction pour les Nuls".
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) peuvent lasser (et d'un certain côté on pouvait même s'y attendre), mais ce twist final m'a assez ému au sens l'idée générale m'est apparue assez radicale : même la sénilité ne saurait absoudre un homme de ses fautes. Dit autrement (et plus brutalement) : un meurtrier restera un meurtrier, et par la suite s'infligera lui-même son châtiment en toute connaissance de cause et (en même temps) en toute innocence !