Malgré le manque de budget, Jérôme Leroy donne à ce petit thriller un habillage électronique aux timbres savamment travaillés, en particulier celui qui me semble être une guitare électrique distordue. On n’évite pas forcément quelques pistes d’ambiances déjà entendues, mais l’effort est louable à défaut d’être spécialement mémorable.
En adoptant le point de vue du criminel, Leroy créé un décor sonore électronique oppressant qui semble se refermer sur sa victime. L’idée est là, dommage que le geste musical qui l’anime soit, comme souvent en pareil cas, trop indistinct pour la différencier réellement de n’importe quel sound design si peu ragoûtant en écoute isolée.
Je mets 1 juste pour le titre du film que je trouve fun. Sinon ça reste de la soupe sans saveur, avec pas même un morceau de bidoche à se mettre sous la dent. Vous l’avez entendue mille fois cette béo, donc au moins une fois de trop. Percus samplées, électro-bidouillage indigeste et autres…
Tension électronique brouillée et oppressante, parfois entrecoupée par un piano fantômatique. Malgré l’effort évident de faire un score « technologique », difficile de le distinguer des autres béos de thriller du moment.