C’est signé par un japonais, mais on croirait écouter un score easy listening façon Les Baxter. Pas détestable en soi, mais tellement ancré dans son époque qu’on sort de l’écoute mi-figue mi-raisin, loin des rugissements de moteurs annoncé par la pochette.
Comme nombre de compositeurs japonais à l’époque, Mayuzumi épouse avant tout les modes occidentales du moment, en déclinant son thème à diverses sauces, parfois à la limite du easy listening, à la manière d’un Mancini.
Qu’est ce que j’aime ce genre de vieillerie foutraque ! Pour les amateurs des Mazinger Z et autres joyeusetés, tout en n’ayant rien à voir en même temps. Japonais, quoi.
L’exotisme suranné de cette partition rigolote en fait tout le charme bariolé. Mais on se lasse assez vite, il y manque souvent de l’entrain. Ma piste préférée ? Shake !