THREE DAYS TO KILL (2014)
Compositeur : Guillaume Roussel
Éditeur : EuropaCorp | | |
Trois jours, c’est bien plus qu’il ne faut pour achever qui que ce soit : les 18 minutes de score électro-vénère présentées ici suffisent largement, et les horribles chansons qui complètent l’album donnent quant à elles le coup de grâce. C’est d’autant plus dommage qu’on sait que Guillaume Roussel vaut bien mieux que ça.
Trois jours ? Trois minutes oui, bien suffisantes pour s’apercevoir qu’il n’y a quasiment rien à attendre d’un tel projet sinon du remplissage sans grand intérêt. Guillaume Roussel est capable de beaucoup mieux.
C’est exactement ça. Il avait trois jours à tuer et s’est mis sur son ordinateur. Résultat : zéro pointé.
Court et ultra fonctionnel, 3 Days To Kill ne laisse pas un souvenir impérissable.
Besson est un homme avisé. Après le hip hop inoffensif réservé aux d’jeuns des années Taxi, il sature désormais ses films de l’électro bourdonnante qui règne à Hollywood. Avec à la clé, la même migraine que celle récoltée devant une production Neal Moritz.